Espace
- Espace et Cosmologie
- Conquête spatiale & Transports spatial
Rendez-vous orbital réussi entre Dragon et la station spatiale
- Tweeter
-
-
0 avis :
SpaceX Dragon est le premier transporteur spatial privé lancé vers la station spatiale. Ce rendez-vous orbital ouvre une nouvelle ère. Mais la mission n'est pas terminée...
Pour la première fois aujourd’hui, un système de transport spatial conçu par une entreprise privée, SpaceX, a rejoint la station spatiale internationale. Jusqu’à présent, tous les véhicules spatiaux destinés à desservir l’ISS ont été mis au point par des agences spatiales gouvernementales –le privé n’étant que contractuel. La capsule Dragon et la fusée Falcon-9 qui l’a mise en orbite le mardi 22 mai, ont elles été entièrement conçues par la firme SpaceX fondée par Elon Musk –qui a fait fortune avec PayPal.
Ce premier vol de démonstration concrétise une nouvelle ère de collaboration avec le secteur spatial privé pour la Nasa. Une évolution amorcée il y a déjà plusieurs années.
La capsule Dragon a été attrapée par Canadarm2, le bras robotisé de la station spatiale. C'est l'astronaute américain Don Pettit (Nasa), assisté du spationaute Hollandais André Kuipers (ESA), qui a guidé le bras depuis la Coupole de l'ISS. «Houston, il semble que nous ayons attrapé un dragon par la queue» a lancé Don Pettit. La capsule, chargée de plus de 500 kg de matériel, a ensuite été arrimée à l’un des ports de la station (situé sur le module Harmony) afin que les six astronautes à bord de la station puissent ouvrir le sas, récupérer le matériel et remplir de nouveau Dragon pour son retour vers la Terre.
Le rendez-vous en orbite était l’un des moments clefs de cette mission test. Il n’a été concrétisé qu’après plusieurs heures de délicates manœuvres au cours desquelles Houston –le centre de contrôle de la Nasa- pouvait stopper le rendez-vous. Pas question de prendre le moindre risque pour la station spatiale et ses six habitants. La capsule a donc réalisé plusieurs tests d’approches et de retrait avant d’avoir le feu vert de la Nasa.
SpaceX-Dragon est équipée d’un système de télédétection par laser (LIDAR) pour mesurer sa distance avec la station spatiale. Un pulse de faisceau laser est envoyé vers la cible et le temps qu’il met à revenir permet de calculer très précisément les distances. Cependant les manœuvres ont pris du retard car les contrôleurs ont réalisé que le LIDAR captait une lumière renvoyée par le très brillant laboratoire Kibo de la station. Les ingénieurs de SpaceX ont rapidement réglé le problème et le rendez-vous a pu avoir lieu.
D'autres étapes importantes restent à franchir pour Dragon, notamment son retour dans le Pacifique sous son parachute.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un moteur à réaction nucléaire pour les futures missions spatiales lointaines
La réaction nucléaire pour aider à la propulsion des fusées n'est pas un concept nouveau. Des premiers essais ont été menés dès les années 60 par l'Union soviétique. Mais la technologie a ensuite ...
La France va tester une fusée qui imite SpaceX
On connaissait déjà les projets Callisto et Themis qui consistent à tester des prototypes de fusées réutilisables pour les besoins de l’Europe. Mais ce ne sont pas les seuls programmes qui occupent ...
La Chine dévoile sa première fusée 100 % réutilisable
A l'occasion de la 15e édition du salon aéronautique de Zhuhai, dans la province du Guangdon, la Chine a dévoilé sa réponse spatiale au "Starship" d'Elon Musk. Il s’agit d’une nouvelle version ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 210
- Publié dans : Conquête spatiale & Transports spatial
- Partager :