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Une phase de sommeil propice à la résolution des problèmes complexes
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Si vous êtes en train de chercher de nouvelles idées pour le travail ou pour un projet personnel mais que vous n’arrivez pas à trouver la lumière au bout du tunnel, cette nouvelle découverte pourrait vous donner un coup de pouce. Des chercheurs ont en effet trouvé que le cerveau humain passait par une phase de créativité élevée juste avant de tomber dans un sommeil profond. Ce phénomène se passe lors de la phase du sommeil dénommée N1, c’est-à-dire la première phase du sommeil lent.
D’après l’étude, durant cette phase, l’esprit se trouve dans un état liminal entre le sommeil et l’éveil. Cet état s’appelle l’état hypnagogique, et ce pourrait être la clé de l’émergence des bonnes idées. Selon Delphine Oudiette, neuroscientifique au Paris Brain Institute et co-auteur de l’étude, elle a vécu de nombreuses expériences hypnagogiques qui l’ont toujours fascinée. Elle s’est dite surprise de constater que presque aucun scientifique n’a étudié cette phase du sommeil au cours des deux dernières décennies.
Selon les informations, les chercheurs qui ont mené l’étude ont basé leur expérimentation sur une technique connue, utilisée par l’inventeur Thomas Edison. Quand il faisait une sieste, Edison tenait une balle dans chaque main. Dès qu’il commençait à s’endormir, les balles tombaient sur le sol et le réveillaient. On dit qu’avec cette méthode, il a été capable de se souvenir des idées nouvelles et brillantes qu’il avait pendant qu’il s’endormait.
De leur côté, les scientifiques du Paris Brain Institute ont proposé une série de problèmes mathématiques à un groupe de participants. Ces derniers ont ensuite eu droit à une pause de 20 minutes pendant laquelle ils pouvaient se relaxer dans une position inclinée en tenant un objet dans la main. Au moment de la chute de l’objet due à un assoupissement, les chercheurs ont demandé aux participants de raconter ce qu’ils avaient à l’esprit avant le moment du réveil. Les sujets devaient ensuite continuer à résoudre les problèmes de mathématiques.
Les résultats de l’expérimentation ont montré que ceux qui avaient atteint la phase N1 étaient 3 fois plus susceptibles de résoudre les problèmes de maths que ceux qui sont restés éveillés. Aussi, ces sujets ayant atteint la phase N1 étaient 6 fois plus susceptibles de résoudre les problèmes que ceux qui ont atteint une phase N2 de sommeil plus profond. Selon Oudiette, les légendes disent qu’Albert Einstein et Alexandre le Grand utilisaient la technique de sommeil d’Edison. Certains des rêves qui ont inspiré les grandes découvertes auraient également pu être des rêves hypnagogiques, et non des rêves nocturnes.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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