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Edito
50 ans pour écrire le Grand Livre de la Vie
Lorsqu'en 1866 un obscur moine du nom de Grégor MENDEL découvrit, dans l'indifférence quasi générale de la communauté scientifique, les lois de l'hérédité, grâce à ses désormais célèbres expériences de croisement de petits pois, il était loin de se douter qu'il venait de faire accomplir un pas de géant aux sciences du vivant. MENDEL avait ouvert à la biologie une perspective fascinante bien qu'encore très lointaine, celle d'espérer élucider un jour l'ensemble des lois et mécanismes régissant, de l'organisme à la cellule, la transmission des caractères biologiques d'une génération à l'autre. Après les découvertes de MENDEL, il fallut cependant attendre plus d'un demi-siècle pour que MORGAN formule en 1919 sa théorie de l'hérédité chromosomique qui constitua la deuxième étape capitale de cette longue quête. La troisième étape décisive eut lieu 34 ans après MORGAN, en 1953, lorsque deux jeunes chercheurs anglais, James WATSON et Francis CRICK, découvrirent avec émerveillement la structure en double hélice de l'ADN (acide désoxyribonucléique), "brique" de base de nos gènes. La génétique était née et, dès cet instant, des chercheurs caressèrent le rêve de parvenir à décoder, puis à cartographier, dans un futur qu'ils imaginaient très lointain, l'ensemble du génome humain. Il fallut encore attendre le début des années 90 pour que fut enfin mis sur pied le projet international "Génome Humain" qui coordonnait au niveau mondial toutes les initiatives de recherche publiques et privées dans le but de parvenir à la cartographie complète de notre génome. A l'époque, c'était il y a seulement 10 ans, certains scientifiques n'hésitaient pas à affirmer qu'une telle entreprise ne serait pas achevée avant 2050. Mais décidément tout s'accélère. Il y a quelques jours, le Président américain Bill CLINTON et le Premier Ministre anglais Tony BLAIR ont annoncé solennellement dans un communiqué commun que la première cartographie complète "sommaire" de notre génome serait disponible d'ici à l'été 2000, et que la cartographie complète détaillée du génome serait terminée en 2003. Mais au-delà de la dimension médiatique de cet effet d'annonce, MM. CLINTON et BLAIR firent une autre déclaration d'une importance capitale puisqu'ils demandèrent que la future cartographie complète de notre génome appartienne au patrimoine commun de l'humanité et soit entièrement libre d'accès pour l'ensemble de la communauté scientifique mondiale. Certes, il faudra certainement du temps pour que tous les Pays répondent favorablement à cette noble attente mais par cette déclaration, les deux dirigeants ont éloigné de manière très ferme le spectre redouté d'une mainmise de quelques grands groupes privés de recherche sur certaines parties "stratégiques" de cette carte du génome humain. Il faut cependant bien savoir que lorsque ce grand livre de la vie, composé de plus de 3 milliards de mots, sera entièrement écrit en 2003, commencera un autre travail tout aussi pharaonique qui consiste à traduire cette énorme base de données afin de pouvoir agir de manière efficace et sélective sur tous nos gènes en les modifiant ou les corrigeant pour combattre et, à terme, guérir une multitude de maladies contre lesquelles la médecine est depuis toujours impuissante. Il s'agit non seulement des maladies génétiques proprement dites (3 500 sont à ce jour répertoriées), comme la mucoviscidose, la myopathie ou la trisomie 21, mais aussi des maladies de "société" comme le cancer ou les maladies cardio-vasculaires dans lesquelles les facteurs génétiques personnels jouent un rôle très important. On mesure mieux l'ampleur de la tâche quand on sait que la génétique n'obéit pas à des lois mécaniques mais qu'un seul gène peut commander plusieurs fonctions alors qu'une seule fonction peut faire intervenir plusieurs gènes. Néanmoins, personne ne doute qu'à terme les scientifiques parviendront à surmonter ces difficultés théoriques et techniques et pourront supprimer, modifier, ou ajouter de manière contrôlée, n'importe quel gène. C'est tout l'enjeu de cette discipline neuve baptisée génomique. Toute la question est de savoir jusqu'où déciderons-nous d'utiliser ce nouveau et extraordinaire pouvoir. Tant qu'il s'agira d'utiliser la génomique pour combattre une grave maladie ou restaurer une fonction altérée par l'âge, on peut penser qu'un large consensus social et moral pourra être trouvé. Mais que déciderons-nous quand les chercheurs nous proposeront d'allonger notre durée de vie ou d'améliorer nos facultés intellectuelles ou notre mémoire par intervention génétique ? Aujourd'hui, de telles perspectives nous paraissent bien lointaines mais elles pourraient cependant devenir réalité bien plus vite que nous le pensons, tant sont grands les progrès de l'informatique et de la robotique appliquée à la biologie. Autre question sociale et morale non moins fondamentale qui est déjà d'actualité, comment protéger la confidentialité des données génétiques personnelles et empêcher leur divulgation à des fins commerciales ? En donnant à notre espèce humaine le pouvoir quasi divin de se modifier et de s'améliorer elle-même, la génétique et l'ensemble des sciences du vivant vont placer notre civilisation face à des choix moraux, sociaux et politiques d'une telle importance qu'il nous faut dès à présent ouvrir le débat démocratique et éthique sur ces questions dont les résonances métaphysiques vont se propager durant tout le prochain siècle. René TREGOUET Sénateur du Rhône
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Pro Active Internationale, société indépendante d'études de marché sur Internet, basée à Amsterdam, réalise, en partenariat avec des acteurs majeurs d'Internet, une étude Européenne sur les utilisateurs d'Internet, intitulée le Pan European Internet Monitor. Une enquête téléphonique, des entretiens face à face et une enquête online, sont réalisés en parallèle dans 14 pays européens, auprès de 150 000 utilisateurs d'Internet. L'étude sera menée deux fois par an (en février et septembre 2000) en Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Italie, Norvège, Espagne, Suède, Suisse, Pays-Bas et Royaume-Uni. Selon les premiers résultats de l'enquête téléphonique du premier Pan European Internet Monitor, l'utilisation d'Internet connaît une forte croissance en Europe. Toutefois, des différences existent entre les pays du Nord, de l'Ouest et de l'Est de l'Europe.107,8 millions d'européens de plus de 15 ans, soit 34 %, ont un accès à l'Internet. 75,9 millions (24 %) ont utilisé Internet durant les 14 derniers jours. L'Europe comble rapidement son retard par rapport aux Etats-Unis. Selon Nielsen/netrating, plus de 50 % des américains sont connectés et 35 % ont utilisé Internet au cours des 14 derniers jours. En revanche, moins de 8 % des européens ont déjà acheté en ligne (2,6 %, soit 8,1 millions ont acheté au cours des 14 derniers jours), contre 15 % d'américains. La fréquence et le montant moyen des achats sont également plus élevés aux Etats-Unis. La pénétration d'Internet est plus importante dans les pays Scandinaves. Avec 53,3 % de la population connectée au moins une fois durant les 14 derniers jours, la Suède arrive en tête, devant la Norvège (47 %), le Danemark (43 %), la Finlande (41 %), la Suisse et les Pays-Bas (38 %), le Royaume-Uni (35 %) et l'Autriche (29).L'Allemagne (23 %), la France (19 %), l'Italie (18 %), la Belgique (17 %) et l'Irlande (15 %) sont en dessous de la moyenne européenne (24 %). L'Espagne et le Portugal arrivent bons derniers avec respectivement 8 % et 6 % de la population de 15 ans et plus ayant utilisé Internet durant les 14 derniers jours. (Atelier Paribas - 04/04/2000) : http://www.atelier.fr
