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Un nouveau pas vers les xénogreffes
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La société britannique à l'origine de la brebis clonée Dolly a annoncé le 11 avril le clonage des premiers porcelets transgéniques, un nouveau pas vers la création "d'usines animales" produisant des organes destinés à être greffés sur l'homme. Des cochons avaient déjà été clonés l'année dernière, mais cette fois un nouveau pas a été franchi car les cinq porcelets reproduits sont porteurs d'un "marqueur génétique" étranger qui a été introduit dans leur ADN, a expliqué PPL Therapeutics. Il s'agit d'une "première mondiale", a souligné la compagnie, basée à Edimbourg (Ecosse). Cette modification génétique est importante parce qu'elle constitue une étape vers ce qui représentera peut-être un jour une véritable "banque" d'organes d'animaux pouvant être greffés sur l'être humain sans risque de rejet. En effet, certains organes d'animaux - de cochons notamment - très proches de ceux des humains, ont le défaut de contenir un gène provoquant leur rejet du corps humain en cas de greffe. En réussissant à créer le même organe animal, mais débarrassé de ce gène responsable des rejets, les scientifiques franchiraient une étape considérable. Tout en reconnaissant n'en être pas encore là, PPL Therapeutics a estimé que le clonage des cinq porcelets transgéniques, réalisé dans un laboratoire de Blacksburg, en Virginie (USA), "démontrait la faisabilité" d'un tel projet aux potentialités considérables. La xénotransplantation, la greffe d'organes d'une espèce à une autre, constitue "la seule solution à court terme pour résoudre la pénurie mondiale d'organes", a souligné la compagnie. Des valves de coeur de porc sont déjà utilisées chez l'homme depuis près de 30 ans et "près de 24 tissus conjonctifs (peau, os), d'origine porcine ou bovine, sont couramment employés en médecine humaine. La transplantation d'organe d'un animal sur l'humain permettrait "de disposer d'un organe en bon état au moment exact où on le désire: on supprimerait les mois d'attente pendant lesquels la santé (du patient) se détériore et les situations d'intervention en urgence, parce qu'un organe est brusquement disponible. Selon PPL Therapeutics, des essais cliniques pourraient démarrer "dans 4 à 5 ans". PPL était déjà mondialement connu pour avoir participé avec les scientifiques de l'institut écossais Roslin à la création de Dolly, la première brebis clonée à partir d'une cellule adulte d'un mammifère en 1997.
Brève rédigée par @RT Flash
BBC :
http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_1272000/1272655.stm
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- Publié dans : Médecine
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