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Un nouveau traitement plus efficace contre le cancer de la prostate métastasé

Deux études – PROSPER et SPARTAN – qui ont été présentées à l’occasion du congrès Genitourinary Cancers Symposium (GUSC) 2018, ont montré que les inhibiteurs des récepteurs aux androgènes pourraient enfin permettre de proposer une prise en charge active chez les patients traités de façon radicale (chirurgie ou radiothérapie) pour un cancer de la prostate mais qui présentent un échappement biologique (doublement du PSA en moins de 10 mois) en dépit d’une castration chimique.

Les études PROSPER et SPARTAN ont évalué l’intérêt de deux molécules de la famille des inhibiteurs de la voie de signalisation aux androgènes utilisables par voie orale. La première, PROSPER, était fondée sur l’utilisation de l’enzalutamide, molécule qui a déjà obtenu l’AMM en France en 2015 dans une indication précise : les cancers métastatiques de la prostate résistant à la castration chez des patients asymptomatiques.

La seconde évaluait l’intérêt d’un nouveau venu dans cette classe thérapeutique, l’apalutamide. Les résultats des deux essais sont concordants : les anti-androgènes peuvent être utilisés bien plus tôt dans le cours de la maladie que ce qui était recommandé jusqu’à présent.

En effet, ils permettent une réduction du risque relatif de développement de métastases à distance ou de décès de plus de 70 %, et améliorent la survie sans métastases d’au moins 20 mois, en comparaison du placebo. Les deux essais ont été suspendus prématurément après l’analyse des résultats préliminaires en raison du bénéfice spectaculaire obtenu dans les bras traitement actif. Les anti-androgènes peuvent être utilisés bien plus tôt dans le cours de la maladie que ce qui était recommandé jusqu’à présent.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NEJM

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