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L'Union européenne doit se doter rapidement d'un réseau de communications à haute vitesse et à bas coût pour permettre à ses entreprises et à ses citoyens de tirer pleinement profit de la révolution de l'internet, a déclaré lundi le ministre portugais des sciences et des technologies, Mariano Gago. "Il faut accorder la plus haute priorité à la création d'un véritable réseau européen d'autoroutes de l'information", a indiqué M. Gago. Il a rappelé que le conseil européen des 23 et 24 mars de Lisbonne s'était fixé pour objectif la mise en place d'un réseau européen de télécommunications à haute vitesse et bas coût pour l'utilisateur final. En second lieu, selon M. Gago, pour faciliter les échanges en matière de recherche et de développement, il faut mettre en place "aussi vite que possible et de préférence d'ici la fin 2001" un réseau à haute vitesse de l'ordre de 100 gigabits reliant centres de recherche, universités ou laboratoires. "Le préalable au développement d'une société de l'information en Europe est que toutes les entreprises et les citoyens aient accès à une infrastructure de communications à haute vitesse et à bas coût", a estimé de son côté Erkki Liikanen, le commissaire européen chargé des entreprises et de la société de l'information. "La réduction des coûts d'accès joue un rôle majeur", a souligné M. Liikanen. Il a rappelé que les Quinze au sommet de Lisbonne s'étaient engagés à libéraliser totalement d'ici la fin de l'année l'accès à l'abonné. Au total, l'Europe doit se fixer pour objectif que la pénétration de l'internet atteigne au moins 50% dans chaque pays d'ici quatre ans et que le taux moyen européen soit doublé, selon le ministre portugais. Quelque 20% des Européens ont actuellement accès à l'internet. AFP : http://fr.news.yahoo.com/000410/32/b3mj.html
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America Online et le constructeur informatique Gateway ont formé une alliance pour fabriquer des outils internet à usage familial et domestique. AOL fournira le contenu de services internet adapté à la famille tandis que Gateway mettra au point les interfaces: un écran tactile plat à placer n'importe où dans la maison, un terminal de poche sans fil et un PC simplifié et peu onéreux dédié à la seule consultation de l'internet. Cette panoplie d'outils baptisée "Instant AOL" vise à introduire encore plus largement l'internet "sur le marché de la grande consommation avec des produits faciles à utiliser et fiables", a expliqué Jeffrey Weitzen, P.D.G. de Gateway. AOL, qui a racheté Netscape fin 1998, utilisera le logiciel de navigation Netscape Gecko pour ces produits et le système d'exploitation Linux. Le contenu comprendra les services en ligne d'AOL, un service d'e-mail, des nouvelles mais aussi des services personnalisés pour les consommateurs tels la confection d'un agenda, des recettes, le téléchargement de coupons pour des réductions dans les supermarchés, etc... Cette nouvelle famille de produits sera commercialisée entre la fin 2000 et le début 2001 via les services en ligne d'AOL et le réseau de distribution de Gateway. AFP : http://fr.news.yahoo.com/000405/32/awg6.html
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Le spécialiste du pare-feu (firewall), Objectronix propose d'utiliser des leurres tels que de faux numéros de cartes de crédit pour attirer les pirates vers des zones contrôlées. "C'est comme mettre un panneau pour indiquer 'le coffre-fort est par-là' alors qu'il est dans l'autre direction, mais de façon moins visible", explique Chris Royle, directeur de la société. Lorsque le pirate pénètre dans la zone, qui peut abriter des bases de données en guise d'appât, un signal prévient une équipe active 24h/24 chez Objectronix. Elle analyse la méthode de l'attaque, sa source, et récupère toutes les informations permettant de repérer l'individu. Ensuite, les informations sont transmises à la police. Selon Chris Royle, cela n'empêche pas les tentatives de piratage et les encourage même parfois, "mais cela permet de garder une trace concernant la provenance de l'attaque" pour identifier le(s) coupable(s). Objectronix : http://www.objectronix.com/frames.html
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L'Europe réfléchit depuis plusieurs mois à l'attitude à adopter vis-à-vis de la cyber-criminalité. Dans ce domaine, un traité commun s'impose. Et les États membres du Conseil de l'Europe s'apprêtent à voter pour ou contre un rapport qui constituera la base de ce futur traité. Un comité d'experts nationaux de la sécurité, le PCCY, a travaillé dessus pendant deux ans. Ce rapport envisage une conception très large du cyber-crime définit comme "L'accès intentionnel et sans droit à tout ou partie d'un système informatique" . On ne vise pas seulement les malins qui font des écoutes illégales, ni les pirates qui s'introduisent dans un système pour modifier les données. On s'attaque aussi aux "gentils hackers" qui font intrusion dans le système d'information d'une société pour tester son degré de sécurité. Autre aspect de ce projet, les outils du hacker sont mis hors la loi. En effet, l'utilisation d'un logiciel permettant de réaliser une intrusion, des écoutes, ou bien un piratage des données (vol ou altération) constitue une infraction pénale. De même, "la production, la vente, l'obtention pour utilisation, l'importation, la diffusion ou d'autres formes de mise à disposition" de tels outils. Par ailleurs la police nationale (ou autre "autorité compétente") pourra exiger des fournisseurs d'accès à Internet (ou autres responsables de "système informatique") l'accès aux données informatiques de leurs clients. Pour les besoins d'une enquête ou d'une procédure pénale, bien sûr. Les États devront aussi mettre en place une législation obligeant les fournisseurs d'accès à conserver les données informatiques pendant une durée déterminée, toujours pour la police. En France, ce délai est de trois mois. Les cyber-flics peuvent également "téléperquisitionner" les ordinateurs des suspects, s'ils "ont des raisons de penser que les données recherchées sont stockées dans un autre système informatique ou dans une partie de celui-ci, sur son territoire ou en un autre lieu relevant de sa souveraineté, et que ces données sont légalement accessibles à partir du système initial ou disponibles pour ce système initial". Enfin, il est prévu que les États s'entraident pour se communiquer les données informatiques stockées. Si une personne habitant dans un autre État est consentante pour que son ordinateur soit téléperquisitionné, les informations retirées par l'enquêteur auront valeur de preuve. Transfert : http://www.transfert.net/breves/b0512.htm
