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NUMERO 982 |
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Edition du 04 Janvier 2019
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Edito
L’agrivoltaïque : un formidable potentiel pour l’énergie solaire…et l’agriculture
Cher Lecteur, Chère Lectrice, A l'aube de cette année nouvelle, ma petite équipe et moi-même vous présentons nos vœux les meilleurs et les plus sincères pour 2019. En cette année, nous fêterons le n° 1000 de notre Lettre hebdomadaire, ce qui fera de RT Flash l'une des plus anciennes lettres électroniques dédiées à la Recherche et aux Nouvelles Technologies en France. Merci pour votre confiance. Bien Cordialement
René TREGOUET
Sénateur Honoraire Président Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat Rédacteur Chef de RT Flash
Lorsqu’il présenta en 1981 son concept d’agrivoltaïsme, qui consiste à utiliser le même terrain pour assurer une production agricole et produire de l’énergie électrique, à partir de panneaux solaire surélevés, Adolf Goetzberger, fondateur du Fraunhofer ISE ne se doutait pas que presque 40 ans plus tard, cette innovation viendrait bouleverser le paysage énergétique et donner à l’énergie solaire un nouveau souffle.
C’est pourtant ce qui est en train de se passer. Avec l’apparition, il y a quelques années, des premiers panneaux solaires bifaces performants, qui captent non seulement le rayonnement solaire direct qui arrive sur la face avant, mais aussi le rayonnement réfléchi sur la face arrière (avec un rendement de conversion pouvant atteindre plus de 25 %), ce concept a pris un réel essor et connaît depuis peu un succès croissant.
Outre-Rhin, la communauté agricole Demeter de Heggelbach a inauguré il y a deux mois une ferme solaire agrophotovoltaïque de 194,4 kWc. Il s’agit d’un projet pilote conçu pour démontrer la faisabilité et la viabilité du couple agriculture et production d’énergie sur un même espace. Cette expérimentation d’agrophotovoltaïque part d’un constat simple : le coût des systèmes photovoltaïques dans les zones ouvertes est en baisse constante et les installations de grandes tailles devraient donc être rentables selon les experts d’ici 5 ans, sans le soutien financier du gouvernement.
Afin d’optimiser les rendements de ce projet, l’installation de 0,5 ha est composée des panneaux solaires bifaces. Les cellules solaires bifaces présentent le grand avantage de pouvoir capter à la fois le rayonnement solaire direct arrivant sur la face avant, mais aussi le rayonnement réfléchi par la face arrière. "Nous avons actuellement un rendement supérieur de 8 % à celui des panneaux traditionnels", souligne Stephan Schindele, chef de projet à l’ISE.
Les panneaux solaires sont posés sur des armatures surélevées, afin de permettre le passage des engins agricoles. L’espace entre les panneaux est également un peu plus important que sur des champs photovoltaïques habituels, afin de laisser passer suffisamment de lumière pour la photosynthèse. Ensuite, le succès d’une telle installation dépend du lieu d’implantation et du type de projet agricole qui l’accompagne. L’exploitant doit en effet bien choisir ses types de cultures et les répartir judicieusement, en tenant compte des caractéristiques propres aux différents fruits et légumes cultivés. Ainsi les pommes de terre et les épinards ne semblent pas affectés par une ombre importante, alors que le maïs et le blé ont en revanche besoin de beaucoup de lumière.
Ce concept très prometteur présente l’immense avantage de ne pas mettre en compétition pour l’usage des sols entre valorisation énergétique (biomasse, bioéthanol pour les carburants, photovoltaïque) et production alimentaire.
En France, le programme Sun'Agri vise à faire cohabiter dans un système « agrivoltaïque une activité agricole avec une centrale électrique solaire. Les fermes photovoltaïques utilisent également des panneaux bifaces inclinables à 4,50 mètres de haut, pour permettre le passage des engins et robots agricoles. L’installation est conçue pour pouvoir contrôler finement et en temps réel l'ensoleillement et l’ombrage en fonction des besoins de la plante, ce qui permet de réduire les besoins en eau de 30 %.
Le programme lancé en 2009 a été testé avec succès sur du blé, des radis, des laitues ou encore de la vigne... Sun'Agri entre aujourd'hui dans sa troisième phase avec le premier démonstrateur mondial au domaine de Nidolères, dans les Pyrénées Orientales. Et dans les trois prochaines années, une vingtaine d’installations similaires seront déployées dans le quart sud-est de la France, pour un investissement de 30 millions d'euros. C'est la société Optimum Tracker qui a conçu les structures porteuses et mobiles, capables de déployer leur ombre sur 100 % de la surface du champ ou au contraire de se relever pour limiter l'ombre portée à l'épaisseur des panneaux, de manière à s'adapter en permanence aux conditions météorologiques.
Ces projets agrivoltaïques concernent la viticulture et l'arboriculture (abricots, pêches, nectarines...), mais aussi l'horticulture et le maraîchage, car les panneaux solaires peuvent également s'adapter à la culture sous serre et être alors utilisés pour contrôler la température, la luminosité et l’humidité. Non contents de produire de l’énergie propre et d’économiser des quantités importantes d’eau, ces systèmes peuvent également permettre, grâce à une gestion numérique fine, de contrôler la vitesse du mûrissement, l'étalement de la production et les qualités organoleptiques des fruits et légumes.
