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Un peu d'alcool protège le cerveau mais pas pour tout le monde !

Une étude italienne a repris et compilé les articles de littérature scientifique portant état des effets de la consommation d'alcool en matière de déclin cognitif et de démence. Il s'agissait d'essayer de trancher entre les résultats contradictoires de ces articles : certains indiquent qu'une consommation légère d'alcool peut avoir un effet protecteur sur le maintien des fonctions cognitives et les risques de démences. Mais d'autres articles affirment qu'ils ne trouvent pas le moindre effet bénéfique pour le cerveau à la consommation d'alcool, même modérée.

Cette étude parvient à la conclusion que les deux affirmations sont vraies ! Comment est-ce possible ? En fait, selon ces chercheurs, une consommation faible d'alcool a effectivement un effet protecteur sur l'apparition de troubles cognitifs et de démence mais uniquement  si plusieurs conditions cumulatives sont remplies. Première condition : l'alcool consommé doit être du vin et deuxième condition : il ne faut pas que les sujets soient touchés par une prédisposition génétique particulière (absence allèle epsilon 4 de l'apolipoprotéine E). Dernière condition qu'il est toujours bon de rappeler : les autres facteurs de risque vasculaires, tabac, hypertension et cholestérol, doivent être normaux.

Reste que, même quand ces conditions sont réunies, les scientifiques ne sont pas d'accord sur la consommation journalière maximum de vin pour bénéficier de ces effets protecteurs. Dans le doute, buvons un peu de bon vin mais toujours avec modération !

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Wiley

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