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Electricité de France expérimente depuis février la diffusion d'internet par le biais du réseau électrique dans les salles de classe d'un collège de Saint-Lô (Manche), ce qui évite de recourir au câblage, a-t-on appris mercredi auprès des partenaires de l'opération. Le collège Pasteur de Saint-Lô (600 élèves) a accès au réseau internet au moyen de la technologie dite des "courants porteurs en ligne" (CPL), qui consiste "à superposer un signal à haute fréquence de faible énergie sur l'onde électrique de 50 Hertz", explique EDF. Un serveur informatique, installé dans le centre de documentation de l'établissement, est connecté au réseau internet par une ligne téléphonique classique. Les données internet reçues sur le serveur sont converties en CPL au moyen d'un boîtier de conversion. Les CPL transitent alors par les fils électriques du collège et offrent un débit compatible avec internet, "ce qui permet d'atteindre toutes les salles de classe sans câbler l'établissement", selon EDF. Un second boîtier, installé sur la prise électrique de l'ordinateur récepteur, reconvertit les messages sous leur forme informatique habituelle. Des tests effectués les 22 et 23 février par les chercheurs EDF ont montré que "la liaison internet par courants porteurs était possible depuis toutes les prises électriques du bâtiment tout en satisfaisant aux normes de sécurité électrique", affirme EDF qui poursuivra jusqu'à fin juin cette expérimentation assurée en collaboration avec le département de la Manche et l'Education nationale. AFP : http://fr.news.yahoo.com/000412/32/balm.html
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Le cabinet d'analyse revoit à la hausse ses données concernant l'essor d'Internet en Europe de l'Ouest. Dans son rapport " Internet Usage and Commerce in western Europe 1998-2003 ", IDC estime que 20 % des Européens surfent régulièrement, soit le double par rapport au début de l'année. Ce taux passerait à 50 % en 2003, soit à 250 millions de personnes. Dans son précédent rapport, IDC tablait sur 35 % en 2002. En ce qui concerne le commerce électronique, IDC annonce que 15 % des internautes achètent en ligne, ce qui constitue " pour la première fois une part significative de la population ". le marché est évalué à 10,3 milliards d'euros. En 1998, IDC estimait à 11 % la part des internautes acheteurs. Le cabinet d'analyse explique cette hausse, plus importante que prévue, par l'usage de plus en plus important des terminaux légers d'accès à Internet. OI Informatique : http://www.01-informatique.com/01/index.html IDC/04/04/2000 : http://www.idc.com/Press/default.htm
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Un nouveau système de paiements sécurisés sur Internet sera lancé le 18 avril en France. Baptisé CyberComm, il repose notamment sur l'utilisation par les commerçants en ligne du protocole de sécurisation SET (Secure Electronic Transaction) développé par Visa-Mastercard et sur la sécurité liée à la carte bancaire à puce. Les commerçants en ligne devront installer le logiciel de paiement SET sur leur site ou se connecter à une société de service disposant de ce logiciel, qui hébergera leur site. Soit un coût d'installation de 1.000 à 2.000 francs. De leur côté, les consommateurs internautes devront se procurer un petit boîtier électronique, facturé environ 400 francs, capable de lire leur à carte à puce, de crypter et d'envoyer les informations grâce au code secret. Un premier lot de 20.000 lecteurs sera distribué par les banques françaises à leurs clients particuliers à partir du 18 avril. La diffusion sera ensuite étendue à partir de l'automne aux magasins spécialisés et aux fournisseurs d'accès à Internet. Cybercomm ne constitue pas la première initiative pour tenter de sécuriser les paiements sur Internet. Mais elle est à ce jour celle qui bénéficie du soutien le plus large. Cette société anonyme compte en effet parmi ses actionnaires les principaux groupes bancaires et financiers français (BNP Paribas, Société Générale, Crédit Lyonnais, La Poste...) les systèmes de cartes nationaux et internationaux (Visa, GIE Cartes Bancaires...), ParisBourse ainsi que des industriels, fabricants (Bull, Oberthur...) et des prestataires de services informatiques (Cap Gemini...). Expansion : http://www.18h.com/techno.asp
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Qu'il s'agisse du câble, du satellite (en réception), de l'ADSL sur les fils du téléphone, tous les moyens sont bons pour proposer des connexions à haut débit. Seulement, l'arrivée massive aux Etats-Unis (et bientôt en Europe) de nouveaux services comme la vidéo en plein écran semble exiger la standardisation des technologies qui cohabitent actuellement. C'est l'un des points sur lequel veut travailler le nouveau forum Broadband Content Delivery (BCD), qui réunit une trentaine d'industriels. Les membres viennent d'horizons divers. On trouve plusieurs fournisseurs de contenus et une majorité de sociétés spécialisées dans les serveurs et les équipements, comme Nortel Networks ou les constructeurs informatiques Hewlett-Packard et Sun Microsystems. Notons la présence du spécialiste de la gestion de serveurs Akamai, la chaîne de télévision BBC, les moteurs de recherche AltaVista et Inktomi, et les opérateurs télécoms AT&T, Qwest ou British Telecom. Alors que leur première rencontre n'est prévue qu'en mai, tous devraient s'unir pour "recommander des standards ouverts", permettant d'assurer une bonne qualité de service pour la téléphonie sur IP ou la retransmission vidéo en temps réel. Mais surtout, l'aspiration du forum est d'encourager l'arrivée de la publicité personnalisée en fonction des goûts de l'internaute ou de la manière dont on navigue sur un site. Cet argument est même l'un des piliers du forum. On peut lire dans un communiqué que "le BCDF travaillera sur les mécanismes (...) permettant aux fournisseurs de services de reconnaître leurs abonnés et, au contraire de l'Internet transparent d'aujourd'hui, d'offrir des contenus hautement personnalisés". Même si AOL n'est pas membre du forum, l'approche a déjà été entérinée par ce fournisseur d'accès avec le rachat de Time-Warner, spécialiste des contenus audiovisuels . En réunissant ces deux métiers, il est bien placé pour fournir avec l'abonnement Internet des contenus et de la publicité personnalisés. Et pour que les abonnés tirent partie du haut débit sans quitter le périmètre de la galaxie AOL, le géant a annoncé le lancement d'AOL Plus. Grâce à un système de détection du débit intégré dans le navigateur AOL 5, ce service en ligne donne accès à de la vidéo plein écran (télévision à la carte, reportages d'actualité, etc.), de la musique à la demande. VUnet : http://www.vnunet.fr/VNU2/index.htm Forum BCD : http://www.bcdforum.org/
