Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Paludisme : un nouveau mécanisme de résistance identifié
- Tweeter
-
-
1 avis :
En Asie, on constate qu'une forte proportion d’échecs cliniques (jusqu’à 60 % dans certaines régions) recensés chez les patients traités par la combinaison dihydroartemsinine-pipéraquine, est due au fait que les parasites sont capables de résister aux deux molécules. Jusqu’ici, il avait été montré que la résistance à l’artémisinine était liée à la présence d’une mutation dans le gène K13 du parasite.
Une équipe franco-américaine vient d’identifier un marqueur moléculaire permettant de détecter les parasites responsables du paludisme résistants à la pipéraquine. En fait, lorsque les parasites associent cette signature et la mutation du gène K13 résistante à l’artémisinine, le risque d’échec au traitement de première intention est augmenté de 20 fois.
Cette découverte contribue à l’amélioration « des stratégies de surveillance et à la mise au point de traitements antipaludiques efficaces et adaptées à la situation épidémiologique ». Un moyen de renforcer la lutte contre cette maladie ne disposant aujourd’hui d’aucun vaccin. Car la crainte serait une propagation de cette résistance jusqu’en Afrique Subsharienne, continent le plus impacté par le paludisme. Déjà observé dans le passé, ce phénomène « serait une catastrophe et aurait des conséquences désastreuses en termes de santé publique ».
Rappelons qu'en dépit des progrès importants accomplis contre cette maladie depuis 10 ans, le paludisme touche chaque année 200 millions de personnes dans le monde et fait encore 438 000 morts par an. Et près de la moitié de la population mondiale (3,2 milliards d’individus) y est aujourd’hui exposée.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Vers un vaccin thérapeutique contre le cancer de l'ovaire
En 2020, 5.320 nouveaux cas de cancer de l’ovaire ont été enregistrés en France. On a également comptabilisé 3.935 décès liés à cette tumeur gynécologique. Ce qui en fait la 5ᵉ cause de mortalité ...
Cicatriser plus vite avec un hydrogel peptidique
Cicatriser plus rapidement est devenu un objectif prioritaire avec la hausse de prévalence des plaies chroniques, ou à retard de cicatrisation, une évolution liée à la fois au vieillissement des ...
Une nouvelle immunothérapie prometteuse contre le cancer colorectal avancé
Le cancer colorectal, ou intestinal, est le troisième cancer le plus répandu dans le monde et la deuxième cause de décès par cancer. Les traitements comprennent la chirurgie, la radiothérapie, la ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 144
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :