Avenir
- Nanotechnologies et Robotique
- Cybersciences
La réalité virtuelle au secours de la police
- Tweeter
-
-
0 avis :
En 2016, près de 2,6 personnes par jour en moyenne ont été tuées par balle par la police américaine. Le Washington Post chiffre également le nombre total de ces victimes : 824 à l’heure actuelle pour l’année en cours. C’est pour réduire ce nombre et apprendre aux forces de l’ordre à mieux appréhender certaines situations dangereuses qu’a été créé BEST. Le simulateur utilise la réalité virtuelle pour entraîner les policiers et leur permettre d'éviter le plus possible d'utiliser leurs armes.
L’objectif de BEST (pour “Behavior, ethics, strategy and tactics”, autrement dit Comportement, éthique, stratégie et tactiques), est de proposer des méthodes pour analyser les situations et conduire à une désescalade de la violence. Par exemple, le policier sera confronté avec l’outil à des cas de personnes souffrant de problèmes mentaux : il devra distinguer les expressions de panique de celles de brutalité.
En plus de sauver des vies, la réalité virtuelle pourrait aussi faire économiser de l’argent au contribuable à qui le procès, l’arrestation de l’agent et la compensation financière des victimes, coûtent jusqu’à deux millions de dollars. Un argument secondaire mais qui pourrait faire mouche. La réalité virtuelle s’ancre ainsi dans la smart city. La justice britannique envisage aussi d’en faire usage pour “transporter” les jurés sur les scènes de crime et les aider à comprendre le dossier.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Le premier patient équipé d’une puce cérébrale Neuralink parvient à jouer aux échecs… par la pensée
Un homme de 29 ans, paralysé des quatre membres après un accident de voiture, est le premier patient de Neuralink ayant reçu un implant de façon chirurgicale. En février, Elon Musk avait affirmé ...
Le premier « bioprocesseur » créé avec des cellules cérébrales humaines
La société FinalSpark a présenté un processeur biologique qui peut effectuer des calculs et traiter des informations comme une puce traditionnelle, mais avec une fraction infime de l'énergie ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 197
- Publié dans : Cybersciences
- Partager :