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Pas de géant pour une puce d'eau
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L'eau est un produit alimentaire de plus en plus contrôlé et surveillé. Une réglementation française et européenne définit environ 64 paramètres de qualité à respecter. C'est dans l'optique d'effectuer des contrôles précis et rapides que la Lyonnaise des Eaux (Paris, France) et bioMerieux (Marcy-l'Etoile, France) se sont associés, pour une période d'au moins cinq ans, afin de mettre au point une nouvelle technique d'analyse : la puce à ADN. Elle permettra d'identifier tout micro-organisme recherché dans un échantillon d'eau grâce à son empreinte génétique propre et unique. Cette puce à ADN ou " biopuce ", née d'une technologie développée par Affymetrix, Inc., se présente sous la forme d'une petite surface de verre d'environ 1 cm de coté. Dessus, selon un procédé issu de la microélectronique qui s'apparente à la gravure, sont greffés quelques 400 000 brins d'ADN (ou oligonucléotidiques) choisis, placés dans des zones définies et précisément connues du support. Par un système de pochoir, ces zones sont exposées ou non à la lumière permettant ainsi aux greffes de s'opérer par réactivité chimique. Lorsque les sondes oligonucléotidiques présentes sur la puce sont en contact avec leur homologues de la bactérie cible, les deux brins s'hybrident suivant la parité entre les bases A, T, C, G (A avec T ; C avec G) qui composent l'alphabet génétique. "La puce est un système de détection, explique Claude Mabilat, responsable scientifique du projet pour bioMérieux. En amont de cette phase de détection finale, il faut extraire, amplifier et marquer les cibles diagnostiques." C'est ensuite un examen de la surface de la puce par un rayon laser qui permet de repérer les signaux émis par les marqueurs fluorescents. Enfin, un traitement par informatique identifie les micro-organismes. Cette biopuce serait donc capable de signaler, en parallèle, la présence de plusieurs micro-organismes différents.
Infoscience http://www.yahoo.fr/actualite/19990625/sciences/250699.html
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- Publié dans : Médecine
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