Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Plus une femme est grande, plus son risque global de cancer augmente !
- Tweeter
-
-
0 avis :
En épidémiologie, certaines corrélations sont surprenantes mais néanmoins très intéressantes et instructives. C'est ainsi que des chercheurs américains de la faculté de médecine Albert-Einstein (Université Yeshiva à New York), dirigés par Geoffrey Kabat, ont montré que les femmes ayant une grande taille ont un risque plus élevé de développer un cancer.
Selon cette étude, qui a porté sur 145 000 femmes âgées de 50 à 79 ans, chaque tranche supplémentaire de taille de 10 cm augmenterait de 13 % chez les femmes ménopausées le risque de développer un cancer du sein, du colon, du rein, de l'ovaire, du rectum, de la thyroïde ou de la peau.
L'étude précise que "Le cancer est la conséquence d'un ensemble de mécanismes et processus fortement liés à la multiplication et à la croissance cellulaire et tissulaire. Il est donc assez logique que les femmes les plus grandes présentent, en raison de l'activité spécifique de leur système hormonal et endocrinien, un risque de cancer accru".
Ce travail précise que cette corrélation entre la taille et le risque accru de cancer chez les femmes ménopausées subsiste indépendamment des autres facteurs de risque (âge, poids, tabagisme ou habitudes alimentaires).
Cependant, l'étude ne précise pas à partir de quelle taille le risque de cancer commence à augmenter chez ces femmes et le docteur Kabat souligne qu'en valeur absolue, ce facteur de taille reste un facteur de risque de cancer bien moins important que l'âge, le tabagisme, le surpoids, la sédentarité et les habitudes alimentaires.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Résultats prometteurs pour un patch vaccinal contre la rougeole et la rubéole
La quasi-totalité (99 %) des infections et des décès dus à la rougeole dans le monde touchent les populations des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire (PRFI). La rougeole est responsable ...
Première implantation réussie de neurones entre deux espèces différentes
Des chercheurs de l'Université Columbia dirigés par Kristin Baldwin ont réussi un exploit remarquable en créant des souris dotées de cerveaux hybrides contenant des neurones de rat, leur permettant ...
SLA : l'exercice pourrait réduire les risques chez les hommes
Selon une étude dirigée par le Docteur Anders Myhre Vaage de l'hôpital universitaire d'Akershus (Norvège), des niveaux modérés d'activité seraient liés à une réduction des risques de développer ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 268
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :