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La pollution atmosphérique, facteur de risque de diabète ?

De nombreuses études ont montré des liens de causalité entre la pollution atmosphérique et les maladies cardiovasculaires, l'asthme, la BPCO, et certains cancers. Le diabète représente un facteur de risque vasculaire et de diminution de la fonction respiratoire et le développement de ces pathologies chez les personnes atteintes de diabète peut être exacerbé par l'exposition à la pollution de l'air.

Dans une vaste méta-analyse reprenant 636 études, ces chercheurs ont essayé de déterminer si l'exposition à la pollution de l'air est également associée au risque de développer le diabète lui-même. Résultat : les auteurs estiment qu'une augmentation de 10 mg/m3 de l'exposition aux particules fines augmente le risque de diabète de 10 %. Pour le dioxyde d'azote, une augmentation de 10 mg/m3 est responsable d'une augmentation de 8 % du risque de diabète de type 2.

Ces effets estimés apparaissent plus prononcés chez les femmes que chez les hommes, ce qui constitue un des résultats surprenants de cette étude, les hommes étant généralement considérés à risque plus élevé de diabète de type 2. Ces recherches confortent l'hypothèse selon laquelle la pollution atmosphérique peut affecter la sensibilité à l'insuline et d'autres voies biologiques. Le mécanisme physiopathologique le plus probable serait le rôle joué par l'inflammation provoquée par la pollution de l'air.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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