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Le plus grand parc éolien du monde en haute mer
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Le 12 mai 2009, l'entreprise énergétique E.ON a donné le coup d'envoi pour la construction du plus grand parc éolien en mer. Le projet London Array, à l'embouchure de la Tamise, va d'ores et déjà produire une puissance de 630 MW, lors de la première phase d'aménagement avec 175 turbines. A la fin de son développement, l'installation, pionnière de sa catégorie, devrait produire 1 GW. La commande faite au fournisseur de turbines Siemens atteint environ 1 milliard d'euros. En tout, le projet, auquel E.ON participe à hauteur de 30 %, devrait coûter 2,2 milliards d'euros. Ainsi, E.ON se positionne de façon déterminante dans le secteur de l'énergie éolienne offshore.
"London Array représente une étape essentielle dans notre stratégie ambitieuse de réaliser des projets en énergies renouvelables à une échelle industrielle", affirme le chef d'E.ON Wulf Bernotat. Jusqu'à présent, les installations éoliennes de E.ON produisent au total 2,3 GW, dont 100 MW offshore. "Nous sommes à la recherche de projets toujours plus ambitieux et sommes ainsi dans une phase d'apprentissage en forte expansion", selon Frank Mastiaux, chef de la branche d'E.ON spécialisée dans la lutte contre le réchauffement climatique et les énergies renouvelables. Les installations offshore actuellement en construction ont une puissance de 470 MW, et celles en développement permettront d'atteindre 3,9 GW supplémentaires, auxquels devrait contribuer le projet londonien. Ainsi, E.ON s'efforce, dans le cadre de ses différents projets, d'atteindre une puissance éolienne produite de 14 GW.
Le projet London-Array est sujet de discussions depuis 2001. Il doit permettre à terme d'approvisionner 750.000 foyers en électricité à Londres. Depuis 4 ans, les partenaires du projet rassemblent des données de mesures, pour tester l'aptitude du site entre 5 et 23 mètres de profondeur et à environ 20 km de la côte.
Depuis un an, le projet stagnait à cause de la décision de l'entreprise pétrolière Royal Dutch Shell de se retirer du projet. Shell a expliqué ce geste par la rapide hausse des coûts des matériaux et des services. E.ON et le spécialiste éolien danois Dong ont repris les parts de Shell. Depuis, E.ON a transmis 20% de ses parts à l'entreprise d'investissement d'Abu Dhabi, Masdar.
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