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Kramfors, une commune rurale de la région du Vaesternorrland (nord), va ouvrir prochainement un commissariat virtuel sans policiers où les habitants pourront déposer une plainte ou payer leurs contraventions sur un terminal "son et image" En cas d'urgence, ils pourront en outre contacter par visiophone de vrais policiers au commissariat central de Sundsvall, à plusieurs dizaines de kilomètres au sud, explique Per Silverliden, chef de la police du Vaesternorrland. "La communication vidéo peut être une aide essentielle pour la police. Les gestes, le regard, l'attitude d'une personne constituent une bonne source de renseignements", ajoute le policier pour qui le "cyber-commissariat" de Kramfors constitue le prélude d'un réseau de commissariats virtuels sur l'ensemble du territoire du royaume. Le million et demi de touristes qui visitent chaque année la région et son parc naturel classé au patrimoine mondial de l'UNESCO pourront également y consulter une carte ou s'informer sur les lois en vigueur dans le royaume, en anglais, français, allemand ou flamand. "Dans certains cas, ce système peut se révéler plus performant que les commissariats traditionnels, pas toujours équipés des dernières innovations technologiques", explique M. Silverliden. "Par exemple, à partir d'indices donnés par un témoin sur un véhicule suspect ou accidenté, les policiers de Sunsvall pourront retrouver le modèle précis de ce véhicule et lui présenter, en temps réel, un cliché pour confirmation et diffuser sur le champ aux patrouilles un avis d'interception", ajoute-t-il. Installé près de l'hôtel de Hornoberget, sur l'autoroute E4 qui relie Helsingborg, à la pointe sud de la Suède, à Luleaa (nord), le terminal permettra notamment de mettre en rapport policiers et usagers aux heures où les postes de police de proximité sont fermés. "C'est avant tout un outil pour les habitants des zones rurales de la région", précise Jan Fresse, de l'Institut suédois pour les technologies de l'information. "Car les petits commissariats ont souvent des heures d'ouverture limitées pour les opérations administratives", souligne-t-il. Si ce commissariat du futur ne saurait se substituer aux policiers en chair et en os dans les opérations d'enquête, de perquisitions ou de secours, il devrait néanmoins considérablement alléger la charge de travail des 36 policiers de Kramfors. "Nos moyens sont insuffisants, surtout en été, avec l'arrivée des touristes. A moyen terme, nous espérons que les usagers prendront l'habitude de traiter leurs affaires courantes via le commissariat virtuel. Ce serait un gain de temps pour tout le monde", estime Per Silverliden. Peu coûteux, ce cyber-commissariat représente un investissement de départ de 250.000 couronnes suédoises (30.320 euros) auxquelles viendront s'ajouter 10.000 SEK de frais de fonctionnement par trimestre. AFP : http://fr.news.yahoo.com/000408/32/azwj.html
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Bill Joy, cofondateur de Sun et inventeur du langage Java, propose d'arrêter les recherches dans le domaine de la robotique, de la nanotechnologie et de l'algorithmie génétique. Ceci, afin de sauver l'humanité. A l'occasion d'un symposium sur l'avenir de l'humanité qui s'est tenu à l'université de Stanford samedi dernier, Bill Joy mettait en garde contre le développement de technologies qui pourraient s'avérer dangereuses pour l'humanité, et préconisait l'arrêt des recherches. " Jusqu'à présent, les technologies de destruction de masse comme la bombe atomique ou les armes biologiques étaient des secrets bien gardés, à usage militaire, précisait-il. En revanche, l'algorithmie génétique, la robotique et la nanotechnologie sont des techniques à usage militaire et commercial. Elles sont accessibles à tous. Ce qui fait qu'un petit groupe, voire un utilisateur isolé, est un réel danger pour l'humanité. " Ces propos, qu'il a détaillés dans un article paru dans la dernière édition du magazine Wired, ont créé une vive controverse au sein de la communauté scientifique. Bill Joy reprenait notamment à son compte certaines des idées du mathématicien Théodore Kaczynski, plus connu sous le nom d'Unabomber, responsable de la mort de plusieurs scientifiques. Les scientifiques réunis à l'université de Stanford étaient unanimement opposés à l'idée de stopper la recherche, dans quelque domaine que ce soit. " Pour éviter l'utilisation malveillante de la technologie, il faut au contraire un public averti et un programme de recherche actif, affirme Ralph Merckle, expert en nanotechnologie. Car si l'on arrête la recherche publique dans une démocratie, rien n'empêche un pays totalitaire de continuer la sienne secrètement. " Bien que plusieurs étapes technologiques doivent être franchies avant de pouvoir créer des robots réellement intelligents, il semble que cela ne soit qu'une question de temps. " Avec un Pentium III à 450 Mhz, un réseau neuronal peut apprendre à jouer aux échecs en deux mois et atteindre le niveau du maître en utilisant des techniques d'auto-apprentissage. En 2100, l'humanité pourrait être composée d'êtres hybrides, à la fois biologiques et numériques, conclut Hans Moravec, le fondateur du laboratoire de robotique à l'université de Carnegie Mellon. Cela existe déjà, à un stade primitif, avec les malades d'Alzheimer dotés d'implants qui stimulent leur cerveau. Avec une séparation entre le corps et l'esprit, il sera possible de télécharger les cerveaux vers un ordinateur central, afin de faciliter les échanges entre eux, puis de les renvoyer à leur corps ". IO Informatique : http://www.01-informatique.com/actus/0/9360.html?Indice=1
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En attendant la Citroën Xsara à base de Windows CE, Wolkswagen nous sort son KLAUS - le robot chauffeur. Trois bras, trois jambes, un corps d'aluminium... et un permis de conduire en bonne et due forme. Klaus a conduit pour la première fois en public autour d'un circuit en Allemagne. Le robot, impressionnant, est équipé de trois scanners lasers, d'une caméra 3D et de systèmes de navigation assistée par satellite (GPS) et par radar. Rien que ça... en même temps, personne n'a envie de se faire conduire par un manche. Conçu par Wolkswagen, le département électronique de Bosch et une université technique de Basse Saxe, Klaus peut tout simplement conduire. En soutien, un ordinateur embarqué dans le véhicule l'aide à apprécier les distances et éviter les obstacles. Klaus a trois bras : le premier tourne le contact, le deuxième passe les vitesses et le dernier tient le volant et dirige le véhicule. D'apparence, Klaus ressemble a un chauffeur de chair et d'os... mis à part ce troisième bras qui lui sort du front. Klaus a aussi trois jambes : la première appuie sur l'accélérateur, la deuxième s'occupe de l'embrayage et la troisième freine. Finalement, les voitures semblent être faites pour lui, mieux faites que pour nous, immense bande d'amputés... Le beau Klaus n'est pas prêt d'être commercialisé et ce n'est pas demain l'avant-veille que vous le verrez vous dépasser sur l'autoroute. Cela dit, les avancées technologiques qu'il a suscitées - freinage électronique et évitement d'obstacles - pourraient être intégrées dans les prochains modèles Wolkswagen. En somme, est-ce la fin des chauffeurs humains ? Un petit air de vrai progrès social, cette affaire... Lettre de l'Internet : http://www.lalettre.com/techinfos/today.cfm?id=357&home=1
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En dévoilant un projet de logiciel de sécurité développé sur le modèle de l'Open Source, Intel lance une nouvelle pique contre son allié de toujours. Mais le divorce n'est tout de même pas encore prononcé. Rien n'est éternel et surtout pas les accords commerciaux. Ainsi après dix ans d'une collaboration quasi unique qui a permis à l'un et l'autre d'asseoir une position dominante dans le monde PC, Intel et Microsoft ne sont plus vraiment sur la même longueur d'onde. Chacun souhaite désormais se trouver de nouveaux alliés et suivre sa voie, loin de l'autre. Dernière anicroche en date, la mise dans le domaine public par Intel du code source des logiciels basés sur l'architecture CDSA (Common Data Security Architecture). Dès le mois prochain, Intel proposera le téléchargement gratuit des logiciels et du code source de référence de son architecture sécuritaire, dans un premier temps pour Windows 2000 puis pour Linux. Le CDSA est une plate-forme logicielle à placer entre le système d'exploitation et les applications que l'on veut sécuriser. Composé d'API (Application Programming Interfaces) spécifiques, ce composant logiciel est assez simple à intégrer dans un système d'information et bénéficie du soutien d'une partie de l'industrie informatique. Développé avec le concours de Bull, l'architecture CDSA est aussi soutenue par IBM, qui a même investi 20 millions de dollars dans le projet. Avec l'ouverture du code source à la communauté Linux, cette plate-forme risque fort de connaître un nouveau départ. La communauté Linux manque d'outils de sécurité pour vraiment intéresser les entreprises et présenter une alternative viable aux solutions marchandes sous Windows 2000 ou sous Solaris. Si la primeur de ce code source libre sera quand même réservée aux utilisateurs de Windows 2000, il faut noter que les versions 32 et 64 bits pour Linux devrait arriver simultanément avec l'Itanium, premier processeur IA-64 d'Intel. Un pas de plus de la part d'Intel en direction de Linux, qui devrait être le système d'exploitation de référence pour cette nouvelle famille de processeur 64 bits. Linux qui doit aussi servir de "moteur" logiciel des futurs terminaux Internet (Internet Appliances) d'Intel, d'où, une nouvelle fois Microsoft a été écarté. Vunet : http://www.vnunet.fr/VNU2/ent/actualites/page_article.htm?numero=4590&date=2000-...
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En 2005, les Européens qui utiliseront la télévision interactive seront plus nombreux que ceux qui surfent sur Internet via leur PC. Cette estimation récente de la firme Forrester Research donne une idée du marché potentiel pour l'ensemble des services qui seront proposés bientôt sur le récepteur classique - et la véritable plate-forme du commerce électronique pourrait être, à terme, la télévision, la facilité d'usage, la " familialité ", la nature même des services proposés (films en pay-per-view, shopping, météo...) permettant d'expliquer ce potentiel de croissance. Mais, dans le même temps, les principaux acteurs de l'interactivité télévisuelle sont à la veille d'un petit chambardement qui pourrait secouer durablement leur hégémonie. La télévision interactive n'est pas le Web à la télé. Les industriels du secteur ont certes intérêt à cet artifice de présentation, pour profiter de la vogue du moment. Bien sûr, techniquement, tout est possible avec un téléviseur : on peut assurément afficher des pages Web, surfer sur ses sites favoris, et même envoyer du courrier électronique. Mais on en revient toujours à ce constat de base : ordinateur et téléviseur sont deux appareils à usage radicalement différent. Individuel et actif pour le premier, familial mais passif pour le second. On travaille sur son ordinateur penché en avant, on regarde la télévision penché en arrière. La télévision interactive précède d'ailleurs historiquement l'explosion du Web. On se souvient par exemple, au tout début des années 90, des essais du Groupe Time Warner dans la bonne ville d'Orlando (en Floride). A l'époque, la télévision interactive était l'avenir de la communication humaine. A l'époque, le marché n'en avait pas voulu. La télévision interactive aujourd'hui, c'est une technologie (enfermée en général dans un décodeur) et des services. En Europe, deux fournisseurs de technologie interactive se disputent le marché : l'américain OpenTV et Canal Technologies, du Groupe Canal +. Le MediaHighway de Canal est pour l'instant le leader du marché européen, mais, selon Forrester, OpenTV (utilisé notamment par Sky Digital, TPS et la majorité des câblo-opérateurs) devrait obtenir le leadership européen dès l'an prochain, avec 6 millions d'abonnés en Europe (contre 5 pour Canal Technologies). De nouveaux entrants (dont... Microsoft) pourraient toucher l'an prochain jusqu'à 3 millions d'Européens. Mais, pour l'instant, la technologie est " propriétaire " (développée sur une base exclusive par des industriels et incompatible avec les autres) et les services proposés sont relativement limités - dépendant de l'opérateur qui fournit le décodeur lié à ses chaînes payantes. La télévision interactive, en un mot, est un système fermé. Les progrès technologiques vont rapidement en faire un système ouvert, basé sur des standards. Ce qui laisse présager un petit séisme pour les firmes concernées - quand n'importe qui pourra acheter en magasin une petite boîte noire qui rendra sa télévision interactive. Les consommateurs eux-mêmes exigeront d'avoir le choix. Ils ne voudront plus être restreints et enfermés dans la seule offre des partenaires privilégiés liés à leurs fournisseurs d'accès. Forrester Research compare le choc à venir à celui que représenta le Web pour America Online (AOL). La firme aurait pu périr au moment de l'explosion grand public d'Internet. Elle a au contraire triomphé en proposant à ses abonnés une porte d'accès au Web universel (également en baissant ses tarifs et en travaillant sur ses zones d'excellence). C'est aussi en démantelant barrières et protections que les premiers opérateurs de télévision interactive pourront conforter leurs positions, jamais acquises. Expansion : http://www.lexpansion.com/site/courant/html/thematiques/technologie/cyber/articl...
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Dès le mois d'octobre, NEC devrait commencer à échantillonner une batterie révolutionnaire . Il s'agit d'une technologie qui a des avantages comparables à ceux des divers procédés développés depuis plusieurs années pour obtenir des batteries "propres", utilisant des composants peu polluants et ne requérant pratiquement aucun entretien. Mais la nouvelle batterie polymère protonique a aussi une densité d'énergie comparable à celle des batteries au plomb. C'est évidemment moins que les meilleurs résultats des batteries conventionnelles. Mais celles-ci sont souvent beaucoup plus polluantes ou complexes, et c'est tout de même dix fois mieux, par exemple, que les systèmes à capaciteurs bicouche, aussi appelés supercondensateurs . Pour obtenir le résultat voulu, NEC utilise des électrodes à base de polymère conducteur à échange de protons (un matériau différent pour chaque électrode), dans une solution d'acide sulfurique. En utilisant le proton comme porteur de charge unique, NEC obtient un système avec un courant de décharge élevé et un transfert plus rapide qui permet une recharge accélérée. L'acide sulfurique n'est évidemment pas le produit le plus bénin qui soit mais la batterie n'utilise ni métal, ni halogène ce qui la rend plus "verte" que la plupart de ses concurrentes. Et la technologie permet des facteurs de forme intéressants, comme des batteries au format carte de crédit. Usine nouvelle : http://www.usinenouvelle.com/
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Une partie de notre avenir énergétique est peut-être emprisonnée au fond des océans. Sous la forme d'hydrates de méthane, sorte de glace blanche, parfois colorée de touches d'orange, de rouge, de bleu ou de gris. Une matière étrange formée de molécules d'eau organisées sous la forme de cages - les clathrates (du latin clatratus, encapsulé) - qui emprisonnent du méthane issu, le plus souvent, de la décomposition de matière organique par des bactéries anaérobies. Sous certaines conditions de pression et de température, l'ensemble forme un complexe solide. L'intérêt des hydrates de méthane est qu'ils stockent une énorme quantité de méthane sous une forme comprimée : en fondant, 1 centimètre cube de clathrate fournit 164 centimètres cubes de gaz. En 1970, deux géophysiciens américains ont émis l'hypothèse que des hydrates de méthane pouvaient aussi tapisser le fond des mers. Observant un réflecteur d'ondes sismiques inhabituel à 600 mètres sous le plancher océanique, ils l'ont expliqué par la présence d'une couche de clathrates surmontant une poche de gaz libre. Les océanographes ont ensuite confirmé son existence un peu partout dans le monde. Le plus souvent, le méthane gazeux s'accumule sous une couche de sédiments que l'hydrate a cimentée. Selon les estimations, les hydrates de méthane représenteraient des ressources gigantesques, plus importantes que les réserves de charbon, de gaz et de pétrole réunies. Le très sérieux US Geological Survey évalue les gisements situés sur les côtes ouest et est des Etats-Unis à quelque 200 000 trillions (milliards de milliards) de mètres cubes, alors que les réserves prouvées de gaz américaines sont estimées à 1 400 trillions de mètres cubes. Mais, avant d'exploiter cette manne, les ingénieurs devront relever plusieurs défis techniques, dont l'un est lié au caractère instable des clathrates. Ces derniers ne se forment et n'existent que si la température est inférieure au point de congélation de l'eau et sous une pression de plusieurs dizaines de bars (correspondant à plusieurs centaines de mètres de profondeur). Dès que ces conditions changent, les molécules d'eau s'ouvrent et le gaz s'échappe. Afin de recenser les gisements, les étudier et voir s'il est possible de les exploiter pour un coût raisonnable, plusieurs programmes de recherches ont été lancés dans le monde. Aux Etats-Unis, le Congrès a voté, fin 1999, un budget de 48 millions de dollars sur cinq ans pour financer un projet de recherches sur ce thème. Les Norvégiens, les Allemands, les Britanniques, les Japonais et les Indiens se penchent également sur la question. Les Canadiens et les Russes, s'intéressent pour leur part aux hydrates de gaz présents dans le permafrost, ce sol perpétuellement gelé des zones arctiques. Partis avec retard, les Français organisent leur effort. En janvier, le groupe Elf a lancé le projet de recherche Hydrates Ressources, destiné à évaluer les ressources mondiales en hydrates. " Notre objectif est de nous positionner pour préparer l'avenir d'ici vingt ans. Le gaz, qui est une énergie propre, sera de plus en plus utilisé dans les années à venir, au détriment du nucléaire et du charbon. Les hydrates pourraient alors prendre le relais ", explique Dominique Grauls, responsable du projet. Le Monde : http://www.lemonde.fr/article/0,2320,seq-2077-49585-QUO,00.html
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Des chercheurs de l'Universite de Bradford ont développé un nouveau polymère soluble dans l'eau, dont les détails sont tenus secrets dans l'attente d'un brevet. En le faisant réagir avec de l'eau et un autre polymère, on obtient une substance baptisée "hydrogel". Elle se distingue par une résistance très supérieure aux gels classiques, due aux liens intermoléculaires extrêmement solides qui se forment entre les deux polymères, sans altérer la structure. Le choix du catalyseur, aussi tenu secret, est déterminant pour obtenir ces liens. De plus, l'hydrogel peut absorber jusqu'à la moitié de son propre poids, de pétrole par exemple, et mieux encore : la réaction peut être inversée pour extraire le liquide. Cette invention pourrait donc faire des merveilles dans le nettoyage des plages polluées par une marrée noire. D'autres applications sont envisagées, notamment dans le domaine médical : on parle de vecteur pour des antibiotiques a usage cutané ou encore de support de croissance de cellules destinées a traiter les brûlures. Actualités scientifiques au royaume Uni : http://www.adit.fr
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Comment éviter qu'un flacon de n°5 (de Chanel), vendu 25 dollars à Cracovie et deux fois plus cher à Manhattan, ne fasse l'objet d'un trafic entre la Pologne et les États-Unis ? Comment être sûr que la montre Cartier que vous êtes en train d'acheter à Bangkok n'est pas une contrefaçon ? "En insérant un brin d'ADN de synthèse dans chaque objet", répond la société Cypher Science. Cette PME française, établie dans l'Oise, a conçu un système de marqueurs ADN, contenus dans des microbilles et fixés sur les produits, qui distinguent à coup sûr les vrais produits des contrefaçons. Ce procédé permet également d'éviter que les objets de luxe ne se retrouvent bradés sur des marchés parallèles. "Sur le même principe, explique Paul Roquette, cofondateur de Cypher Science, le fabricant d'un tissu breveté peut, grâce à notre système, se retourner contre toute personne ayant utilisé un tissu identique ne contenant pas le morceau d'ADN qu'il a choisi pour marquer sa production ."L'ADN fonctionne en fait comme une clé de cryptage. Combinant quatre éléments chimiques de base, les segments d'ADN peuvent offrir un très grand nombre de combinaisons, que l'on représente schématiquement par une suite de A, de G, de C ou de T. Un peu comme le codage binaire composé d'une suite de 0 et de 1. Les brins d'ADN étant formés de deux segments toujours complémentaires, la méthode du traçage consiste à incorporer l'un des deux segments dans l'objet que l'on veut certifier. C'est le morceau conservé qui servira par la suite à reconnaître son "double" lors d'un éventuel contrôle. Cypher Science inclut ces informations dans des microbilles. Invisibles, elles sont intégrées dans l'encre des emballages, dans des vernis ou directement dans des liquides. L'entreprise prétend même pouvoir les mélanger à des boissons. Inventée par une société anglaise, la méthode de traçage est brevetée. Cypher Science a imaginé les applications susceptibles d'intéresser les industriels. Non contente de vendre les codes d'ADN, l'entreprise se charge également de superviser les analyses a posteriori, lorsque le client tombe sur un produit qu'il juge suspect. Transfert : http://www.transfert.net/breves/b0508.htm
