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Plus d'un Français sur deux fument trop, boivent trop ou mangent trop
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Selon une étude de l'Insee qui s'appuie sur l'enquête Santé réalisée en 2003 par l'institut, 56 % des femmes et près de 75 % des hommes sont concernés soit par un excès de poids, soit par une surconsommation d'alcool, soit par un tabagisme quotidien. Les hommes sont ainsi davantage exposés que les femmes : "un sur deux fume ou a fumé quotidiennement, la même proportion présente un excès de poids et un sur dix consomme trop d'alcool", soulignent les experts de l'Insee. En comparaison, "le tabagisme passé ou présent concerne 'seulement' une femme sur trois de même que l'excès de poids ; quant à l'alcoolisme, il touche une femme sur trente".
Les classes d'âge ne sont pas touchées de la même façon. D'une manière générale, on fume quotidiennement davantage avant 30 ans qu'après 75 ; on boit trop et on grossit excessivement de plus en plus jusqu'à 60 ans puis la tendance tend à s'inverser. Plus qu'un "effet de génération", les experts y voient "la conséquence d'une dégradation de l'état de santé qui oblige
Les plus diplômés sont moins nombreux à être obèses ou "gros" fumeurs mais "ils apparaissent plus souvent buveurs excessifs". Plus le revenu est élevé, moins on fume beaucoup ; en revanche, l'état du porte-monnaie n'a aucun impact sur la consommation excessive d'alcool. "Et, contrairement à une idée répandue, un bas niveau de vie ne prédispose pas en soi au surpoids : ce qu'on attribue souvent à la faiblesse des revenus est, en réalité, surtout l'effet d'un bas niveau d'études", insistent les experts. Ils notent cependant "chez les femmes une croissance sensible du risque d'obésité au fur et à mesure qu'on descend dans l'échelle des niveaux de vie". [Insee">les plus de 75 ans] à modifier [leur] hygiène de vie" ainsi qu'un "effet de sélection dû à la surmortalité dans les catégories à risque (le tabac est ainsi la cause d'un tiers de la mortalité des hommes de 35 à 69 ans)". Moins de 1 % des Français fument trop, boivent trop et mangent trop à la fois mais ce sont des hommes dans 9 cas sur 10. En revanche, il est "nettement plus fréquent" de cumuler deux de ces risques (10,5 % de la population). "Là encore, il s'agit principalement d'hommes", selon l'Insee qui précise que "la conjonction la plus fréquente est tabagisme et alcoolisme". Les plus diplômés sont moins nombreux à être obèses ou "gros" fumeurs mais "ils apparaissent plus souvent buveurs excessifs". Plus le revenu est élevé, moins on fume beaucoup ; en revanche, l'état du porte-monnaie n'a aucun impact sur la consommation excessive d'alcool. "Et, contrairement à une idée répandue, un bas niveau de vie ne prédispose pas en soi au surpoids : ce qu'on attribue souvent à la faiblesse des revenus est, en réalité, surtout l'effet d'un bas niveau d'études", insistent les experts. Ils notent cependant "chez les femmes une croissance sensible du risque d'obésité au fur et à mesure qu'on descend dans l'échelle des niveaux de vie". [Insee
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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