Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Un nouveau traitement contre le cancer du pancréas
- Tweeter
-
-
5 avis :
Selon une étude publiée par des chercheurs de l'Université de médecine de Tel-Aviv, en Israël, un nouveau traitement utilisant une phénanthridine PJ34 modifiée pourrait détruire les cellules cancéreuses du pancréas jusqu'à 90 %, après deux semaines d'injections quotidiennes.
La recherche, dirigée par la professeure Malka Cohen-Armon et son équipe de la faculté de médecine de l'Université de Tel-Aviv, en collaboration avec l’équipe de la Docteure Talia Golan du Centre de recherche sur le cancer du Centre médical Sheba, a récemment été publiée dans la revue biomédicale Oncotarget.
Lorsque la molécule PJ34 est injectée au malade par voie intraveineuse, elle entraîne l’autodestruction des cellules cancéreuses au cours de la mitose (division d'une cellule mère en deux cellules filles strictement identiques génétiquement).
Le traitement a été testé sur des souris pendant un mois, mais après seulement 14 jours d'injection, il a été constaté « une réduction de 90 % des cellules cancéreuses », a déclaré Cohen-Armon au Jerusalem Post. « Cette molécule provoque une anomalie lors de la division des cellules cancéreuses, provoquant une mort cellulaire rapide ; elle ne semble entraîner aucun effet secondaire important chez les souris traitées », a-t-elle déclaré.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Immunothérapie : combiner les données pour mieux prédire l’efficacité
Dans la grande majorité des cancers du poumon (plus précisément dans les cancers du poumon non à petites cellules), l’immunothérapie est prescrite en première ligne pour 85 % des patients. Or, ...
Maladie d’Alzheimer : comment le stress cellulaire active la neurodégénérescence
Des recherches de l’Advanced Science Research Center (CUNY ASRC), aux Etats-Unis, ont montré que le stress cellulaire dans le cerveau est capable d'activer un mécanisme déclencheur de ...
Le niveau de scolarité est lié à un vieillissement plus lent et à une longévité accrue
Une étude réalisée par l'Université Columbia montre que les participants à la Framingham Heart Study qui ont atteint des niveaux d'éducation plus élevés ont eu tendance à vieillir plus lentement et ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :