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Parkinson : une approche plus simple de stimulation cérébrale
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Une méthode plus simple de stimulation électrique du cerveau que celles actuellement utilisées en neurochirurgie pourrait corriger les troubles moteurs (tremblements...) des formes évoluées de la maladie de Parkinson, selon une étude française sur l'animal paraissant jeudi dans la revue spécialisée Neuron.Mis au point sur des babouins, ce nouveau mode de traitement, basé sur une stimulation électrique à haute fréquence et bas voltage, est "peu invasive", c'est-à-dire avec une implantation des électrodes en surface du cerveau, au niveau du cortex moteur, et non en profondeur. Il devrait permettre de faire évoluer les traitements actuels et faciliter la prise en charge d'un plus grand nombre de patients, selon les auteurs de l'étude.
La technique actuelle de stimulation comporte des implantations profondes et ne s'adresse qu'à un nombre limité de patients, généralement ayant moins de 60 ans. "La démence et des troubles psychiatriques sont des contre-indications", a récemment souligné le Pr Yves Agid (Pitié-Salpêtrière, Paris). La stimulation améliore de façon durable le tremblement, la rigidité qui caractérise la maladie, et permet en outre de réduire le traitement médicamenteux, et donc les mouvements anormaux qui en sont la conséquence. "Une étude clinique pilote est prévue, dans les mois à venir, sur 10 malades", a indiqué à l'AFP le Dr Stéphane Palfi, neurobiologiste, co-auteur de ces travaux avec Philippe Hantraye, directeur de l'unité d'imagerie isotopique du service hospitalier Frédéric Joliot du CEA (Orsay, région parisienne) notamment. Elle permettra d'évaluer la bonne tolérance et l'efficacité de ce mode de stimulation chez des parkinsoniens à un stade avancé de la maladie, apparu en dépit du traitement oral usuel, mimant une substance chimique - la dopamine - manquant dans le cerveau. L'équipe de chercheurs et cliniciens envisagent par ailleurs de nouvelles perspectives thérapeutiques de cette stimulation de surface pour d'autres maladies neurologiques. La maladie de Parkinson touche 1,5 million de personnes en Europe, dont plus de 100.000 en France. Cette affection neuro-dégénérative, la plus fréquente après la maladie d'Alzheimer, est diagnostiquée en général vers la soixantaine, mais dans près de 10% des cas avant 40 ans.
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