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Parkinson : l'exercice physique, nouvel outil thérapeutique ?
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Selon une étude réalisée sur 762 patients par J. Eric Ahlskog, neurologue de la Mayo Clinic de Rochester (Minnesota, Etats-Unis), l'exercice physique pourrait améliorer la prise en charge de certains malades souffrant de Parkinson. Kinésithérapie et ergothérapie sont traditionnellement utilisées pour les stades avancés de la maladie de Parkinson. Dans les formes légères à modérées, en revanche, aucune amélioration de l’autonomie ou de la qualité de vie ne s’observe.
Pour J. Eric Ahlskog, "Il existe des preuves substantielles, bien qu’indirectes, qu’un exercice vigoureux régulier tel que le fitness ou l'aérobic peut avoir des effets neuroprotecteurs", écrit-il. En effet, des essais menés sur l’animal ont mis en évidence une augmentation de la production de protéines synaptiques et de neurones dans l’hippocampe, notamment.
Les travaux sur l’être humain concluent aussi à des effets positifs, souligne le neurologue : les régions cérébrales impliquées dans la cognition ont un volume plus étendu, le cortex gagne en connectivité. Les scores cognitifs des adeptes de l’activité physique sont également plus élevés. Ces derniers présentent moins souvent de maladies neurodégénératives du type Parkinson, démence et trouble cognitif léger.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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