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Le régime méditerranéen réduit aussi le risque de propagation du cancer de la prostate…
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Des chercheurs de l’Université du Texas M. D. Anderson Cancer Center ont montré que le régime méditerranéen, non seulement réduit les risques d'apparition de cancer de la prostate, mais peut également réduire le risque de progression du cancer de la prostate. Ces nouvelles données, présentées dans la revue Cancer, vont non seulement tout particulièrement intéresser les patients sous surveillance active, mais réaffirment plus généralement l’importance d’une alimentation équilibrée dans la prévention des maladies chroniques.
Les chercheurs souhaitaient préciser les avantages éventuels du régime méditerranéen pour les hommes à risque élevé de cancer de la prostate ou diagnostiqués avec une tumeur localisée ou peu agressive, sous surveillance active. L’objectif, plus général, étant de regarder l’impact de l’alimentation sur la progression du cancer de la prostate. L’étude montre qu’une adhésion au régime méditerranéen ou à un régime proche est associée à une évolution plus favorable.
« Ces hommes sous surveillance, atteints d'un cancer de la prostate, sont motivés à trouver un moyen de mieux contrôler l’évolution de leur maladie et d'améliorer leur qualité de vie », explique l’auteur principal, le Docteur Justin Gregg, professeur d'urologie : « Le régime méditerranéen est un moyen naturel et non invasif pour optimiser la santé globale mais aussi pour influer sur le cours du cancer ».
L'étude a suivi 410 hommes atteints de cancer de la prostate précoce (score de Gleason 1 ou 2), âgés en moyenne de 64 ans, sous protocole de surveillance active. Tous les participants à l'étude ont subi une biopsie de confirmation au début de l'étude et ont été évalués tous les 6 mois au moyen d'un examen clinique et de tests PSA et de testostérone. Les participants ont renseigné leur régime alimentaire par questionnaire et les chercheurs ont calculé leur score d’adhésion au régime méditerranéen (adhésion élevée, moyenne et faible au régime).
Après prise en compte des facteurs des facteurs de confusion possibles, connus pour aggraver le risque et l’évolution du cancer -comme l'âge, les niveaux de PSA et le volume de la tumeur notamment- les participants dont le régime alimentaire contenait plus de fruits, de légumes, de légumineuses, de céréales et de poisson ont présenté un risque réduit d’évolution du cancer nécessitant un traitement actif.
Après un suivi médian de 3 ans, 76 hommes ont vu leur cancer progresser, mais le risque de progression était inversement proportionnel au score d’adhésion au régime méditerranéen ; pour chaque augmentation d'un point du score du régime méditerranéen, le risque de progression est en effet réduit de 10 %.
Alors que les traitements du cancer de la prostate peuvent entraîner des effets indésirables sévères, avec une réduction fréquente de la fonction urinaire et sexuelle et donc de la qualité de vie, ce régime alimentaire, bénéfique à la santé en général, apporte un mode de contrôle non invasif et complémentaire, du cancer de la prostate, chez les hommes gérés par surveillance active.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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