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Prendre en compte la pression artérielle globale pour mieux évaluer les risques cardiovasculaires
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Une étude menée par des chercheurs du Groupe médical Kaiser Permanente, comprenant plus de 36 millions de lectures de tension artérielle provenant de plus d'un million de personnes, s’oppose à des décennies de recherche montrant que l'hypertension systolique est la plus susceptible de provoquer des effets indésirables. Selon cette étude, s'inquiéter d'une pression artérielle systolique élevée (le chiffre supérieur d'une lecture de tension artérielle) ne suffit plus. Une tension artérielle diastolique élevée (le chiffre du bas sur une lecture de tension) est également un marqueur du risque cardiovasculaire.
Les chercheurs de Kaiser Permanente ont découvert que, même si la pression artérielle systolique a un effet plus important, les deux pressions, systolique et diastolique, affectent de manière importante le risque de crise cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral. « Cette recherche apporte une grande quantité de données sur une question fondamentale et donne une réponse aussi claire : dans tous les cas, les pressions systolique et diastolique sont importantes », souligne l’auteur principal Alexander C. Flint.
La pression artérielle systolique mesure la puissance avec laquelle le cœur pompe le sang dans les artères, tandis que la pression diastolique indique la pression exercée sur les artères lorsque le cœur est au repos entre les battements. Le Docteur Flint explique que la découverte que les deux composants de la pression artérielle aient des effets similaires sur le risque cardiovasculaire au seuil inférieur de 130/80 justifie les récentes modifications apportées aux directives de l'American College of Cardiology et de l’American Heart Association, qui conseillent un contrôle plus régulier de la pression artérielle chez les patients à haut risque souffrant d’hypertension.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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