Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Un nouveau biomarqueur de la dépression
- Tweeter
-
-
0 avis :
Les chercheurs de l'Université d'Alabama à Birmingham aux Etats-Unis ont montré que des quantités d'un microARN, le « miR-124-3p » (molécule proche de l'ADN) sont significativement plus élevés dans le cerveau des rats génétiquement modifiés dépressifs, dans les cerveaux post-mortem d'humains diagnostiqués avec dépression et dans le sérum sanguin de patients vivant avec une dépression majeure.
La même équipe avait déjà démontré qu'un ensemble de miARNs semblaient régulés de manière coordonnée dans le cortex préfrontal du cerveau des patients dépressifs. Le cortex préfrontal, zone de contrôle de la fonction exécutive du cerveau, est impliqué de manière critique dans la réponse au stress, et la régulation des glandes endocrines connues sous le nom de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.
La glande surrénale produit l'hormone de stress cortisol chez l'homme et la corticostérone chez les rongeurs. Ici, les chercheurs constatent, à nouveau, que des rats traités avec la corticostérone pour être modèles de dépression, présentent un dérèglement global de ce groupe de miARNs dans le cortex préfrontal : le miARN qui apparait le plus touché est le « miR-124-3p ». Ce microRNA - miR-124-3p - est donc une cible thérapeutique potentielle pour le développement de nouveaux médicaments et pourrait devenir un biomarqueur pour la pathogenèse de la dépression.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
SLA : découverte d'une voie clé qui déclenche la neurodégénérescence
La sclérose latérale amyotrophique (SLA), plus connue sous le nom de maladie de Charcot, se caractérise par une paralysie progressive à l’issue fatale « après 3 à 5 ans d’évolution en moyenne », ...
Des chercheurs identifient la zone du cerveau impliquée dans le contrôle de l'attention
L’un des traitements possibles de la maladie de Parkinson est la stimulation cérébrale profonde du noyau sous-thalamique – région du cerveau impliquée dans le contrôle moteur. Cette technique ...
La stimulation cérébrale non invasive peut modifier un mécanisme cérébral spécifique lié au comportement humain
La maladie d'Alzheimer évolue de manière très différente de ce que l'on pensait auparavant. Pour la première fois, des chercheurs de l'Université du Minnesota Twin Cities ont montré qu'une ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 199
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :