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Paludisme : deux percées importantes
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Une équipe australienne affirme mieux comprendre le fonctionnement du parasite, et un groupe international affirme être parvenu à créer un traitement complet avec deux cachets à prendre par jour, pendant trois jours, pour moins de 1 $. Des travaux réalisés à l'institut de recherche médicale Walter et Eliza Hall ont mené à la découverte de la façon dont le parasite plasmodium falciparum parvient à se camoufler pour éviter d'être identifié par le système immunitaire humain. Les scientifiques savent depuis 1996 que le parasite échappe au système immunitaire en déposant une protéine à la surface des globules rouges infectés, ce qui le rend indétectable. L'équipe australienne a découvert que le parasite utilisait 60 systèmes de dissimulation lors d'une sorte de cache-cache fatal pour l'humain. Dès que le système immunitaire parvient à identifier une protéine et commence à développer des anticorps, le virus développe une nouvelle forme de protéine.
La fondation à but non lucratif DNDI s'est associée au laboratoire pharmaceutique européen Sanofi-Aventis pour fabriquer un médicament qui pourrait rapidement sauver des millions de vies. La DNDI a mis au point une combinaison des deux molécules aujourd'hui recommandées par l'OMS pour traiter le paludisme : l'artésunate et l'amodiaquine. Ce « deux en un » facilite le traitement puisqu'un adulte n'aura que deux cachets à prendre contre huit actuellement. Autre innovation : la version pédiatrique peut être diluée dans l'eau. Sanofi-Aventis se charge de développer le produit, et aucun brevet ne protègera cette nouvelle formule, vendue à prix coûtant. Le paludisme, maladie parasitaire, est dû à des hématozoaires inoculés dans le sang par une piqûre de moustique. Elle est un fléau planétaire qui tue chaque année 1,5 à 2,7 millions de personnes, dont un million d'enfants de moins de 5 ans.
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- Publié dans : Médecine
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