En juin dernier, le fabricant de panneaux solaires Reden Solar et l’EARL Guerivel, établie à Saulce-sur-Rhône (Drôme), ont conclu un partenariat « agrivoltaïque » sur plus de 2 hectares au nord de Montélimar. Une serre d’une surface de 21 100 m² a été construite pour accueillir la culture de kiwis sous abri. Cette installation-pilote doit permettre à la fois de protéger les kiwis, fruits fragiles, des aléas climatiques, de stabiliser le taux d’humidité, mais surtout de réduire les risques d’attaque par la bactérie PSA, une bactérie dévastatrice qui colonise les branches de kiwis qui ont été fragilisées par des vents trop forts. Sur le plan énergétique, cette installation innovante devrait produire environ 2000 MWh d’électricité verte par an, de quoi satisfaire (hors chauffage) les besoins de plus de 800 ménages.
Début novembre l’agrivoltaïque a franchi une nouvelle étape avec la mise en service de la première centrale agri-voltaïque sur vigne au monde, à Tresserre, dans les Pyrénées-Orientales pour un montant de 4 M€. Il s’agit selon SUN’R, à l’origine du projet, "d’une innovation de rupture avec ce premier démonstrateur capable de combiner agriculture et énergie solaire". Là encore, le type de panneau retenu agit comme des persiennes et peut être plus ou moins obturé, en fonction des besoins de la plante en ensoleillement.
Concrètement, ce projet-pilote s'étale sur 7,5 hectares d’une ancienne parcelle en friche sur le domaine familial de Nidolères en appellation Roussillon. Sur cette surface, 28 600 plants de vigne ont été plantés et irrigués, en mai dernier. 4,5 ha sont équipés de panneaux photovoltaïques surélevés à 4,5 mètres du sol. Trois autres hectares servent de culture témoin. Les panneaux peuvent s’effacer en pivotant pour offrir le maximum d’ensoleillement, ou produire, si nécessaire, une ombre presque totale. Dans ce cas précis, l’enjeu est de diminuer pour la vigne le stress hydrique en protégeant les grappes et donc ralentir le mûrissement du raisin afin de mieux maîtriser la fermentation alcoolique.
Ce concept d’agrivoltaïque peut également être étendu aux serres, même si cette transposition exige la maîtrise de nombreux paramètres. Tenergie a inauguré, le 25 octobre 2017, une serre photovoltaïque de nouvelle génération qui couvre 33 000 m2 dans une exploitation de Mallemort (Bouches-du-Rhône). La structure se compose d’une toiture en polycarbonate ondulé fixé sur une armature métallique. Ce matériau diffuse une lumière uniforme et évite les pans d’ombre sur les plantations. Les panneaux solaires ont été installés uniquement sur les versants de la couverture exposée au sud et le polycarbonate ondulé permet la diffusion d'une lumière uniforme et évite les zones d’ombre sur les plantations.
Basée à Meyreuil, à côté d’Aix-en-Provence, Tenergie est persuadée que ce concept agrivoltaïque recèle un immense potentiel, surtout dans une région comme Paca qui possède un des niveaux d’ensoleillement des plus élevés d’Europe, mais dont l’alimentation électrique dépend à 56 % de l’importation d’énergie depuis le réseau national. Pour ce projet de Mallemort, Tenergie a réalisé entièrement l’investissement de 4 millions d’euros nécessaire à la construction de la serre. En contrepartie, l’entreprise vend à EDF la totalité de la production, soit 3,1 GWh/an. Sachant que le chiffre d’affaires annuel attendu est de l'ordre de 350 000 euros, le retour sur investissement devrait être d'environ onze ans.
Fin 2018, on estime que le secteur agricole contribuera à la production de 22 % des énergies renouvelables en France, et plus de 50 000 exploitations agricoles participent déjà à la production d’énergies renouvelables, dont 15 000 via le photovoltaïque. Boostée par les avancées technologiques, la part de l’agrisolaire devrait encore doubler au cours de huit prochaines années et cela d’autant plus que le coût de production moyen de l’électricité photovoltaïque a connu depuis dix ans une diminution spectaculaire, bien plus importante que celle de n’importe quelle autre source d’énergie.
En effet, selon une étude publiée le 11 novembre dernier et réalise par la très sérieuse banque d'investissement Lazard, la baisse réelle du coût des énergies renouvelables a été largement sous-estimée et les rend désormais aussi compétitives que l'exploitation des ressources fossiles. Selon ce rapport, le coût moyen du mégawattheure éolien - hors subventions - a été divisé par plus de trois entre 2009 et 2018, pour passer de 135 à 42 dollars. L'écart est encore plus saisissant pour l'énergie solaire, avec un coût moyen divisé par huit de l'énergie produite par les fermes photovoltaïques, de 359 dollars en 2009 à 43 dollars aujourd'hui. Selon l'étude, cette baisse considérable des coûts de production des énergies propres résulte à la fois d'une diminution des coûts logistiques, une amélioration des technologies et une compétition accrue entre les acteurs ».
Dans cette étude, Lazard estime les coûts de production d'un nouveau parc éolien terrestre entre 14 et 47 dollars par mégawattheure. Pour uns installation photovoltaïque nouvelle, cette fourchette est comprise entre 32 et 41 dollars. Par comparaison, pour une centrale à charbon dont la construction a déjà été amortie, le mégawattheure oscille entre 27 et 45 dollars, tandis qu'il va de 24 à 31 dollars pour une centrale nucléaire.
En France, une étude récente réalisée par le cabinet Artely, pour le compte du Consortium Energy Union Choices, montre également que la production d'électricité photovoltaïque apparaît à présent, de loin, comme la source d'énergie renouvelable la moins chère, avec un coût actualisé de l'énergie moyen de 34€/MWh. Les productions d'énergie éolienne et terrestre et en mer présentent respectivement des coûts actualisés de l'énergie de 42 et 49€/MWh. Les coûts variables de production d'électricité par le charbon sont estimés à 55€/MWh et ceux des installations au gaz à 65/MWh. Quant à l’electricité d’origine nucléaire, son coût est estimé aujourd’hui à 42 euros MWH mais ce coût pourrait atteindre le 60 euros le MWH d’ici une quinzaine d’années, compte tenu du coût très important de remise à niveau de notre parc nucléaire (au moins 55 milliards selon EDF) en matière de prolongation d’exploitation et de renforcement de la sécurité.
Actuellement, EDF prévoit une multiplication par quatre de la production d’électricité solaire d’ici 2030. Celle-ci passerait donc de 10 à 40 TWH (soit 7,5 % de la consommation d’électricité prévue en 2030) par an en 12 ans. Mais le Syndicat des Energies renouvelables est pour sa part persuadé que, si l’on prend en compte la baisse accélérée des coûts de production et le « coût carbone » réel des différentes énergies, il est possible d’atteindre 57 TWH de production d’électricité solaire en 2030, soit 11 % de notre consommation électrique nationale à cette échéance.
Quant au coût moyen de production de l’électricité photovoltaïque, il va continuer à diminuer plus vite que celui des autres sources d’énergie et pourrait descende à moins de 25 euros le MWH (ou 25 cts d’euro le kWh) à l’horizon 2030, notamment grâce à l’arrivée sur le marché, d’ici 3 à 5 ans de cellules photovoltaïques à haut rendement au pérovskite. Au centre Helmholtz de Berlin des matériaux et de l'énergie, une équipe de recherche vient d’annoncer il y a quelques semaines qu’elle avait développé une nouvelle cellule photovoltaïque hybride silicium-pérovskite atteignant le rendement de conversion record de 25,5 % (Voir Royal Society of Chemistry) et ils promettent d’arriver à produire d’ici 5 ans des cellules composites au pérovskite-silicium ayant un rendement de 30 %...
Soulignons également que notre pays semble enfin se réveiller pour développer l’énergie solaire et vient d’annoncer la mise en service, à l’horizon 2023, du plus grand parc photovoltaïque d'Europe. Construit dans un département rural, le Lot-et-Garonne, il représentera une superficie de 1 981 hectares, pour un coût total d'un milliard d'euros financé par différents acteurs, dont Valeco, Green Lighthouse, Neoen , Reden Solar et Amarenco.
Parfaitement complémentaire des petites installations agrivoltaïques, ce parc unique sur notre continent par ses dimensions et sa puissance permettra de fournir assez d’électricité pour alimenter 650 000 foyers, soit le double du nombre de ménages que compte le Lot-et-Garonne, ce qui fera de ce département le premier de France a devenir positif en matière de consommation d’énergie (hors transports). A titre de comparaison, 45 parcs de cette puissance suffiraient pour répondre aux besoins en électricité (hors chauffage) de la totalité des foyers français.
Mais la montée en puissance de ces parcs agrivoltaïques de petites et moyennes dimensions pourrait constituer le « chaînon manquant » entre les installations solaires des particuliers et ces grandes centrales solaires qui commencent à se multiplier sur notre territoire et sont capables d’alimenter des dizaines, voire des centaines de milliers de foyers.
En ne prenant en considération que les terres agricoles dévolues à la viticulture, aux fruits et aux légumes, représentent environ 10 000 km2 dans notre pays et sont les plus propices au développement de l’agrivoltaïsme, il suffirait, en théorie, que 10 % de ces cultures adoptent l’agrivoltaïsme pour satisfaire les besoins en électricité (hors chauffage) de la quasi-totalité des foyers français, sous réserve toutefois de l’adaptation de notre réseau électrique et du renforcement sensible des moyens de stockage et d’équilibration de cette production agrivoltaique (power to gas, stations de pompage, batterie liquide, Reddox).
Mais le plus remarquable est qu’un projet agrivoltaïque, à condition d’être bien préparé et d’intégrer avec soin l’ensemble des paramètres géoclimatiques, agraires et économiques permet à la fois à l’exploitant de produire une énergie propre qu’il peut autoconsommer et revendre, et d’améliorer ses rendements agricoles, en utilisant de manière judicieuse sur ses cultures l’ombre des flux de lumière produits par ces panneaux solaires suspendus…
Il serait particulièrement bienvenu que la France, qui a la chance de s’étendre sur un vaste territoire, de posséder plus de la moitié de sa superficie en terres agricoles et de bénéficier d’un excellent niveau d’ensoleillement dans toutes sa moitié méridionale, lance sans tarder un ambitieux plan visant à donner d’ici 10 ans à l’agrivoltaïsme toute la place qu’il mérite dans la transition énergétique et la décarbonisation totale de notre économie.
René TRÉGOUËT
Sénateur honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Rhône
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Une jeune entreprise londonienne, HyperSurfaces, a mis au point une technologie qui s'affranchit des boutons physiques et écran tactile. Il est ainsi possible de transformer toute surface, dans n’importe quel matériau, forme ou taille, en objet intelligent capable de reconnaître les interactions physiques.
En effet, celle-ci se compose de capteurs qui enregistrent les vibrations produites par l'interaction entre l'homme et l'objet, et de l'intelligence artificielle. Plus précisément, la technologie repose sur une combinaison de neurones supervisés et non supervisés, qui interprète instantanément les modèles de vibrations détectés - comme un geste humain - et les transforme en commande digitale.
Plusieurs avantages à la technologie : les capteurs sont standards, le logiciel est indépendant et peut donc tourner sur la plupart des puces du marché, et l'intelligence artificielle est intégrée, ne nécessitant donc pas de connexion au cloud. En effet, les algorithmes s'exécutent sur des micropuces dédiées ne nécessitant pas d'accès au cloud.
Cela est permis grâce à l'amélioration des puces électroniques car la puissance de calcul des puces a littéralement explosé au cours des dernières années, permettant aux algorithmes d’apprentissage automatique de fonctionner localement en temps réel tout en ne coûtant que quelques dollars seulement. Ainsi, les gestes sont interprétés instantanément, déclenchant des commandes spécifiques localement.
Avec cette technologie, on peut imaginer différentes applications d’objets quelconques pouvant devenir intelligents : un parquet pourrait détecter une présence inhabituelle, une table pourrait régler la température intérieure, etc.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Tech Crunch
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Au rythme actuel d'équipement, plus d'un foyer sur deux possédera un climatiseur en 2050, ce qui entraînera un gigatonne d'émissions de CO2 par an. Face à ce problème, des chercheurs du MIT ont mis au point un film transparent à appliquer sur les fenêtres et rejetant 70 % de la chaleur. « Si chaque bâtiment était équipé avec ces fenêtres, le coût énergétique de la climatisation baisserait de 10 % », assure Nicholas Fang, professeur de mécanique au MIT.
Ces scientifiques ont utilisé des matériaux thermochromiques déjà existants. Ces derniers ont la propriété de changer de couleur ou de phase lorsqu'ils sont exposés à la chaleur. Ils ont finalement choisi le poly(N-isopropylacrylamide)-2-Aminoethylmethacrylate hydrochloride, un polymère dont les microparticules ressemblent à de fines gouttelettes d'eau arrangées en mailles.
Lorsque la température dépasse les 30°C, les gouttelettes se vident de leur eau et le matériau s'opacifie. L'innovation de ces chercheurs a consisté à trouver le bon diamètre des nanoparticules utilisées. En-dessous de 100 nanomètres, elles étaient en effet trop fines et laissaient passer les ondes infrarouges. En étendant les chaînes de molécules du polymère, ils ont pu grossir les particules à plus de 500 nanomètres de diamètre, le matériau étant alors capable de stopper les infrarouges et donc, la chaleur.
Intégré dans un film entre deux plaques de verre, le dispositif s'est avéré efficace pour stopper 70 % de la chaleur fournie par une lampe de l'autre côté de la vitre, soit une diminution de température dans la pièce de 9°C. « Cela représente une énorme différence en terme de confort », assure Nicholas Fang. Les fenêtres constituent en effet le maillon faible de l’efficacité énergétique des bâtiments. En été, elles sont responsables des deux tiers des apports de la chaleur dans une habitation et, comme l'explique Nicholas Fang "Pour chaque mètre carré, environ 500 watts d'énergie sous forme de chaleur sont amenés par la lumière du soleil à travers une fenêtre".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
MIT
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Maurizio Ripepe, géophysicien à l’Université de Florence, et ses collègues, ont créé le premier système mondial d’alerte automatique précoce concernant les éruptions volcaniques, qui prévient les autorités situées près de l’Etna, en Sicile, environ une heure avant une éruption.
L’approche repose sur le fait que les volcans sont bruyants. Leurs grondements et leurs explosions peuvent ressembler à un moteur à réaction ou même à un sifflement aigu, mais ils produisent également des ondes infrasons à basse fréquence que les humains ne peuvent pas entendre.
Contrairement aux ondes sismiques, les ondes infrasonores peuvent parcourir des milliers de kilomètres, ce qui permet aux scientifiques de détecter les éruptions volcaniques de loin. Lorsque le Krakatoa est entré en éruption en Indonésie en 1883, son signal infrason a traversé le monde deux fois.
Ripepe et ses collègues se sont tournés vers l’Etna, le plus grand volcan actif d’Europe. Au début, ils voulaient créer un système simple capable de détecter une éruption à l’aide des données d’un réseau existant de capteurs d’infrasons et d’alerter automatiquement les autorités. Mais leurs ambitions ont grandi quand ils ont découvert que le volcan produisait souvent des ondes infrasons avant son éruption, ce qui rendait la prédiction possible.
Bien que cette découverte soit nouvelle, ce n’est pas pour autant une surprise pour les scientifiques, étant donné que l’Etna est un volcan à « ciel ouvert » avec du magma exposé. Lorsque le gaz sort de ce magma avant une éruption, il provoque un va-et-vient de l’air dans le cratère du volcan, créant ainsi des ondes sonores similaires à celles d’un instrument à vent. Et tout comme le son d’un instrument de musique dépend de sa forme, la géométrie du cratère d’un volcan influe également sur les sons qu’il peut produire.
L’équipe a créé son système d’alerte précoce au début de 2010 et analysé ses performances lors de 59 éruptions au cours des huit années suivantes. Le système — un algorithme analysant les signaux d’infrasons provenant du réseau de capteurs — a prédit avec succès 57 de ces événements et a envoyé des messages aux scientifiques environ une heure avant une éruption. Le test prolongé a été un tel succès qu’en 2015, les scientifiques ont programmé le système pour envoyer des alertes automatiques par e-mail et par SMS à la Défense civile italienne, à Rome, et à la ville sicilienne de Catane.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Trust My Science
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Une étude américaine présentée dans le cadre des rencontres annuelles de la société américaine de radiothérapie montre que traiter conjointement par radiothérapie et anti-CTLA-4 ipilimumab des patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules (NAPC) métastatique en échappement d’une première ligne de traitement permet une réponse objective chez 18 % des patients et une stabilisation des lésions chez 31 % d'entre-eux.
Cette étude a été conduite sur 39 patients présentant un cancer du poumon NAPC métastatique (41 % de métastases cérébrales contrôlées par radiothérapie ou chirurgie à l’inclusion) déjà traités par radiothérapie ou chimiothérapie. L’un d’entre eux avait déjà reçu – sans succès – une immunothérapie. Ils ont reçu simultanément une radiothérapie ciblée sur l’un des métastases (à dose palliative 6 ou 9GyX5) et de l’ipilimumab. Seuls 21 des 39 patients ont pu recevoir les 4 cycles d’ipilimumab, 9 autres patients ont progressé sous traitement et 8 sont décédés.
Une réponse objective a été notée chez 18 % des patients inclus (7 sur 39) ou chez 33 % des patients évaluables (7 sur 21). En outre, la maladie a été considérée comme stabilisée pour 5 des personnes ayant reçu les 4 cycles d’immunothérapie. Un contrôle de la maladie a donc été possible chez 31 % des patients.
Ce nouveau bénéfice thérapeutique pourrait résulter d' une majoration du nombre des lymphocytes T CD8 reconnaissant l’expression d’un néo-antigène stimulé par l’irradiation locale. Les chercheurs admettent néanmoins que les mécanismes sous-tendant cette réaction restent encore peu clairs, même si une majoration de la concentration sérique en interféron bêta, qui pourrait avoir stimulé les lymphocytes T, a été observée chez la plupart des patients de l’étude.
Pour les auteurs, « ces résultats, qui s’ajoutent à ceux récemment obtenus avec l’utilisation conjointe de nivolumab (anti PD-1) et de l’ipilimumab chez des patients atteints de cancers NAPC naïfs de toute chimiothérapie, laissent à penser que l’immunothérapie prendra de plus en plus de place dans le traitement initial de ces tumeurs à l’avenir ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Onclive
NCBI
NEJM
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Le tabagisme passif dès l'enfance, y compris in utero, augmente le risque de contracter des années plus tard une BPCO (Broncho pneumopathie chronique obstructive), maladie méconnue mais qui tue 17.000 personnes par an en France, préviennent des spécialistes des affections respiratoires.
"Un enfant victime de tabagisme passif risque de voir ses capacités respiratoires altérées à l'âge adulte", préviennent dans un communiqué plusieurs institutions spécialisées, dont la Fondation du souffle, la Société de pneumologie de langue française ou la Fédération française de pneumologie.
"Jusqu'à une période récente, on ne pensait à la BPCO que chez des adultes d'âge mûr. Désormais, on sait que la maladie peut trouver ses racines dans l'enfance", souligne le professeur Ralph Epaud, responsable du Centre des maladies respiratoires rares et chef de service de pédiatrie du Centre hospitalier intercommunal de Créteil.
Des disparités existent selon les sexes, indique le communiqué en s'appuyant sur plusieurs études : "Une femme sera plus affectée par la maladie lors d'une exposition au tabac dans la période pré-natale, alors qu'un homme sera plus vulnérable dans le cas d'une exposition post-natale". Outre le tabagisme passif, l'asthme sévère et les infections respiratoires pendant l'enfance représentent aussi des facteurs de risque de développer une BPCO.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Fondation du Souffle
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Une équipe internationale de recherche associant des chercheurs australiens, allemands et américains, a montré que les personnes suivant un régime alimentaire moins inflammatoire (c'est-à-dire moins riche en acides gras saturés, en sucre et en produits raffinés) et/ou qui ont un faible indice de masse corporelle (IMC) répondent mieux au traitement.
"Si nous pouvons confirmer ces résultats, il s'agit d'une bonne nouvelle pour les personnes atteintes de trouble bipolaire, car il existe un besoin urgent de meilleurs traitements pour sa phase dépressive", a déclaré la chercheuse principale, Melanie Ashton, de l'Université Deakin en Australie. Les résultats de cette étude ont été présentés lors de la conférence du Collège européen de neupsychopharmacologie à Barcelone le 7 octobre.
Durant cette étude de 16 semaines, les chercheurs ont étudié les cas de 133 participants. Un groupe a pris une combinaison de nutraceutiques, des vitamines et/ou minéraux, dont de l’acide aminé anti-inflammatoire, tandis que l’autre a pris un traitement placebo, le tout en plus de leurs traitements habituels. Les chercheurs ont mesuré l’IMC des patients au début de l’étude, leurs phases dépressives ainsi que leur capacité évolutive quotidienne. Chaque participant devait remplir un questionnaire sur son alimentation habituelle afin que les scientifiques évaluent sa qualité.
"Nous avons constaté que les personnes ayant un régime alimentaire de meilleure qualité et/ou un indice de masse corporelle inférieur, présentaient une meilleure réponse au traitement nutraceutique complémentaire que celles ayant un régime de faible qualité, ou un régime comprenant des aliments qui favorisent l'inflammation ou qui font de l’embonpoint", conclut la chercheuse australienne.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Science Daily
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Une étude d’une équipe de l’Université de Jyväskylä (Finlande) vient de mettre à jour un mécanisme jusque-là inconnu de l’exercice d’endurance, ici sur un groupe de femmes en surpoids. L'entraînement d’endurance entraîne des effets bénéfiques sur la composition du microbiote intestinal, en particulier en réduisant les mauvaises bactéries et en boostant les bonnes. Ces résultats confirment, au-delà de ces changements positifs du microbiote, d’importants bénéfices métaboliques.
De précédentes études ont montré que les microbes appartenant au genre Akkermansia, « de bonnes bactéries », sont plus abondants chez les sujets physiquement actifs que chez les sujets inactifs. Akkermansia a récemment fait l’objet de recherches intensives et certains chercheurs pensent que ces bactéries pourraient contribuer à prévenir l’obésité et le diabète. Cette nouvelle étude associe le genre Akkermansia à la pratique de l’exercice d’endurance et à ses effets positifs.
L’étude est menée sur 17 participantes en surpoids, jusque-là sédentaires et invitées à participer à 3 sessions de formation à l’endurance, par la pratique du vélo. L'intensité de l'entraînement était contrôlée par la fréquence cardiaque. Durant le suivi de l’étude, les autres facteurs liés au mode de vie, notamment le régime alimentaire, n’ont pas été modifiés pour que les effets spécifiques de l’exercice puissent être observés.
Après 6 semaines d'entraînement, cette étude a montré que la proportion de microbes potentiellement responsables d'une inflammation (Protéobactéries) avait diminué, tandis que celle des bactéries liées à l’augmentation du métabolisme (Akkermansia) avait au contraire augmenté.
Mais les chercheurs ont également observé d'autres effets bénéfiques de l’exercice sur la santé, parmi lesquels on trouve, d'une part une diminution des phospholipides et le cholestérol dans les particules de VLDL (lipoprotéines de très basse densité ou very low density lipoproteins) et, d'autre part une diminution de l'activité de la protéine-1 de l'adhérence vasculaire, soit des effets anti-inflammatoires bénéfiques, en particulier sur le système vasculaire.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
FIM
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Des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE), en collaboration avec l’Université de Strasbourg, ont identifié une molécule permettant non seulement de ralentir fortement l’évolution de la myopathie myotubulaire, mais également de multiplier par sept l’espérance de vie dans le modèle animal. Cette molécule, nommée tamoxifène, étant déjà utilisée dans les traitements contre le cancer du sein, les chercheurs espèrent la mise en place, dans des temps proches, d’un essai clinique, permettant l’utilisation de ce médicament par les patients.
La myopathie myotubulaire est une maladie génétique grave provoquant une paralysie de tous les muscles squelettiques dès la naissance. 90 % des bébés atteints ne dépassent pas l’âge de deux ans. « Cette maladie affecte le chromosome X et concerne un petit garçon sur 50.000 », précise Leonardo Scapozza, professeur ordinaire à la Section des sciences pharmaceutiques de la Faculté des sciences de l’UNIGE.
Aujourd’hui, aucun traitement n’existe contre cette déficience génétique mais des recherches intéressantes en thérapie génique sont en cours. « Il faudra toutefois des années avant de conclure sur l’efficacité de ces essais cliniques, raison pour laquelle nous nous sommes tournés vers une molécule déjà autorisée pour d’autres traitements chez l’homme, dans l’espoir de trouver plus rapidement un moyen de contrer cette maladie qui engage le pronostic vital », explique Olivier Dorchies, chercheur à la Section des sciences pharmaceutiques de la Faculté des sciences de l’UNIGE.
Les chercheurs se sont penchés sur le tamoxifène, un médicament utilisé depuis longtemps contre le cancer du sein, car cette molécule présente plusieurs propriétés intéressantes pour la protection des fibres musculaires : il est antioxydant, anti-fibrotique et protège les mitochondries.
"Dans une précédente étude, nous avons utilisé le tamoxifène pour lutter contre la myopathie de Duchenne, qui est également une maladie génétique musculaire touchant un garçon sur 3500 et dont l’espérance de vie est de 30 ans", relève Elinam Gayi, doctorante à la Section des sciences pharmaceutiques de la Faculté des sciences de l’UNIGE. "Et les résultats ont été excellents, un essai clinique est d’ailleurs en cours". C’est pourquoi les scientifiques se sont penchés sur cette même molécule pour contrer la myopathie myotubulaire qui, bien que provoquant également une paralysie musculaire, n’a pas pour autant les mêmes mécanismes d’action que sa cousine Duchenne.
« La myopathie myotubulaire est provoquée par une absence de myotubularine, un enzyme qui transforme des messagers lipidiques. Sans elle, la protéine nommée dynamine 2 s’accumule et provoque l’atrophie musculaire », expose la doctorante de l’UNIGE. Pour soigner la maladie, une des pistes explorée par plusieurs groupes – dont les collaborateurs de Strasbourg – consiste à cibler la dynamine 2, qui est justement modulée par la molécule tamoxifène.
Les scientifiques ont ainsi administré quotidiennement à des souris malades, présentant les mêmes symptômes qu’un bébé, du tamoxifène par voie orale en le mélangeant à la nourriture. Trois doses ont été testées : 0,03 milligramme par kilogramme, 0.3 milligramme par kilogramme et 3 milligrammes par kilogramme. En tenant compte des différences de métabolismes entre la souris et l’homme, la dose la plus élevée correspond à celle utilisée lors du traitement du cancer du sein chez la femme. Les résultats sont sans appel.
Une souris malade non traitée vit en moyenne 45 jours. Avec la dose la plus faible, l’espérance de vie moyenne est de 80 jours, avec la dose intermédiaire, elle est de 120 jours. « Mais avec la dose la plus élevée, l’espérance de vie passe à 290 jours en moyenne, soit sept fois plus qu’une souris non traitée, et certaines ont dépassé les 400 jours ! », s’enthousiasme Leonardo Scapozza. De plus, la progression de la paralysie a été fortement ralentie, voire entièrement stoppée, la force musculaire a été triplée et 60 % du déficit musculaire entre une souris saine et une souris malade ont pu être récupérés.
Les scientifiques ont débuté le traitement lorsque les souris ont développé les premiers symptômes, soit une paralysie des pattes arrières, vers l’âge de trois semaines. Mais il n’est pas exclu qu’administré plus tôt, le tamoxifène puisse avoir un effet préventif et contrer plus efficacement encore la faiblesse musculaire. "En parallèle de notre étude, une équipe de l’Hôpital des enfants de Toronto a testé le médicament sur des souris encore plus jeunes, et effectivement, la maladie ne s’est pas développée", explique Olivier Dorchies.
