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NTT DoCoMo a réussi une transmission en mobilité à 1.000 Mbit/s
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Le numéro un japonais des télécommunications mobiles, NTT DoCoMo, a annoncé être parvenu à transmettre des données sur réseau mobile à un débit de 1.000 Mégabits/seconde (Mbit/s) en déplacement à 20 km/heure, un débit dépassant 20 fois celui des meilleurs réseaux fixes ADSL. Cette expérimentation technique concluant de réseau de 4ème génération (4G) a eu lieu le 9 mai dernier au centre de recherches de NTT DoCoMo à Yokosuka (banlieue sud de Tokyo).
Le système mis en oeuvre repose sur des technologies et algorithmes développés ou optimisés par NTT DoCoMo, fer de lance mondial des technologies mobiles, et premier opérateur à avoir offert commercialement la 3G dès octobre 2001 au Japon. L'opérateur nippon dit être parvenu à obtenir ce résultat notamment grâce à une forte augmentation de l'efficacité spectrale (quantité de données transmises par bande de fréquence) à travers une combinaison de technologies. A l'instar du ministère japonais des Télécommunications (MIC) et de l'opérateur concurrent KDDI, NTT DoCoMo prévoit une exploitation commerciale des réseaux très haut débit mobiles de 4ème génération aux alentours de 2010. Les réseaux de téléphonie de troisième génération (3G) actuellement déployés offrent un débit théorique maximum de 0,3 Mbit/s à 2,1 Mbit/s, en fonction des technologies mises en oeuvre. NTT DoCoMo prévoit d'offrir commercialement en 2006 un débit de 14,4 Mbit/s, et de 30Mbit/s en 2007/2008, devançant ainsi tous ses homologues nationaux et étrangers.
Docomo n'est pas le premier à avoir atteint ce niveau de débit sur réseau mobile, puisque Siemens l'a devancé en décembre 2004. Le groupe allemand préfère lui tabler sur 2015 quant à l'arrivée des services 4G.
Dans les deux cas, le gigabit de données a été obtenu en utilisant des antennes multiples de type "MIMO" (Multiple Input, Multiple Output). La technologie MIMO est également destinée à améliorer les débits de réseaux sans fil de type Wi-Fi, dans le cadre du développement de la norme 802.11n qui doit succéder au 802.11g.
Son principe est de s'appuyer sur un grand nombre d'antennes, bien plus que pour la 2G ou la 3G, très proches physiquement les unes des autres. Chacune peut transmettre des flux de données différents, en empruntant un seul et même canal radio, et la même bande de fréquence.
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