Espace
- Espace et Cosmologie
- Cosmologie et Astrophysique
Pour le Prix Noble de Physique, notre Univers serait éternel…
- Tweeter
-
-
4 avis :
Récompensé du dernier prix Nobel de physique pour ses travaux sur les trous noirs, le Britannique Roger Penrose défend une théorie révolutionnaire sur notre Univers. Selon cet éminent scientifique et mathématicien, l'univers dans lequel nous évoluons ne serait ainsi pas le premier, ni le dernier d'ailleurs. Interrogé par le quotidien britannique The Telegraph, Sir Roger Penrose a expliqué que le Big Bang, cette grosse explosion survenue il y a environ 15 milliards d'années et qui est à l'origine du temps, de l'espace et de la matière, n'est pas été le premier à s'être produit.
« Le Big Bang n'est pas le commencement », dit-il. « Il y avait quelque-chose avant le Big Bang et ce quelque-chose est précisément ce qui nous attend dans le futur ». Pour nous permettre de comprendre, Penrose explique que l'univers est en expansion permanente. Et, selon lui, l'univers continuera de s'étendre jusqu'à ce que toute la matière qu'il contient se désintègre, laissant place à un tout nouvel univers.
« Nous avons un univers qui se développe et se développe, et selon cette folle théorie qui est la mienne, dans un avenir lointain toute cette masse finira par se désintégrer en un nouveau Big Bang donnant naissance à de nouveaux temps infinis. Le Big Bang n'était pas le début. Il y avait quelque chose avant le Big Bang et c'est ce quelque chose que nous aurons dans notre avenir ».
Une succession de Big Bang en somme que Penrose résume en employant plus précisément le terme « Aeon » qui, en grec ancien, signifie « nouvel âge » mais aussi « pour l'éternité ». L'univers que nous connaissons donc ne serait pas à lui seul infini, mais s'inscrirait en fait dans une série illimitée d'autres qui produisent cet Aeon. Mis bout à bout, ces univers à la fois nouveaux forment un ensemble infini.
En authentique scientifique, Roger Penrose n'avance bien évidemment pas cela sans un minimum de preuves qui sont, d'après lui, les points de Hawking. Le professeur Penrose y faisait d'ailleurs déjà référence dans une étude parue en 2018 dédiée à la mémoire de Stephen Hawking, dans laquelle plusieurs scientifiques et lui-même indiquaient que des formes tourbillonnantes observées dans le ciel pourraient être le signe de trous noirs ayant survécu à la destruction d’un univers avant le Big Bang.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Les nouvelles images du trou noir de M87 confirment la théorie de la relativité générale
En 2019, M87 est devenu une véritable star, devenant le premier trou noir photographié par l'homme. Une prouesse technologique et scientifique remarquable car, comme tous ses congénères, il n'est ...
La NASA confirme une activité chimique surprenante sur Encelade
Les scientifiques savent que le panache géant de grains de glace et de vapeur d’eau craché par Encelade, la lune de Saturne, est riche en composés organiques, dont certains sont importants pour la ...
Le MIT découvre une nouvelle molécule spatiale
Des scientifiques du MIT ont détecté du 2-méthoxyéthanol dans l'espace pour la première fois à l'aide d'observations au radiotélescope de la région de formation d'étoiles NGC 6334I. De nouvelles ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Cosmologie et Astrophysique
- Partager :