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Une nouvelle molécule contre la Sclérose en plaques
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L’étude CARE-MS vient de montrer l’efficacité d’une nouvelle molécule contre la Sclérose en plaques : l’alemtuzumab. Cet anticorps monoclonal était en fait déjà connu sous le nom de Campath et ses effets sur la Sclérose en plaques avait été remarqués dès 1994 mais son utilisation avait été suspendue à cause de graves effets indésirables et réactions auto-immunes.
Cette nouvelle étude a porté sur 581 patients atteints de SEP, âgés en moyenne de 33 ans. L’alemtuzumab a été administré pendant un an à un groupe de 386 malades et un autre groupe a reçu de l’interféron ? 1a à la dose classique de 44 µg, 3 fois par semaine.
Résulat : une diminution du nombre de poussées sous alemtuzumab de 55 % sur un an et de 78 % sur deux ans, contre seulement 59 % sous interféron. En revanche, aucune différence n'a été observée quant à la progression du handicap.
S'agissant des effets secondaires, ils sont réels mais restent accceptables, compte tenu du bénéfice thérapeutique observé : 3 % des patients sous alemtuzumab ont eu des réactions sévères lors de la perfusion, 16 % une infection herpétique cutanée et 18 % des troubles thyroïdiens.
Article rédigé par Mark FURNESS pour RTFlash
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