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Un nouveau dispositif pourrait améliorer la détection du cancer

Des chercheurs de l’Université de Colombie Britannique ont mis au point une technique qui permet d’isoler les cellules cancéreuses qui se sont échappées de la tumeur et pourrait bientôt améliorer le diagnostic et le traitement du cancer. Le procédé, simple, implique un dispositif spécial qui comprime les cellules dans un échantillon de sang à travers de minuscules entonnoirs qui poussent alors les cellules cancéreuses et les cellules sanguines en des flux distincts en fonction notamment de leurs différences de taille.

« Les cellules tumorales circulantes, cellules qui se retrouvent dans le sang avec un potentiel de propagation dans d’autres tissus, sont extrêmement utiles pour évaluer la maladie et ainsi choisir le traitement le plus approprié », a déclaré le Professeur Hongshen Ma. « Ces cellules sont particulièrement importantes dans le cancer de la prostate, où les métastases sont typiquement dans l’os, et pour lequel les biopsies s’avèrent difficiles, voire impossibles. »

Cette technique repose sur l'utilisation des microfluides, flux de liquides circulant dans des canaux plus petits qu’un cheveu humain. Le dispositif microfluidique conçu par son équipe capture les cellules en fonction de leur structure interne. Il s’agit donc d’une analyse mécanique plutôt que chimique du sang. Le dispositif a d’abord été testé sur des échantillons de sang auxquels on a ajouté des cellules cancéreuses. Il a ensuite été utilisé pour analyser les échantillons sanguins provenant de 20 patients atteints du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration -une forme avancée de cancer- ainsi que de 4 personnes en bonne santé.

« Dans la première expérience, le dispositif a été capable de capturer plus de 90 pour cent des cellules », a noté le Docteur Kim N. Chi, Directeur de la recherche clinique à l’agence provinciale de recherche contre le cancer. « Plus important encore, dans les échantillons de patients, le dispositif a capturé environ 25 fois plus de cellules cancéreuses et a produit moins de faux positifs qu’avec un système CellSearch classique. »

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

UBC

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