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Nouvelle étude suédoise sur Facebook

Facebook a révolutionné nos modes de communication. Nous utilisons désormais ce service de mise en réseau social pour être en contact avec nos amis et notre famille, jouer à des jeux en ligne ou suivre les derniers développements de l'actualité.

Mais combien d'heures par jour passons-nous dessus ? Une nouvelle étude suédoise a démontré que la moyenne de temps en ligne était de 75 minutes pour les utilisateurs, avec 81 minutes pour les femmes et 64 pour les hommes. Les données montrent également que les personnes ayant un faible niveau de scolarité et à revenus faibles passent le plus de temps sur Facebook et sont moins heureux et satisfaits de leur vie. Sous la direction de l'université de Göteborg, l'étude a identifié un lien important entre les femmes passant du temps sur Facebook et le bien-être. Ce n'est pas le cas pour les hommes.

En général, 1000 sujets ont été évalués dans ce que les chercheurs considèrent comme la plus grosse étude sur Facebook. Les données suggèrent que Facebook est une activité créant une dépendance; en effet 85 % des sujets expliquent que Facebook fait désormais partie de leur vie quotidienne. Près de 50 % des sujets de l'étude déclaraient qu'être au courant des derniers développements et événements de l'actualité ne serait pas aussi facile si Facebook ne faisait pas partie de leur vie. Près de 25 % expliquent qu'ils se sentaient mal s'ils ne se connectaient pas sur le site régulièrement.

«L'étude nous enseigne que Facebook est utilisé comme outil de contact avec ses amis et ses proches, ainsi qu'en tant qu'interface personnel, dans lequel les utilisateurs montrent leurs côtés positifs», commentent les auteurs de l'étude. «Mais c'est également là que réside le danger. Lorsque les utilisateurs comparent leur vie à celles d'autres personnes ayant des relations heureuses et des carrières professionnelles réussie, ils sentent que leur vie est moins réussie.»

Le nombre de connexions au site par jour est de 6,1, et 70 % d'entre eux se connectent dès qu'ils allument leur ordinateur. Plus de deux tiers des jeunes utilisent Facebook pour faire passer le temps, tandis que 38 % des sujets ont révélé des informations négatives dans leurs statuts. Plus de la moitié des sujets utilisent Facebook pour diffuser des informations et leurs connaissances. «Facebook prend l'allure d'une habitude inconsciente», commente Leif Denti, étudiant en doctorat de l'université de Göteborg et auteur de l'étude. «La majorité des interrogés se connectent à chaque fois qu'ils lancent le navigateur Internet. Cela pourrait se transformer en addiction.»

Des sujets mâles, 33 % expliquent qu'ils provoquent d'autres sur Facebook, contre 20 % des femmes. Près d'un quart des personnes interrogées utilisent Facebook pour se vanter.

«Facebook est un outil social utilisé pour gérer les relations avec les amis et la famille», commente M. Denti. «Mais les utilisateurs ne racontent pas tout, ce qu'ils partagent correspond à des événements importants, positifs, ou lorsqu'ils se sentent bien. Seuls 38 % partagent des émotions et des événements négatifs.»

Cordis

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