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Passer moins de temps assis permet de réduire la tension artérielle

La sédentarité constitue la quatrième cause principale de décès prématurés dans le monde, notamment en raison de ses effets sur les risques d'hypertension artérielle. Ainsi, des chercheurs ont étudié le lien entre la sédentarité et la tension artérielle chez des personnes âgées et, plus précisément, l’impact que pouvait avoir une réduction quotidienne du temps passé assis. Leurs travaux ont été publiés dans la revue JAMA Network Open.

Pour cela, les chercheurs ont suivi 283 personnes âgées de 60 à 89 ans, très sédentaires et dont l’indice de masse corporelle (IMC) était compris entre 30 et 50, c’est-à-dire atteintes d'obésité modérée, sévère ou massive. Parmi ces participants, 147, soit 51,9 %, avaient reçu un diagnostic d'hypertension artérielle et 97, soit 69,3 %, prenaient au moins un médicament antihypertenseur, pour traiter l'hypertension artérielle. Pendant six mois, ils ont reçu un bureau debout, un tracker d'activité et 10 séances de coaching santé pour réduire leur temps passé en position assise. Résultats : les participants à l’étude ont réduit d’un peu plus de 31 minutes leur temps passé en position assise, ce qui a entraîné une diminution de leur pression artérielle systolique de près de 3,5 millimètres de mercure (mmHg). Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), on parle d’hypertension artérielle lorsque l’une et/ou l’autre de ces valeurs, mesurée au repos, est supérieure aux valeurs normales : 140 mmHg pour la pression systolique et 90mmHg pour la pression diastolique.

Être moins assis réduit donc la pression artérielle systolique et ce, d’après cette étude, dès 31 minutes par jour ! « Nos résultats sont prometteurs car passer moins de temps assis est peut-être plus facile pour les gens que d'augmenter l'activité physique, en particulier pour les personnes âgées qui sont plus susceptibles d’avoir des douleurs chroniques ou des capacités physiques réduites », explique Dori Rosenberg, principale chercheuse. Selon une autre étude, reprise sur le site de l’OMS, réduire la tension artérielle systolique de 5 mmHg peut faire chuter la mortalité due aux accidents vasculaires cérébraux de 14 % et celle due aux maladies coronariennes de 9 %.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

EurekAlert

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