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Prédire la fréquentation des réseaux sociaux grâce aux neurosciences !
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Des chercheurs de l'Université libre de Berlin, en Allemagne, ont montré l'existence d'un lien entre l’activité cérébrale et l’utilisation des médias sociaux. Pour établir ce degré de corrélation, les scientifiques ont analysé l'activité du noyau accumbens, une ère cérébrale fortement impliquée dans le plaisir et le système de récompense.
Selon Dar Meshi qui a dirigé ces recherches, la réputation serait la source d’activité principale de cette région du cerveau et les réseaux sociaux permettraient de stimuler ce type de récompense.
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont utilisé l'IRM fonctionnelle afin de mesurer les fluctuations d'intensité dans l'activité du noyau accumbens lors de l’utilisation des réseaux sociaux.
L'étude montre que les utilisateurs qui reçoivent des commentaires positifs sur leur profil ou leurs contributions présentent une activité du noyau accumbens sensiblement plus intense que la moyenne.
D'après ces recherches, "Le traitement des gains en réputation dans le noyau accumbens prédit l’intensité de l’utilisation de Facebook". Cette étude éclaire d'une lumière nouvelle le problème du degré de dépendance aux médias sociaux.
Mais l'étude précise que ces recherches ne permettent pas pour l'instant de déterminer si c’est la rétroaction sociale positive qui incite les individus à fréquenter les médias sociaux ou si, au contraire, c’est l’utilisation intensive de ces réseaux qui modifie la façon dont ces rétroactions sont traitées par le cerveau...
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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