RTFlash

Matière

Une nouvelle méthode pour capturer le méthane

Les scientifiques du Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL) et de l'université de Californie à Berkeley ont mis au point une nouvelle méthode de capture du méthane, deuxième gaz à effet de serre le plus important émis par l'homme dans l'atmosphère.

Le méthane, qui contribue déjà pour au moins un quart au réchauffement climatique mondial, préoccupe de plus en plus les responsables économiques et politiques en raison de l'augmentation des émissions de ce gaz, liée notamment à la montée en puissance de l'exploitation du gaz de schiste ainsi qu'à la fonte du permafrost en Arctique.

Ces chercheurs (Amitesh Maiti, Roger Aines et Josh Stolaroff du LLNL, Berend Smit, Jihan Kim et Li-Chiang Lin à Berkeley) ont montré que certaines zéolithes nanoporeuses (minéraux appartenant à la famille des silicates), et notamment une zéolithe baptisée SBN, étaient capables, grâce à leur structure atomique très particulière, de piéger efficacement le méthane.

Le méthane est un gaz à effet de serre environ 25 fois plus puissant que le CO2 à volume égal. Selon les scientifiques, il suffirait qu'1 % du méthane emprisonné dans les sols gelés de notre planète soit libéré pour produire un réchauffement équivalent à celui provoqué par l'ensemble des émissions de CO2 dans l'atmosphère depuis la révolution industrielle.

Les émissions humaines de méthane proviennent de nombreuses sources, parmi lesquelles la production d'hydrocarbures et de gaz naturel, l'élevage, la fermentation des déchets et de la biomasse, le traitement des eaux usées et certaines productions agricoles comme la culture du riz. 

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

LLNL

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Recommander cet article :

back-to-top