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Restauration de la vue grâce aux cellules iPS chez des souris
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Il n'existe toujours pas de traitement pour les patients présentant un stade avancé de maladies de la rétine telles que la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) ou la rétinite pigmentaire. Une perte irréversible d’une partie de la fonction visuelle voire l’aveuglement sont in fine le sort auquel doivent se résoudre les patients touchés par ces pathologies.
Seules quelques thérapies permettent de limiter la progression de la DMLA, mais lorsque celle-ci n’est pas encore à un stade trop avancé. L’équipe du Professeur Takahashi du RIKEN Center for Developmental Biology vient d’apporter de nouvelles preuves pour comprendre comment des tissus rétiniens dérivés des cellules iPS, implantés chez des souris atteintes de ces différentes pathologies, sont capables de se développer en photorécepteurs matures mais surtout d’être parfaitement fonctionnels. En effet, chez 50 % des souris présentant un stage avancé de dégénérescence rétinienne, la transplantation de tissu rétinien dérivé de cellules iPS a permis de restaurer une fonction visuelle.
Les chercheurs ont clairement réussi à mettre en évidence la présence de connexions entre les cellules implantées et celles avoisinantes ainsi que leur capacité à répondre aux stimuli lumineux et à transmettre le signal jusqu’au cerveau, propriété même des photorécepteurs. C’est à l’aide d’un micro-électrorétinogramme ex vivo que ces réponses ont été mesurées et que l’apport de cette transplantation a été caractérisé sur le plan fonctionnel.
Après quelques études complémentaires, les auteurs de l’étude ont annoncé que des essais cliniques chez l’homme pourront démarrer avec l’espoir d’observer des résultats similaires concernant l’amélioration de la fonction visuelle.
Toutefois, la rétine humaine ayant besoin de plus de temps que celle murine pour se doter de photorécepteurs matures, cinq à six mois d’attente seront nécessaires après la transplantation avant d’observer les premiers résultats sur la fonctionnalité de cette technique chez l’Homme.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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