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Réseaux de neurones : le rôle organisateur du hasard
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Des chercheurs de l'Institut des Neurosciences du CSIC, en collaboration avec l'Université Miguel Hernandez et l'Université du Texas, ont montré que le hasard jouait un rôle moteur dans l'autoorganisation des neurones du cortex cérébral dans le cerveau.
Cette découverte confirme que les facteurs génétiques ne sont pas les seuls à influer sur l'architecture du cerveau et que le hasard joue sans doute un grand rôle dans le développement et l'organisation de cet organe et dans les différences de structure cérébrale observées entre les individus.
Bien que la structure globale du cerveau soit commandée par l'expression de certains gènes qui vont guider l'emplacement des neurones, on constate une variabilité non génétique de l'architecture des réseaux neuronaux d'un individu à l'autre.
Comme le souligne Verona Villar-Cerviño, " Nous avons longtemps cru que la variabilité des structures neuronales était seulement génétique mais ce travail démontre qu'en plus de la variabilité génétique, un autre facteur d'explication des variations dans l'acuité sensorielle et les capacités motrices des individus d'une même espèce est le hasard lié aux chocs entre cellules durant le processus de migration".
Cette découverte confirme l'importance de l'épigénétique, c'est-à-dire des facteurs liés à l'environnement et aux modes de vie qui vont permettre l'expression ou au contraire la mise en sommeil des gènes.
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