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Le Premier ministre annonce une administration entièrement électronique en 2007

Le Premier ministre, s'est rendu lundi 9 février 2004 à Lyon, pour présenter le projet ADELE, « ADministration ELEctronique 2004/2007 - ADELE pour vous simplifier la vie » qui traduit la nécessité de donner un cadre pluriannuel, cohérent et coordonné au développement de l'administration électronique en France. Accompagné du ministre de la Fonction Publique, de la Réforme de l'Etat et de l'Aménagement du Territoire, Jean-Paul Delevoye et du secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat, Henri Plagnol, Jean-Pierre Raffarin a notamment rendus publics Le plan d'action de l'administration électronique et le Le plan stratégique pour l'administration électronique. Le plan d'action de l'administration électronique précise, pour chacune des décisions prises dans le cadre du plan stratégique de l'administration électronique, les principaux projets menés d'ici 2007 par : les services de l'État, les collectivités territoriales, les organismes de la sphère sanitaire et sociale.

Du fait de la multiplicité des actions, et pour plus de clarté, seules les mesures nouvelles ou les services réellement enrichis sont mentionnés. De même, ces actions sont réparties selon les deux objectifs fixés par le Gouvernement pour construire l'administration de service : Le plan stratégique pour l'administration électronique.

Le plan stratégique pour l'administration électronique (PSAE) s'articule autour de l'« L'usage des technologies de l'information et de la communication (TIC) et en particulier de l'Internet en tant qu'outil visant à mettre en place une administration de meilleure qualité » - définition de l'administration électronique donnée par l'OCDE - constitue une préoccupation majeure dans la totalité des pays développés. Gage de meilleurs services rendus aux usagers de l'administration, d'une meilleure efficacité de celle-ci pour un coût global nettement inférieur, l'administration électronique apparaît tout autant comme une opportunité que comme une nécessité. Bien que la France soit reconnue pour la qualité des informations de ses sites publics sur Internet, et en premier lieu service-public.fr, le développement des télé-services de l'administration - regroupant un service plus global permettant de s'informer, de prendre rendez-vous, d'effectuer une démarche en ligne, de suivre son dossier, de trouver conseil par téléphone ou par messagerie, etc. - est très moyen par rapport à ses voisins européens et internationaux. Des pôles d'excellence ont certes été développés dans quelques secteurs, mais les télé-services sur Internet sont loin d'être généralisés dans notre pays comme ils le sont ou en passe de l'être chez nos voisins, et ces initiatives n'ont pas été coordonnées, aboutissant à reproduire la complexité administrative existante et à multiplier des dépenses inutiles car redondantes. Plusieurs structures ont été créées au niveau ministériel ou interministériel pour traiter les questions relatives à l'administration électronique, sans qu'une coordination de l'ensemble soit assurée.

L'évolution récente des technologies, l'appropriation par les agents publics et les décideurs politiques des outils liés aux TIC, l'attente des usagers des administrations de réelles simplifications des démarches administratives et les contraintes budgétaires pesant sur les administrations constituent une formidable opportunité pour s'engager dans un vaste chantier lié à l'administration électronique. Le ministre chargé de la réforme de l'État en est responsable, et l'Agence pour le développement de l'administration électronique.

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