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Plantes et animaux communiquent par signaux chimiques
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On savait déjà que le tabac émettait des signaux volatils lorsque ses feuilles étaient en train de se faire dévorer par la chenille du sphinx du tabac. Ces signaux attirent une punaise qui s'attaque aux œufs et aux larves du papillon.
Mais de nouvelles recherches dirigées par Michael Kolomiets, pprofesseur de biologie moléculaire à l'Université du Texas, et portant sur le maïs et l'herbe du gazon, ont permis de découvrir une nouvelle molécule, l'acide jasmonique, capable d'attirer des guêpes parasites à la rescousse de ces plantes lorsqu'elles sont en danger.
Les scientifiques ont étudié le comportement des guêpes avec des épis de maïs génétiquement modifié pour ne pas produire d'acide jasmonique. Quand ils se font dévorer par des insectes, les guêpes ne réagissent pas. À l'inverse, avec du maïs non modifié produisant cet acide, dès qu'il y a des feuilles attaquées par des chenilles : "les guêpes parasites arrivent en nombre vers le plant en train d'être mangé et pondent leurs œufs dans les chenilles" relate Michael Kolomiets, spécialisé en pathologie végétale et principal auteur de l'étude.
L'acide jasmonique permet également l'activation au sein de la plante d'une hormone, la jasmonate, qui déclenche d'autres mécanismes de défense contre les insectes comme la production de composés amers ou d'odeurs désagréables pour les ravageurs.
Il semblerait aussi que le gène qui régit la production d'acide jasmonique joue un rôle dans la résistance à la sécheresse, les plants de maïs modifié y étant plus sensibles. Les chercheurs sont en train d'explorer cet aspect et ils travaillent aussi à catégoriser les quelque 600 molécules de signalisation recensées chez les plantes !
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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