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Une nouvelle approche pour la sclérose en plaques
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Une nouvelle thérapie qui permet d'éliminer les lymphocytes T dirigés contre la myéline a été testée avec succès chez le singe. Selon le NIH (National Institue of Health), cette approche contre la sclérose en plaques et d'autres maladies auto-immunes pourrait être envisagée chez l'homme. Ces travaux ont été conduits par l'équipe de Michael Lenardo du Laboratoire d'Immunologie du National Institute of Allergy and Infectious Disease (NIAID). Le Dr Lenardo souligne que les traitements immunosuppresseurs actuels ont un effet global sur le système immunitaire et sont associés à des effets toxiques non négligeables. "Ce nouveau traitement, nommé immunothérapie antigène-spécifique, cible spécifiquement les lymphocytes T qui entraînent la maladie. A priori, il ne devrait pas entraîner de tels effets secondaires", explique Lenardo. Ses résultats seront publiés dans l'édition du 1° février du Journal of Immunology. Ce principe d'immunothérapie est fondé sur la réaction des lymphocytes T à certaines protéines qui composent la gaine de myéline. L'exposition à une faible quantité de ces protéines induit une activation des lymphocytes T contre la gaine de myéline. Au contraire, une surexposition à l'antigène déclenche une auto-destruction de ces lymphocytes T. Ainsi, introduire de larges quantité de protéines de myéline dans le corps devrait éliminer les lymphocytes T problématiques et stopper la maladie", poursuit Lenardo. Cette hypothèse a été testée chez 9 neuf singes (ouistitis). Une injection adéquate de protéines de myéline a induit chez les singes une maladie similaire à la sclérose en plaques chez l'homme. Les singes ont été répartis en suite en 3 groupes : 3 ont reçu une forte quantité du même antigène, 3 une quantité modérée et les trois derniers n'ont rien reçu. Après une période d'observation de 105 jours, les singes non-traités présentaient les symptômes cliniques de la maladie. Les symptômes étaient présents chez deux singes qui avaient reçu une dose modérée, mais leur apparition était retardée. Au contraire, aucun des singes ayant reçu une dose élevée d'antigène ne présentait les symptômes de la maladie. Ces résultats étaient confirmés par un examen IRM du cerveau des singes. Des lésions importantes de la gaine de myéline ont été observées chez les singes non traités et ceux qui avaient reçu une dose modérée. Les lésions étaient mineures dans le troisième groupe et montraient que le processus avait été largement ralenti. Aucun effet secondaire majeur n'a été noté.
Caducée : http://www.caducee.net/breves/breve.asp?idp=1&idb=1882
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- Publié dans : Médecine
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