« Le tamoxifène étant déjà autorisé pour une utilisation chez l’homme et un essai clinique le concernant étant en cours pour la myopathie de Duchenne, nous avons bon espoir qu’un essai clinique puisse voir le jour d’ici à deux ans », se réjouit Elinam Gayi. C’est à présent aux cliniciens de s’emparer de cette recherche et de la mettre en pratique.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
UNIGE
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De nouvelles recherches présentées récemment lors du congrès d'Amérique Latine de l'American College of Cardiology (ACC), à Lima (Pérou), ont montré que les exercices de résistance musculaire pourraient être plus efficaces pour réduire le risque de maladies cardiaques que des sports dits "cardio" comme le cyclisme.
Cette étude, menée par des chercheurs de la St. George's University de Grenade (Antilles), visait à évaluer si les exercices statiques, comme la musculation, et les exercices dynamiques, comme la marche ou le cyclisme, avaient des effets différents sur la santé cardiovasculaire.
Bien qu'il soit déjà bien connu que l'activité physique offre de nombreux bienfaits sur la santé en général et la santé cardiaque en particulier, les recherches n'avaient pas précédemment fait la différence entre les différents types d'activité physique.
Pour cette nouvelle étude, les scientifiques ont consulté des données concernant 4.086 adultes américains et ont analysé leurs facteurs de risques cardiovasculaires, en prenant en compte leur tension, le poids, le diabète et le cholestérol en plus de leurs réponses à des questionnaires concernant leur niveau d'activité statique ou dynamique.
Les participants étaient aussi classés en deux groupes d'âge : les adultes de 21 à 44 ans et ceux de plus de 45 ans. Après avoir pris en compte l'âge, le groupe ethnique et la consommation tabagique, les chercheurs ont trouvé que le fait de s'adonner à des activités statiques ou dynamiques était associé à un taux abaissé de 30 à 70 % de facteurs de risques de maladies cardiovasculaires, mais ces associations étaient encore plus fortes pour les activités statiques et chez les participants plus jeunes.
"A la fois la musculation et l'activité aérobique semblaient bénéficier à la santé cardiaque, même à faible dose", a commenté la chercheuse Maia P. Smith, qui ajoute "Il est très important de dire aux seniors qui n'aiment pas forcement courir ou marcher à quel point les exercices de résistance musculaire et de musculation, à la maison ou en salle, sont excellents pour le coeur".
A cet égard, une autre étude récente, réalisée par l'Université de l'Iowa, avait déjà montré qu'avec seulement 5 minutes de musculation par jour, il est possible de réduire d'au moins 25 % le risque de maladie cardiovasculaire…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Medical News Today
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Le groupe franco-autrichien Valneva et l'américain Emergent BioSolutions ont annoncé des "résultats préliminaires positifs" pour la Phase I de leur candidat vaccin contre le virus Zika. Le candidat vaccin appelé VLA1601 a "atteint le critère d'évaluation principal de l'étude en montrant un profil d'innocuité favorable pour toutes les doses et schémas de vaccination testés", ont indiqué les deux groupes dans un communiqué conjoint.
Le VLA1601 a, par ailleurs, "démontré être immunogène (production d'anticorps) dans tous les groupes vaccinés et a généré des anticorps contre le virus Zika en fonction des doses et schémas de vaccination", ont-ils ajouté. L'étude de Phase I "évalue l'innocuité et l'immunogénicité de deux dosages différents du candidat vaccin inactivé sur 67 adultes sains et non préalablement infectés par un flavivirus, âgés de 18 à 49 ans", ont-ils précisé.
Valneva avait accordé en juillet 2017 une licence mondiale exclusive à Emergent BioSolutions pour sa technologie de production de vaccin contre le virus zika.
Les deux sociétés s'étaient entendues pour co-développer le vaccin jusqu'à la publication des données de phase I, la responsabilité des opérations étant confiée à Valneva.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Valneva
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Une équipe dirigée par le professeur Rotem Karni et le doctorant Maxim Mogilevsky de l’Institut de recherche médicale de l’Université hébraïque-Israël Canada (IMRIC) a conçu une molécule qui inhibe la croissance tumorale du glioblastome en régulant les protéines qu’il produit. Le Professeur Karni explique que le gène MKNK2 produisait deux produits protéiques différents grâce à un processus appelé « épissage alternatif de l'ARN ». Ces protéines ont deux fonctions opposées : MNK2a inhibe la croissance du cancer, tandis que MNK2b la favorise.
La nouvelle molécule de Karni modifie l’épissage de MKNK2 de sorte que la production de la protéine stimulant la tumeur diminue, tandis que la production de la protéine supprimant la tumeur augmente. En conséquence, les tumeurs cancéreuses diminuent ou meurent. « Cette molécule révolutionnaire peut non seulement tuer seule les cellules tumorales, mais elle a également le pouvoir d'aider les anciennes cellules résistantes à la chimiothérapie à redevenir sensibles à la chimiothérapie », a déclaré Karni.
Dans l'étude, des souris de laboratoire ont reçu des cellules tumorales de glioblastome humain en injection et ont développé des tumeurs. Chez les souris traitées avec la nouvelle molécule, les tumeurs ont complètement rétréci ou sont mortes, contrairement aux souris témoins traitées avec une molécule inactive.
« Nos recherches présentent une nouvelle approche pour le traitement du glioblastome. À l’avenir, nous pourrons adapter les traitements aux patients en fonction de la quantité de protéines inhibant le cancer que leurs tumeurs produisent », a déclaré Karni. Un brevet pour cette technologie a été enregistré et délivré aux États-Unis et en Europe par l’intermédiaire de Yissum, société de transfert de technologie de l’Université hébraïque.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Alliance
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Des chercheurs de la startup néerlandaise Noviosense ont mis au point, après de nombreuses années de recherche un appareil capable de mesurer le taux de glycémie à partir des larmes. Cette nouvelle devrait être d’un grand réconfort pour les diabétiques, notamment pour les enfants qui ont parfois beaucoup de mal avec l’aiguille qu’on utilise généralement pour le test.
Les scientifiques ont étudié pendant des décennies un moyen de mesurer la glycémie d’une façon qui ne soit pas désagréable pour les millions de personnes souffrant de diabète à travers le monde. De la salive et la sueur à l’expiration, bon nombre de moyens avaient été essayés sans succès.
Le dispositif de mesure du glucose dans les larmes a très bien fonctionné. L’analyse du taux de glycémie s’est révélée efficace dans 95 % des cas. Bien que les expériences se soient limitées à 6 personnes, John L.smith, un professionnel éminent de l’analyse du glucose dans le sang, a déclaré « ce sont les meilleurs résultats que j’ai vus jusqu’à présent… » (concernant la glycémie lacrymogène), « mais quelques améliorations sont nécessaires avant qu’il puisse être utilisé pour la surveillance ».
Les utilisateurs doivent poser une petite spirale flexible dans la paupière inférieure. Ce dispositif serait beaucoup plus agréable et efficace que les lentilles, et n’assècherait pas l’œil (une des raisons de sa supériorité par ailleurs). Ensuite, pour mesurer la glycémie, le dispositif repose sur des électrodes présents en son sein.
Ces derniers sont enrobés d’un biopolymère contenant une enzyme qui, lorsqu’elle est en contact avec le glucose, déclenche une réaction chimique qui peut être détectée par les électrodes à l’aide d’une mesure chronoampérométrique. Dans sa version finale, les résultats pourront être transmis directement à un téléphone en le plaçant près des yeux.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Bio Macromolecules
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Une étude australienne réalisée par des chercheurs de l’Institut George pour la santé publique a mis au point un modèle capable de prédire le nombre d’années restant à vivre à des personnes âgées de 20 à 60 ans, en bonne santé, en surpoids, obèses ou souffrant d’obésité morbide.
Résultat : en moyenne, les hommes et les femmes ayant un poids normal au cours de leur vingtaine peuvent respectivement s’attendre à vivre encore 57 et 60 années supplémentaires. En revanche, pour les personnes obèses dès cet âge-là, l'espérance de vie diminue de six ans chez les femmes et de huit ans chez les hommes. Enfin, les personnes sévèrement obèses durant leur vingtaine pourraient quant à elles perdre jusqu'à huit ans de vie chez les femmes et dix ans chez les hommes.
Pour les auteurs de l’étude, ces résultats démontrent l’urgence d'empêcher que les jeunes ne grossissent trop. "A l’heure actuelle, en Australie seuls 43 % des hommes dans la vingtaine et 34 % dans la trentaine ont un poids sain, ce qui est très inquiétant", s’alarme le Professeur Alison Hayes, de l’École de Santé publique de l’Université de Sidney, co-auteur de l’étude. "Notre modèle prévoit une augmentation de l’obésité adulte de 35 % d’ici 2025. Nous devons agir maintenant pour avoir une stratégie de prévention contre l’obésité visant les adultes de tous âges mais surtout les jeunes", conclut le Docteur Thomas Lud.
D’après ce modèle, 36,3 millions d’années de vie vont être perdues chez la population australienne adulte actuelle, les hommes perdant en moyenne 27 % plus d’années que les femmes. Selon laquelle, cette tendance s’applique à tous les autres pays riches. Selon l’OMS, la prévalence de l’obésité dans le monde a doublé depuis 1980 et chaque année, 2,8 millions de personnes décèdent des conséquences de leur surpoids ou de leur obésité (maladies cardiovasculaires, diabètes, certains cancers…).
En 2025, 6 % des hommes et 9 % des femmes risquent d’être atteints d’obésité sévère. Ainsi, il y a trois ans, plus de 2,2 milliards de personnes étaient obèses ou en surpoids dans le monde. Dans le détail, 710 millions de personnes souffraient d'obésité (5 % des enfants et 12 % des adultes). Sans surprise, c’est aux États-Unis que l’on trouvait le plus important pourcentage d’enfants et de jeunes adultes obèses (13 %) tandis que l’Égypte enregistrait la plus grande part d’adultes obèses (35 %).
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
The George Institute
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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En septembre dernier, Volvo faisait sensation en présentant un prototype de tracteur routier autonome, à propulsion électrique, sans cabine, destiné aux courtes distances comme celles effectuées sur les plates-formes logistiques.
Cette fois, Volvo vient de franchir une nouvelle étape vers le camion autonome, qu'il envisage pour 2030, en annonçant que les camions autonomes de Volvo Trucks achemineront désormais le calcaire des carrières à ciel ouvert de Velfjord, exploitées par la société norvégienne Bronnoy Kalk jusqu’au port le plus proche. Le transport, qui implique six camions autonomes, s’effectuera sur environ cinq kilomètres de routes et de tunnels, rapporte le constructeur suédois.
Le constructeur suédois s’était bien engagé dans un certain nombre de projets-pilotes ces dernières années, notamment au Brésil. En 2016, il avait également testé ses véhicules dans une mine souterraine suédoise afin d’éprouver la sécurité de son concept en milieu risqué, mais c’est la première fois qu’il commercialise sa solution. Celle-ci restera néanmoins en test encore quelque temps - les camions embarquant encore un conducteur à bord -, pour devenir pleinement opérationnelle fin 2019.
En introduisant ses véhicules autonomes sur des marchés de niche, dans des environnements géographiquement réduits et donc contrôlables, aux trajets réguliers, Volvo entend démontrer la sûreté et l'utilité de sa solution et donner, par ricochet, un coup d’accélérateur au marché plus frileux de la voiture autonome.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Volvo
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