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Un programme personnalisé de suivi pour les femmes à risque de cancers du sein ou de l’ovaire
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Suite à un appel à projet de l’Institut National du Cancer, l’Institut Curie conduit une expérience pilote pour la prise en charge des femmes à risque de cancers du sein et de l’ovaire.
« A terme, ce dispositif devra être généralisé sur le plan national » explique le Docteur Catherine Noguès, chef du service d’oncogénétique clinique et directrice médicale de l’hôpital René-Huguenin, en charge de ce projet. En France, près de 50 000 femmes de 25 à 70 ans pourraient être prédisposées au cancer du sein. Parmi ces femmes, environ 50 % sont porteuses d’une mutation d’un des deux gènes majeurs de prédisposition au cancer du sein ou de l’ovaire identifiés : les gènes BRCA 1 et 2. Pour d’autres, si l’histoire familiale est évocatrice d’un risque accru de cancer, aucune mutation n’a en revanche pu être mise en évidence.
« Notre dispositif s’adresse à toutes les femmes dont le contexte familial est évocateur d’un risque accru de cancer du sein ou de l’ovaire (quelle soient ou non porteuses d’une mutation d’un des deux gènes de prédisposition connus) soit 400 à 450 femmes chaque année pour l’Institut Curie (Paris et Saint-Cloud) » explique le Docteur Catherine Noguès. Ce programme débute par une consultation spécifique, au cours de laquelle le médecin explique aux femmes leur projet personnalisé de suivi et leur remet un carnet de surveillance répertoriant les examens à effectuer, leur échéance et des fiches d’information.
« Selon un rythme adapté à son risque personnel, chaque femme se verra proposer un suivi personnalisé, dans lequel elle-même et son médecin en ville prendront une part active, en lien avec les cancérologues de l’Institut Curie » explique le Docteur Christine Rousset-Jablonski, gynécologue à l’hôpital Paris. Cette nouvelle organisation assure une prise en charge cohérente et optimale avec une surveillance plus précoce, plus fréquente et plus spécialisée des femmes à risque de cancers du sein et de l’ovaire pour anticiper l’éventuelle survenue d’une tumeur. « Cette formalisation du parcours de soin et le suivi en alternance ne peut se concevoir sans une forte implication des réseaux de soins partenaires, notamment Gynécomed, et des médecins de ville auxquels nous proposons des formations et un accompagnement permanent » complète le Docteur Catherine Noguès. Avec ce programme, l’institut franchit une nouvelle étape en proposant un programme structuré pour l’ensemble de la prise en charge des femmes à risque.
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- Publié dans : Médecine
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