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Avec la révolution du génome humain, on devrait passer d'un séquençage de gènes à un catalogue des protéines codées par les gènes, sous forme d'images en 3D. Un domaine est en train de naître, celui de la "génomique structurale", dont l'objectif est de recenser systématiquement les structures des protéines. Ces données pourraient conduire à la mise au point de programmes informatiques capables de prévoir la forme et la fonction de n'importe quelle protéine à partir de la séquence linéaire simple des A, des G, des C et des T constitutifs des gènes. Les chercheurs envisagent sérieusement d'inventorier l'ensemble des structures protéiniques, à l'instar des généticiens qui ont utilisé des machines à séquencer l'ADN pour décoder des génomes entiers. "Le Projet génome humain a bouleversé notre façon de voir les choses", assure Tom Terwilliger, cristallographe au Los Alamos National Laboratory (Nouveau-Mexique), qui dépend du ministère de l'Energie. Le séquençage des gènes, explique-t-il, a révélé la séquence linéaire des acides aminés de milliers de protéines dont on n'a pas encore découvert la fonction. Pour déterminer ces fonctions, les chercheurs comptent désormais sur la connaissance de la structure de ces protéines. La technique consiste à photographier en gros plan chaque protéine et à étudier les clichés pour mettre en évidence son action. "On a de plus en plus le sentiment que, si l'on dispose de davantage de structures, la biologie des cellules et la médecine progresseront plus rapidement", commente David Eisenberg, spécialiste de biologie structurale à l'université de Californie (Los Angeles). Pour l'industrie pharmaceutique, la génomique structurale promet pléthore de nouvelles applications thérapeutiques, les médicaments a priori inefficaces pouvant être éliminés dans la foulée. Certaines start-up biotechnologiques impliquées dans ce domaine prévoient de mettre en évidence, d'ici à quelques années, les structures de milliers de protéines, fournissant ainsi des informations qui pourront servir à la recherche clinique dans divers domaines. Toutefois, la détermination des structures en 3D et autres projets du même ordre restent trop lents et trop coûteux pour qu'on puisse dresser une carte de toutes les protéines humaines, du moins à court terme. "La génomique structurale est bien plus difficile que le séquençage", précise Terwilliger. Si les outils utilisés pour le séquençage peuvent décoder pratiquement n'importe quel gène, les protéines ne se laissent pas isoler si facilement. Courrier International : http://www.courrierinternational.com/mag/couv3.htm
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Un seul test sanguin pourrait bientôt permettre de dépister de façon précoce la maladie d'Alzheimer d'origine non héréditaire, a déclaré mercredi à l'AFP le docteur Hyman Schipper, de l'Hôpital général juif de Montréal. Ce test de dépistage, fruit de trois ans de recherche, s'est avéré fiable dans 88% des cas, a indiqué le docteur Schipper, dont l'étude vient d'être publiée dans le journal Neurology. Il permettrait également de faire la distinction entre la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de dégénérescence nerveuse ou de troubles de la mémoire. Selon le spécialiste, une dernière phase de recherche doit être menée avant que le test ne soit disponible. "Nous ne savons pas encore exactement combien de temps avant l'apparition des symptômes la maladie peut être diagnostiquée: si c'est plutôt dix ans ou cinq ans", a expliqué le Dr. Schipper. Pour ce faire, une vaste étude réunissant un millier de patients sera ainsi lancée dans quelques mois, en collaboration avec d'autres instituts spécialisés canadiens et américains. Une fois disponible, le test remplacerait la longue et coûteuse série d'examens neuropsychologiques et sanguins qui sont actuellement nécessaires pour diagnostiquer la maladie. Au cours des phases précédentes, le Dr. Schipper avait mis en évidence le rôle de l'enzyme hème oxygénase-1 (H01) comme marqueur. En pratiquant des examens sur un échantillonnage de 175 personnes, mêlant certaines souffrant de la maladie d'Alzheimer et d'autres atteintes de démence à des bien-portants, il a noté que les premières présentaient une concentration de HO1 au niveau du cerveau plus élevée que les autres, mais moins importante dans le sang. Avec une détection plus précoce de cette maladie encore incurable, les patients "auraient la possibilité de prendre des traitements pour améliorer la mémoire et continuer à travailler plus longtemps", a souligné M. Schipper. "Ils pourraient également prendre des décisions financières" avant que la maladie ne perturbe leur comportement, a-t-il ajouté. "Dans 90% des cas, les personnes atteintes de la maladie (d'Alzheimer) n'ont pas d'antécédents familiaux", selon le docteur Schipper. AFP : http://www.afp.com/ext/francais/lemonde/sci/000405181557.ka56o4ge.html
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Quel est le secret des Japonais pour avoir la meilleure espérance de vie au monde ? C'est simple : leur alimentation est riche en huiles de colza et d'olive, lesquelles contiennent d'importantes quantités d'acide alphalinoléique. Or ce dernier est connu pour protéger contre les maladies cardio-vasculaires. Toutefois, d'autres aliments très communs dans l'alimentation des Japonais ont également des vertus préventives : c'est le cas du soja, qui permettrait de retarder l'ostéoporose post-ménopausique et même divers cancers. Enfin, certaines épices et arômes contiennent des substances - les terpènes - qui joueraient le même rôle protecteur. A titre de comparaison, chaque Français consomme 18,1 kg d'huiles et de graisses animales par an. Les Japonais n'en consomment pas plus de 2 kg ! Il existe bien d'autres différences dans nos habitudes nutritionnelles : la consommation annuelle de viande est le double en France de ce qu'elle est au Japon - 98,8 kg au lieu de 43 - et en revanche les Français consomment 2,5 fois moins de poisson - 28 kg par personne contre 71 - que les fils du Soleil levant. Pour toutes ces raisons est en dépit d'une vie bien plus stressante, le Japon nous devance en matière d'espérance de vie : 77 ans pour les hommes et 84 pour les femmes, alors qu'en France elle se situe actuellement à 74 ans pour les hommes et 82 ans pour les femmes. healthandAge : http://fr.news.yahoo.com/000413/54/bcr4.html
