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Les puces médicales se glissent dans le corps

La miniaturisation aidant, les puces électroniques commencent à être utilisées pour établir des diagnostics médicaux. Premier exemple : la pillcam, d'ores et déjà vendue par Given Imaging. Renfermant une mini-webcam, cette capsule joue le rôle d'un endoscope. Une fois qu'elle a été prescrite par le médecin, le patient doit simplement avaler la pilule (11 x 26 mm pour un poids de 4 g). Elle voyage à travers le corps, transmettant ses images sur des capteurs-enregistreurs qui ont été préalablement placés au niveau de la ceinture du patient. Pendant la durée de l'examen, l'utilisateur peut vaquer à ses occupations, mais il devra impérativement éviter de se retrouver à côté d'une IRM. Huit heures plus tard, une fois la pilule extraite par les voies naturelles, il pourra retourner voir son médecin avec ses « radios ».

De son côté, ST Microelectronics a mis en place un « laboratoire sur puce » permettant d'obtenir un diagnostic bactérien rapide. L'une des expérimentations en cours permet de détecter des espèces de bactéries septicémiques et certaines souches de staphylocoque doré. Concrètement, une goutte de sang est déposée sur une puce Mems (MicroElectronic-MechanicalSystem), puis l'échantillon est chauffé et répliqué grâce à une réaction en chaîne des polymérases. Cette solution miniaturisée pourrait procurer, en quinze minutes, des résultats plus fiables que lorsqu'elle est réalisée en laboratoire en... plusieurs heures.

OINet

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