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Une nouvelle molécule contre les effets de l'âge...
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Selon les chercheurs, les cellules sénescentes contribuent d’une façon générale au vieillissement car elles n’assurent plus leurs fonctions de réparation des tissus. Elles contribuent aussi au développement de certaines maladies, comme les maladies cardio-vasculaires, l’arthrite, le diabète. Le fait de les éliminer serait donc bénéfique pour l’organisme.
L’équipe de chercheurs de Rotterdam (Pays-Bas) dirigée par Peter de Kaiser a développé la molécule d’intérêt FOXO4. Il s’agit d’un peptide qui va en quelque sorte pousser les cellules sénescentes à se suicider. Débarrassées de ces cellules sur le déclin, l’organisme des souris n’en a alors semblé que plus jeune : les rongeurs étaient plus minces, leur fourrure plus dense, les fonctions rénales améliorées. En outre, le peptide agit tout en épargnant les cellules saines.
Plus précisément, les conséquences de l’action du peptide seraient de restaurer l’homéostasie au sein des tissus biologiques (globalement, leur équilibre) ou encore la réponse envers les agents chimiotoxiques. Les chercheurs pointent que la molécule pourrait être utile dans les cas de personnes qui ont subi des traitements médicaux ayant justement altéré leur homéostasie (comme une chimiothérapie) ou tout simplement dans les cas classiques de vieillissement cellulaire.
L’étude n’est pas sans faire écho aux travaux publiés précédemment dans Cell en décembre 2016, également menés sur des souris. Des chercheurs américains ont, en effet, réussi à rajeunir de vieux rongeurs en reprogrammant leurs cellules. Les scientifiques avaient constaté que les signes de vieillesse avaient en effet quasiment disparu et certains organes des souris, comme la peau, le cœur ou les reins, se sont améliorés. Cette technique qualifiée de révolutionnaire était elle aussi encore loin d’être utilisable chez l’Homme.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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