Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Une nouvelle voie de recherche pour affamer les cellules cancéreuses
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs britanniques de l'Université de Southampton ont découvert une nouvelle molécule qui prive les cellules cancéreuses de l'oxygène indispensable à leur développement et leur dissémination.
Cette molécule cible un mécanisme baptisé HIF-1, utilisé par les cellules cancéreuses pour survivre en s'adaptant à de faibles niveaux d'oxygène.
Pour identifier cette molécule, les chercheurs ont eu massivement recours à la bioinformatique, ce qui leur a permis de passer en revue 3,2 millions de composés potentiels.
Dans un environnement pauvre en oxygène, le mécanisme interrupteur HIF-1 mobilise plusieurs centaines de gènes qui vont s'activer pour permettre aux cellules cancéreuses de survivre grâce à la formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui vont venir approvisionner la tumeur en oxygène et en nutriments.
Comme le souligne le docteur Ali Tavassoli, qui dirige ces recherches, "Nous avons trouvé un moyen de cibler un mécanisme clé dont les cellules cancéreuses ont absolument besoin pour survivre et nous espérons évidemment pouvoir développer rapidement des médicaments qui permettront de bloquer efficacement ce mécanisme et de détruire les tumeurs à la source."
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Cicatriser plus vite avec un hydrogel peptidique
Cicatriser plus rapidement est devenu un objectif prioritaire avec la hausse de prévalence des plaies chroniques, ou à retard de cicatrisation, une évolution liée à la fois au vieillissement des ...
Une avancée majeure contre le lupus...
Des chercheurs australiens de l'Université Monash ont annoncé une avancée décisive contre le lupus érythémateux, une maladie auto-immune chronique et invalidante qui touche 5 millions de personnes ...
Greffes : un rein de porc transplanté pour la première fois sur un patient vivant
C’est une nouvelle avancée scientifique majeure. Pour la première fois, des chirurgiens américains ont transplanté un rein de porc génétiquement modifié sur un patient vivant, s’est félicité jeudi ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 293
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :