Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Une nouvelle molécule anti-inflammatoire pour mieux traiter l'asthme
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs de l'Hôpital Brigham and Women (BWH) de Boston ont découvert une molécule qui contrôle les cellules responsables de la diminution de l'inflammation des voies respiratoires chez les patients atteints d'asthme, et leur découverte pourrait conduire à de nouveaux traitements bien plus efficaces pour les 300 millions de personnes asthmatiques dans le monde.
La molécule, baptisée lipoxine A4, joue un rôle-clé dans le contrôle de la réponse inflammatoire. Elle accomplit cette mission de deux façons en utilisant deux différents types de cellules immunitaires. D'une part, elle stimule les cellules tueuses naturelles pour qu'elles détruisent les cellules éosinophiles. D'autre part, cette molécule bloque également 2 types de cellules lymphoïdes impliquées dans l'inflammation en empêchant la sécrétion de molécules de signalisation cellulaire appelées interleukine-13.
Ces chercheurs ont travaillé sur les poumons et le sang de 22 sujets souffrant d'asthme. Ils ont pu montrer le rôle important joué par les cellules tueuses immunitaires et les deux types de cellules lymphoïdes dans l'inflammation bronchique chez les participants affectés par une forme sévère d'asthme.
"La plupart des patients atteints d'asthme sévère ont une inflammation chronique des voies respiratoires qui finit par être très invalidante malgré les traitements disponibles", souligne le Professeur Levy. Il ajoute que "Ces travaux dévoilent de nouvelles cibles cellulaires qui régulent l'inflammation, ce qui permettra le développement de nouveaux médicaments à base de lipoxine pour diminuer l'inflammation chronique de l'asthme mais aussi d'autres maladies. "
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Les lipides et le diabète sont étroitement liés
Si le sucre est le coupable le plus souvent désigné dans le développement du diabète de type 2, mieux comprendre le rôle des graisses s’avère également essentiel. En analysant les profils sanguins ...
Une analyse ADN inédite chez les primates éclaire notre propre évolution humaine
Des chercheurs américains de la Penn State University sont parvenus à séquencer les chromosomes X et Y de cinq espèces de grands singes : les chimpanzés, bonobos, gorilles, singes de Bornéo et ...
Les fumeurs génétiquement inégaux face au cancer du poumon
De nouveaux travaux scientifiques révèlent que le patrimoine génétique confère une protection plus ou moins importante face au cancer du poumon induit par la fumée de cigarette. En cause : ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 307
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :