Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
On sent aussi avec les yeux...
- Tweeter
-
-
1 avis :
Une équipe de recherche québécoise dirigée par Simona Manescu et Johannes Frasnelli (Université de Montréal) a montré pour la première fois que notre cerveau ne perçoit pas de la même façon une odeur selon que celle-ci est associée à une description positive ou négative au moment de sa perception…
Dans ces recherches, 50 participants ont été exposés à quatre arômes composés à partir d'huiles essentielles (pin, géraniol, cumin et fromage parmesan). Chaque odeur était associée de manière aléatoire à des mots positifs ou négatifs qu'ils devaient regarder sur un écran d'ordinateur. Les scientifiques ont ainsi pu constater que tous les participants avaient évalué positivement les quatre arômes lorsqu'ils étaient présentés avec leur étiquette positive et vice versa.
Ces expériences montrent également que tous les participants qualifiaient les odeurs de plaisantes et de comestibles - même celles qui n'étaient pas associées à des aliments consommables - lorsqu'elles venaient avec des étiquettes positives. À l'inverse, les mêmes odeurs étaient jugées déplaisantes et non comestibles lorsqu'elles étaient associées aux étiquettes négatives.
Comme le souligne Simona Manescu, "Nos travaux montrent clairement que la perception des odeurs est loin d'être objective et est fortement influencée par les informations visuelles que notre cerveau va découvrir et interpréter au moment de la perception olfactive. Il est donc possible de modifier la perception de la comestibilité d'une odeur, même si les étiquettes positives et négatives qui accompagnent les odeurs affichent des mots sans rapport avec l'alimentation".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Des chercheurs français identifient une nouvelle molécule potentiellement efficace contre la maladie d’Alzheimer
Un espoir peut-être dans la recherche d’un traitement pour stopper l'évolution de la maladie d’Alzheimer. Après huit années de recherches, les scientifiques du CNRS et de l’université de ...
Les éléphants communiquent entre eux avec des noms
Les éléphants s'appellent entre eux avec l'équivalent d'un nom propre à chaque individu, selon une étude basée sur l'observation de deux troupeaux sauvages au Kenya, publiée dans la revue Nature. ...
Le mécanisme cérébral de la dépression mieux compris
Des chercheurs ont découvert qu’un réseau cérébral – impliqué dans le système de récompense et de l’attention portée aux stimuli – est nettement plus important chez les personnes souffrant de ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 250
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :