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Prévention du cancer de la vessie: la vitamine E efficace

Faire le plein de vitamine E en mangeant des noix et de l'huile d'olive en grande quantité réduirait de moitié le nombre de cancers de la vessie, un cancer quatre fois plus fréquent chez l'homme que chez la femme, qui tue environ 12.500 américains chaque année, selon une nouvelle étude américaine. Cette étude, présentée par John Radcliffe, chercheur en nutrition de l'Université des femmes du Texas, lors d'un congrès de l'Association américaine de recherche sur le cancer d'Orlando, a été menée sous forme de questionnaires relatifs aux habitudes alimentaires d'un millier d'habitants de Houston. Ceux dont la consommation de vitamine E était la plus élevée (situés dans le 1/4 supérieur) avaient deux fois moins de risques de développer un cancer que ceux qui en mangeaient le moins. La différence entre les deux régimes étant toutefois faible, de l'ordre d'une assiette d'épinards ou d'une poignée d'amandes par jour. La variation du nombre de cancers était sensiblement la même que les personnes aient consommé de la vitamine E via des aliments ou des compléments alimentaires. L'équipe s'est intéressée aux deux formes les plus courantes de vitamine E, l'alpha et le gamma-tocophérol. Selon elle, seule la forme alpha était en relation avec un moindre taux de cancers. Cette forme provient des amandes, des épinards, de la moutarde, des légumes verts, du poivre, des graines de tournesol et de certaines variétés d'huiles, notamment l'huile d'olive. Selon les experts, il est encore trop tôt pour publier des recommandations officielles relatives au rôle de la vitamine E dans la prévention du cancer. Reste valable en revanche, selon eux, l'utilité d'un régime riche en légumes verts et autres aliments riches en fibres."Les gens doivent savoir qu'il est important de manger des noix, des noisettes et des amandes, des aliments longtemps contre-indiqués par les nutritionnistes du fait de leur richesse en graisses", a souligné John Radcliffe, pour qui une consommation quotidienne modérée de ces aliments ne doit pas faire prendre de calories supplémentaires. Les chercheurs aimeraient maintenant savoir quelle part de ces aliments est vraiment bénéfique. Nombre d'études soulignent que les gens mangeant des fruits et légumes en grande quantité ont moins de risques de cancer que les autres. Toutefois, ces aliments contiennent plus d'une centaine de vitamines, minéraux et autres substances potentiellement efficaces, sans que personne ne sache lesquelles sont directement concernées. A l'heure actuelle, dans le domaine de la prévention du cancer, les scientifiques les plus éminents s'accordent sur la nécessité d'une consommation de cinq portions quotidiennes au moins de fruits et légumes. La preuve la plus évidente de l'action préventive de la vitamine E sur le cancer a été établie par une étude menée il y a plusieurs années sur 30.000 fumeurs finlandais. Cette étude montrait que les fumeurs qui prenaient du tocophérol voyaient leur risque de cancer de la prostate diminuer du tiers. De même le béta-carotène diminuait le risque de cancer du poumon. Une étude de l'Institut national du cancer américain, est actuellement en cours sur sept ans, auprès de plus de 32.000 hommes, mesurant les effets de la prise quotidienne de 400 milligrammes de vitamine E et de 200 microgrammes de sélénium sur la diminution du cancer de la prostate.

AP : http://fr.news.yahoo.com/040330/5/3q2aa.html

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