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À partir de 40 ans, dormir sept heures par nuit agirait contre le déclin cognitif
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Selon une étude de l’Université de Cambridge, la durée idéale d’une bonne nuit de sommeil pour les personnes, à l'approche de la quarantaine et après, serait de sept heures. Les analyses des chercheurs ont démontré que les personnes qui dormaient sept heures par nuit obtenaient les meilleurs résultats aux tests cognitifs - mettant à l'épreuve la vitesse de traitement d'une information, d’attention visuelle, de mémoire et de résolution de problèmes.
Arguant que la durée de sommeil est étroitement liée aux troubles psychiatriques et à la démence, l’étude précise que « les durées de sommeil insuffisantes et excessives » sont « significativement associées à un déclin de la cognition ». Pour mener à bien leur étude, les chercheur.euse.s de l’Université de Cambridge ont utilisé des données issues de la UK Biobank – « une base de données biomédicales à grande échelle et une ressource de recherche, contenant des informations génétiques et sanitaires approfondies d'un demi-million de participants britanniques ».
Au total, 500 000 adultes âgés d'entre 38 et 73 ans (94 % de personnes blanches) ont participé à l’expérience. Pour 40 000 participant.es, ces données comprenaient également leur imagerie cérébrale et génétique. Résultat, les personnes dont le temps de sommeil était inférieur ou supérieur à sept heures, ont vu leurs performances cognitives décliner, favorisant une exposition à l’anxiété et la dépression. Au contraire, une nuit de sept heures semblait être bénéfique pour leur cerveau.
« Il est très clair que les processus qui se déroulent dans notre cerveau pendant le sommeil sont très importants, pour maintenir notre santé physique et mentale », a déclaré Barbara Sahakian, professeur au département de psychiatrie de l’Université de Cambridge. Un phénomène qui s’expliquerait par le fait que la zone cérébrale la plus affectée par le sommeil soit la région contenant l'hippocampe, centre de contrôle de la mémoire dans le cerveau. Précisons que si des symptômes d'anxiété et de dépression ont été détectés chez certains sujets, cette étude n'établit pas de lien entre sommeil et troubles cérébraux.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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