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Plus d'améliorations que de nouveaux médicaments en 2003
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Quelques nouveaux médicaments, notamment quatre contre des maladies rares, mais surtout des améliorations dans l'efficacité de traitements déjà existants, ont vu le jour en 2003 selon le bilan dressé mardi par le groupement des principales entreprises du médicament, le Leem."En tout, 42 situations cliniques ont progressé au cours de l'année 2003, apportant un bénéfice notable aux patients", a souligné le Dr Pierre Le Sourd, nouveau président du Leem. En 2002, selon cet organisme, 31 demandes d'autorisations sur le marché (AMM) ont été déposées pour de nouvelles molécules, 38 en 2003 et les prévisions pour 2004 sont de 40. Mais 3.200 demandes de modifications d'AMM pour tenir compte de nouvelles indications, formulations, dosage ou mode d'administration, d'évolutions dans les stratégies thérapeutiques ou la gestion des effets secondaires ont été déposées en 2003, selon le Leem. En cancérologie, le progrès le plus marquant a porté sur le traitement d'une forme de cancer du sang, la leucémie myéloïde chronique, contre laquelle un médicament, l'imatinib, Glivec selon son nom commercial, bloque la protéine produite par le gène anormal responsable de la survenue de cette maladie qui affecte une personne sur 100.000. Extrêmement ciblée, cette molécule est devenue le médicament de première intention, lorsque la greffe de moelle n'est pas réalisable, a souligné le Leem. En cardiologie, un premier médicament, l'altéplase, commercialisé sous l'appellation d'Actilyse, vient de prouver son efficacité pour réduire les handicaps consécutifs aux accidents vasculaires cérébraux. L'année 2003 a également vu, dans le traitement d'une certaine forme de lymphome (une forme de cancer du sang), des extensions d'indication pour un anticorps monoclonal qui, associé à la chimiothérapie classique, apporte une amélioration significative de la survie des malades. "A ce jour, a précisé le Pr Noël Milpied, hématologue et cancérologue à l'Hôtel-Dieu de Nantes, pas moins de sept maladies sont concernées par la mise au point d'anticorps monoclonaux capables, selon les cas, de venir en renfort des cellules, de provoquer leur disparition, d'agir par couplage avec un isotope radioactif ou par adjonction, soit d'un produit toxique, soit d'un médicament".
AFP :
http://fr.news.yahoo.com/040120/202/3lmdz.html
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- Publié dans : Médecine
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