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Première mondiale : un simple test sanguin pour détecter certains cancers du poumon
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C'est une nouvelle première mondiale française dans le domaine de la biologie ! Pour la première fois, des chercheurs ont réussi à détecter un cancer du poumon bien avant qu'il ne soit visible sur un scanner ou une I.R.M. Des chercheurs du Centre hospitalier universitaire de Nice dirigés par Paul Hofman ont en effet réussi à gagner jusqu'à trois ans dans le dépistage d'un cancer du poumon chez des patients à risque grâce à des prélèvements sanguins. Ces travaux démontrent qu'il est possible de détecter le cancer du poumon plusieurs mois ou plusieurs années avant que celui-ci soit visible par imagerie, lors d'un examen au scanner.
Des prises de sang régulières ont été effectuées sur 245 sujets fumeurs sans cancer, dont 168 souffrant de Bronchopathie chronique obstructive (BPCO) précise le CHU. Les chercheurs ont mis en évidence la présence de cellules cancéreuses circulantes "sentinelles" chez cinq d'entre eux alors que les examens au scanner n'avaient pas permis de détecter de nodule pulmonaire.
"Les cancers se sont développés uniquement sur les personnes ayant ces cellules tumorales circulantes. Pour l'une d'elle, l'apparition radiologique du cancer du poumon a été constatée trois ans après la détection de ces cellules", souligne le professeur Paul Hofman, qui a dirigé ces recherches. Selon lui, cette découverte devrait permettre d'aller vers une surveillance personnalisée des sujets à risque et de les opérer au meilleur moment pour optimiser leurs chances de survie.
Cette découverte est d'autant plus importante qu'actuellement seulement 15 % des cancers du poumon sont diagnostiqués à un stade local. Les cinq patients ont été immédiatement opérés et l'analyse pathologique effectuée sur le nodule a confirmé le diagnostic de cancer du poumon. Mais le plus encourageant est que plus d'un an après ces interventions chirurgicales, ces patients ne montraient aucun signe de récidive.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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