Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Puce à protéines
- Tweeter
-
-
0 avis :
Comment déchiffrer, à grande échelle, la fonction des milliers de protéines que synthétise une cellule, alors même que nombre de ces protéines ne sont pas clairement identifiées ? Comment mettre en évidence les interactions qu'elles sont susceptibles d'établir avec telle ou telle molécule ? Une équipe de l'université de Yale vient d'accomplir un grand pas technique dans cette recherche d'exhaustivité : elle a conçu la première puce à protéines regroupant la quasi-totalité des protéines de levure (soit 5 800). La principale originalité de son travail a consisté à d'abord cloner tous les gènes de levure et à coupler chacun d'eux avec un gène codant une protéine « marqueur ». Les protéines de fusion correspondantes ont ensuite été individuellement produites dans d'autres levures, purifiées en mettant à profit le marqueur, puis fixées en milliers de spots sur une lame de microscope. Pour révéler les capacités d'interaction d'une molécule donnée avec ces protéines, la lame est mise en contact avec ladite molécule préalablement rendue fluorescente : l'observation de spots de fluorescence révèle alors la présence d'interactions. Dans cette première étude, le système s'est révélé efficace et fiable pour les deux types de molécules (une protéine et des lipides) testés.
La Recherche : http://www.larecherche.fr/data/347/03470093.html
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Découverte de deux molécules-clé régulant le processus de vieillissement
Deux équipes de recherche indépendantes, l'une canadienne et l'autre américaine, viennent de découvrir deux nouveaux mécanismes biologiques fondamentaux qui joueraient un rôle-clé dans le processus ...
Edito : Mitochondries : une immense voie de recherche s'ouvre en médecine et en biologie...
C'est en 1890 qu'un biologiste allemand, Richard Altmann, en s'appuyant sur une nouvelle technique de fixation des tissus, révéla pour la première fois des filaments étranges, présents dans presque ...
Maladie d’Alzheimer : réduire le gène APOE4 au silence...
Cette étude des chercheurs des Gladstone Institutes (San Francisco) centrée sur le plus grand facteur de risque génétique de la maladie d’Alzheimer, la variante du gène ApoE4, révèle une toute ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 51
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :