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Pour le Prix Noble de Physique, notre Univers serait éternel…
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Récompensé du dernier prix Nobel de physique pour ses travaux sur les trous noirs, le Britannique Roger Penrose défend une théorie révolutionnaire sur notre Univers. Selon cet éminent scientifique et mathématicien, l'univers dans lequel nous évoluons ne serait ainsi pas le premier, ni le dernier d'ailleurs. Interrogé par le quotidien britannique The Telegraph, Sir Roger Penrose a expliqué que le Big Bang, cette grosse explosion survenue il y a environ 15 milliards d'années et qui est à l'origine du temps, de l'espace et de la matière, n'est pas été le premier à s'être produit.
« Le Big Bang n'est pas le commencement », dit-il. « Il y avait quelque-chose avant le Big Bang et ce quelque-chose est précisément ce qui nous attend dans le futur ». Pour nous permettre de comprendre, Penrose explique que l'univers est en expansion permanente. Et, selon lui, l'univers continuera de s'étendre jusqu'à ce que toute la matière qu'il contient se désintègre, laissant place à un tout nouvel univers.
« Nous avons un univers qui se développe et se développe, et selon cette folle théorie qui est la mienne, dans un avenir lointain toute cette masse finira par se désintégrer en un nouveau Big Bang donnant naissance à de nouveaux temps infinis. Le Big Bang n'était pas le début. Il y avait quelque chose avant le Big Bang et c'est ce quelque chose que nous aurons dans notre avenir ».
Une succession de Big Bang en somme que Penrose résume en employant plus précisément le terme « Aeon » qui, en grec ancien, signifie « nouvel âge » mais aussi « pour l'éternité ». L'univers que nous connaissons donc ne serait pas à lui seul infini, mais s'inscrirait en fait dans une série illimitée d'autres qui produisent cet Aeon. Mis bout à bout, ces univers à la fois nouveaux forment un ensemble infini.
En authentique scientifique, Roger Penrose n'avance bien évidemment pas cela sans un minimum de preuves qui sont, d'après lui, les points de Hawking. Le professeur Penrose y faisait d'ailleurs déjà référence dans une étude parue en 2018 dédiée à la mémoire de Stephen Hawking, dans laquelle plusieurs scientifiques et lui-même indiquaient que des formes tourbillonnantes observées dans le ciel pourraient être le signe de trous noirs ayant survécu à la destruction d’un univers avant le Big Bang.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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