Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Une nouvelle avancée dans la compréhension génétique du développement cérébral
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs de l'Institut de recherche Scripps, en Floride, dirigés par Gavin Rumbaugh, ont montré qu'une mutation d’un gène unique, le gêne SYNGAP1, au cours du développement précoce de l’enfant peut entraîner des troubles cognitifs et comportementaux tout au long de la vie.
Ces travaux montrent que la perte d’une seule copie de ce gène peut perturber un mécanisme-clé, impliqué dans la régulation de la plasticité cérébrale qui permet les interconnexions neuronales.
Ces recherches montrent également que la perte d’une seule copie de ce gène provoque le développement intempestif et prématuré de synapses au cours des premières semaines suivant la naissance.
Cette maturation précoce repose sur un équilibre délicat, pendant la phase de développement cérébral, entre l’excitabilité des cellules cérébrales dans l’hippocampe et leur inhibition. Selon les chercheurs, une perturbation de cet équilibre pourrait sensiblement augmenter le risque de troubles cognitifs et comportementaux tout au long de la vie, chez certaines personnes.
L'étude montre également que le gène impliqué dans ce mécanisme, le SYNGAP1, joue également un rôle important dans la régulation synaptique et son disfonctionnement augmente considérablement le risque d’autisme et de déficience intellectuelle sévère.
Selon ces travaux, il serait donc possible, en prévenant les dommages causés par les mutations de SYNGAP1, de minimiser les troubles cognitifs liés à une déficience de plasticité du cerveau.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une chimiothérapie séquentielle améliore la survie du cancer du pancréas métastatique
En traitement de première intention du cancer du pancréas métastatique, l’administration de FOLFOX en alternance avec Nab-P/Gem, traitement de référence actuel, permet d’améliorer significativement ...
L’embryon humain doit son premier changement de forme à la contraction de ses cellules
Chez l’espèce humaine, la compaction des cellules embryonnaires est une étape cruciale au bon développement de l’embryon. Le quatrième jour après la fécondation, les cellules se rapprochent les unes ...
FIV : un nouveau traitement augmente les chances d'implantation de l'embryon
Une étude européenne regroupant des chercheurs espagnols, tchèques et polonais a révélé de bons résultats d’implantation d’embryon avec l’usage d’un médicament non hormonal, qui agit sur l’endomètre,...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 361
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :