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Une puce pour suivre à la trace les véhicules volés

En France, un véhicule est volé toutes les deux minutes. Les nouvelles méthodes des voleurs privilégient de plus en plus le vol avec ruse ou avec violence, dits souvent « car-jacking » et « home jacking ». Les constructeurs étant assez silencieux sur ces sujets car les vols concernent surtout les grosses berlines ou 4x4 haut de gamme, ce sont les particuliers, sous la pression des assureurs, qui se sont équipés afin de tenter de décourager les agresseurs. D'abord avec les systèmes d'alarme, de blocage de la direction, des freins ou des vitres, l'immobilisation à distance par GPS ou GSM des véhicules. Mais les pouvoirs publics qui jouent un rôle déterminant ont choisi en faveur de la procédure « Traqueur ». Des conventions de coopération ont été conclues entre l'Etat, des collectivités locales et « Traqueur » pour affirmer la légitimité du système. Le 6 février 2001, la Gendarmerie Nationale a ainsi signé avec « Traqueur ». Le contrat permet d'équiper ses véhicules et hélicoptères avec plus d'un millier de détecteurs. Plus récemment, une convention a été signée le 4 mars 2003 avec le ministère de l'Intérieur. La police nationale, concentrée sur des agglomérations représentant 5 % du territoire, va se doter progressivement de détecteurs « Traqueur ». Certaines polices municipales s'en sont aussi dotées. De quoi s'agit-il ? Les possesseurs de véhicules mais aussi d'engins de travaux publics (voir ci-dessous) se font installer sur leurs biens des marqueurs dont la pose revient entre 500 à 620 euros. L'accès au service varie entre 119 à 349 euros d'abonnement annuel. Après déclaration de vol et activation du réseau composé des stations de TDF, voire des stations aéroportées, les forces de l'ordre grâce à leur détecteur repèrent et poursuivent le véhicule à 40 km sous aéronef, 5 km au sol en rase campagne, 1 à 2 km en ville, et 200 à 500 m à travers bâtiments ou parkings. Le président de « Traqueur France », Stéphane Schmoll, garantit une réussite à 90 % en un temps moyen de 12 heures. Dix-huit constructeurs automobiles, des fabricants d'engins lourds, des assureurs ont référencé le système. Et il combat certaines idées fausses : « La grande majorité des véhicules volés ne partent pas à l'étranger et restent dans leur département d'origine. Ceux qui sont exportés le sont après différentes étapes de maquillage et d'échanges. Et les véhicules haut de gamme ne représentent qu'environ 20 % des vols ». Progrès : http://www.leprogres.fr/infosdujour/loire/308450.html

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