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Des protections en aéorogels pour pouvoir vivre sur Mars…

Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Université d'Harvard, les aérogels, les solides les plus légers connus, pourraient aider à générer des zones habitables sur Mars. Ces matériaux sont constitués à 99,8 % d’air, ce qui leur donne cet aspect irréel de fumée-gelée. « Nous pourrions créer des conditions habitables sur Mars de notre vivant, et non dans les siècles à venir », certifie Robin Wordsworth, principal auteur de l’étude et scientifique en sciences planétaires à l’Université Harvard.

Actuellement, la surface de Mars est trop froide pour que l’eau, essentielle au développement de la vie, y demeure liquide. Et son atmosphère est trop mince pour protéger les cultures de torrents de rayons ultraviolets mortels. Les scientifiques proposent depuis des années des stratégies variées pour rendre la planète rouge habitable, mais la plupart de ces projets de « terraformation » sont irréalisables avec les technologies actuelles.

Le Professeur Wordsworth garantit pour sa part qu’on pourrait utiliser des aérogels produits à partir de silice, la substance qui constitue le verre. Placés en dôme à la surface de Mars, ils seraient capables de capter la chaleur du soleil tout en bloquant les rayons ultraviolets, créant des bulles habitables par les humains.

L’étude montre également que la pose d’une couche d’aérogel de silice de 2,5 centimètres d’épaisseur dans les régions glacées de la planète, comme une fine couverture translucide, pourrait aider à conserver l’eau sous forme liquide. Les chercheurs ont enfin constaté qu’une quantité suffisante de lumière pouvait traverser la couche d’aérogel pour permettre la photosynthèse. Ces boucliers d’aérogel pourraient ainsi protéger les cultures et la vie végétale.

Les scientifiques planifient désormais de tester leurs matériaux dans des environnements hostiles sur Terre tels que le désert d’Atacama au Chili et les vallées sèches de l’Antarctique. « Ce sont les zones de la Terre les plus proches des conditions simi­laires à celles de Mars », explique Robin Wordsworth.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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