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Une nouvelle option de traitement contre la maladie de Parkinson
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Une équipe française vient d’apporter la preuve qu’un médicament déjà utilisé pour traiter le diabète de type 2, le lixisénatide, permet de ralentir la progression de la maladie de Parkinson. Si de nombreux chercheurs à travers le monde tentent depuis longtemps de percer les secrets de cette pathologie neurodégénérative, les innovations thérapeutiques sont rares. Les résultats de cette nouvelle étude sont présentés comme une première mondiale.
L’essai clinique, financé en partie par le ministère français de la Santé, a été conduit sur 156 personnes âgées de 40 et 75 ans, en début d’évolution de la maladie. La moitié a reçu un placebo, et l’autre moitié le traitement, par injections sous-cutanées. Elles ont ensuite été régulièrement suivies par un professionnel évaluant par exemple leur marche, mouvement des mains, etc.
Au bout d’un an, le groupe ayant reçu le placebo a présenté une aggravation du score des symptômes moteurs de trois points, alors que le score du groupe traité par le lixisénatide est resté inchangé. Un résultat "modeste", selon l’étude, mais qui aurait pu être plus grand si les patients avaient été suivis plus longtemps, la maladie de Parkinson progressant lentement, a fait valoir le professeur Olivier Rascol.
Cette maladie neurodégénérative touche environ 10 millions de personnes dans le monde, dont 170 000 en France. Elle provoque en particulier des troubles de la motricité (tremblements, lenteur des mouvements…) et peut se révéler à terme très handicapante dans la vie quotidienne. Elle résulte de la disparition progressive dans le cerveau des neurones fabriquant la dopamine. Les médicaments qui existent aujourd’hui corrigent ce manque de dopamine, mais n’empêchent pas l’aggravation des symptômes au fil des ans, car ils ne s’attaquent pas à leur cause. « Ces résultats sont très positifs, car cela fait des décennies que l’on recherche des molécules qui pourraient avoir ce type d’effet neuroprotecteur », se réjouissent le Professeur Olivier Rascol, neuropharmacologue au CHU de Toulouse, et le Professeur Wassilios Meissner, neurologue au CHU de Bordeaux, qui ont codirigé l’étude.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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