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La DHEA, une substance produite de manière naturelle par l'organisme humain, mais dont le niveau baisse avec l'âge, a, apportée dans certaine proportions, des effets bénéfiques réels sur les personnes âgées de sexe féminin, aussi bien pour les os que pour la peau. C'est en tout cas ce qui ressort d'une étude menée en France par une équipe des scientifiques, parmi lesquels les professeurs Etienne-Emile Beaulieu, spécialiste des hormones, et Françoise Forette, gérontologue. L'expérience a été menée sur 280 personnes volontaires, de sexes masculin et féminin. En tout, 280 personnes volontaires, âgées de 60 à 79 ans, ont absorbé pendant un an, soit un comprimé de DHEA dosé à 50 mg, soit un comprimé de médicament placebo. Chez les femmes qui avaient absorbé les comprimés de DHEA, des améliorations significatives et bénéfiques ont été constatées. En revanche, chez les hommes, aucune amélioration significative n'a été détectée. Pour les chercheurs, les femmes ayant au départ un taux de DHEA plus faible que les hommes, les doses utilisées dans le test n'étaient pas suffisantes pour générer des effets substantiels chez les hommes. Dans tous les cas, le médicament s'est révélé exempt de toute trace d'effets pervers négatifs. Le professeur Beaulieu, tout en insistant sur le fait que la DHEA n'est pas une pilule-miracle, s'est prononcé pour la commercialisation du produit, actuellement interdit en France, mais sous contrôle médical (sur ordonnance) et non pas en vente libre, comme c'est le cas dans certains pays, les Etats-Unis par exemple, où elle est vendue comme complément alimentaire. Sciences& Avenir : http://quotidien.nouvelobs.com/societe/20000411.OBS3625.html
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Les génomes de la lèpre et de la listeria viennent d'être entièrement décodés par des scientifiques dont certains de l'Institut Pasteur. Ces deux avancées dans la connaissance des microbes sont présentées dans le cadre du colloque Génome 2000 qui se déroule cette semaine à l'Institut Pasteur .A l'heure actuelle, environ deux cent cinquante malades de la lèpre sont soignés en France. Notre pays connaît en moyenne vingt-cinq cas nouveaux par an. Au niveau mondial, on dénombre huit cent milles lépreux selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette maladie se concentre sur douze pays qui représentent à eux seuls quatre-vingt douze pour cent des cas de lèpre recensés par l'OMS. Le séquençage du génome du bacille Mycobacterium leprae était donc une priorité à la fois pour la recherche sur cette maladie et pour son contrôle. Le code génétique de la listeria monocytogenes, responsable de l'épidémie alimentaire - la listériose ouvre, pour sa part, de larges perspectives en matière de prévention et de thérapie, annonce l'Institut Pasteur. "Il s'agit d'une première mondiale. C'est la première étape. Elle ouvre à terme des voies qui permettront d'accélérer la recherche des gènes responsables de l'infection", a dit à Reuters la porte-parole de l'Institut. Cette découverte réalisée par un consortium de scientifiques européens, regroupant 10 laboratoires et sociétés, consiste à décoder (ou séquencer) la totalité du patrimoine génétique (ou génome) de la listeria monocytogenes. "C'est la première fois que l'on arrive à obtenir la séquence génomique complète de cette bactérie", explique la porte-parole. Le premier 'séquençage' d'un génome de bactérie remonte à 1995. Elle concernait celle à l'origine de la méningite. Plus d'une centaine de génomes microbiens sont actuellement en cours de 'séquençage' à travers le monde. Cette nouvelle découverte permettra d'accélérer la recherche en matière d'épidémie de listériose afin d'élaborer à terme de nouvelles méthodes de diagnostics, d'identifier les gènes responsables de la pathologie et de mettre au point des vaccins, a expliqué la porte-parole. "Ceci devrait fournir des informations cruciales sur la listeria et la listériose qui menacent périodiquement notre santé", poursuit un communiqué de l'Institut Pasteur. La listériose, mortelle dans 20 à 30 % des cas, peut évoluer sous forme d'épidémie, comme celle qui a récemment frappé 32 personnes et provoqué 10 décès en France où l'on compte entre 200 à 300 cas par an. Elle affecte surtout les nouveau-nés, les femmes enceintes, les personnes âgées, et les immuno-déficitaires, provoquant chez ces sujets des septicémies, des infections du système nerveux central et des avortements. "La listeria monocytogenes est à la fois un problème de santé publique et un problème économique pour les industries agro-alimentaires : régulièrement, des denrées alimentaires (fromages, charcuterie) doivent être retirées de la vente", explique le communiqué de l'Institut. L'Institut Pasteur annonce par ailleurs un programme de recherche sur le décodage d'une listeria "non-pathogène" qui devrait permettre une analyse comparative avec sa cousine virulente, la listeria monocytogenes. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/000412/3/b9lm.html
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La société américaine Celera Genomics Systems, basée à Rockville (Maryland) et dirigée par le biologiste Craig Venter, a annoncé, jeudi 6 avril, avoir achevé le séquençage du génome d'une personne et commence maintenant à assembler les fragments séquencés du génome dans l'ordre . Celera précise que cet assemblage sera terminé avant la fin de l'année. cette annonce relance la compétition qui oppose Celera aux principaux laboratoires publics associés dans l'entreprise de décryptage et de cartographie du génome humain. Ce décryptage du génome humain devrait ouvrir la voie à la compréhension d'une multitude d'affections et de maladies, et à la mise au point de traitements et médicaments révolutionnaires. Reste que la communauté scientifique s'interroge, au delà de l'effet d'annonce, sur la réelle valeur scientifique de ces résultats obtenus à partir du génome d'une seule personne et souligne que Celera devra avoir recours aux données du Human Genom Project pour compléter sa carte du génome. Brève rédigée par @RTFlash Wired : http://www.wired.com/news/technology/0,1282,35479,00.html
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De nombreuses maladies liées au vieillissement, telles que le cancer, l'athérosclérose, l'arthrite ou la maladie d'Alzheimer, pourraient avoir pour origine l'action d'un seul gène, selon une étude parue dans les Proceedings of the National Academy of Sciences. Selon les chercheurs de l'Université d'Illinois à Chicago, contrôler ce gène, le p21, pourrait éventuellement permettre de prévenir ou combattre toutes ces maladies en s'attaquant à cette cause unique. La fonction première de ce gène est de freiner la croissance des cellules lorsqu'elles sont endommagées par des toxines ou des radiations, leur laissant ainsi le temps de corriger leurs problèmes. Dans le cas normal du vieillissement, il empêche finalement les cellules de se diviser quand elles sont trop âgées. Mais en étudiant en laboratoire les effets du p21 sur des milliers d'autres gènes, les chercheurs ont constaté qu'il pouvait avoir un effet néfaste sur ces gènes. Ainsi, sous l'action du p21, des cellules semblent vieillir de manière accélérée. Elles arrêtent de se développer et commencent à fabriquer des enzymes généralement produites par des cellules vieillissantes. Le p21 a ainsi stoppé l'action de plus de quarante gènes impliqués dans la division de la cellule. En même temps, il a accru l'activité d'une vingtaine d'autres gènes. Certains de ceux-ci inhibent la mort des cellules ou multiplient la croissance des cellules voisines. D'autres produisent des protéines et des enzymes impliqués dans plusieurs maladies liées à l'âge, dont la maladie d'Alzheimer ou l'athérosclérose. Brève rédigée par @RTflash BBC News : http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_708000/708540.stm
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Cela ressemble à une blague : des experts américains envisagent de faire voler des avions à neuf fois la vitesse du son avec du... charbon. Voilà qui aurait comblé d'aise Clément Ader, qui fit décoller le premier avion de l'histoire, " Eole ", avec une machine à vapeur ! Les chercheurs de l'université de Pennsylvanie, financée par l'US Air force, veulent alimenter un réacteur avec un combustible carboné en poudre. Car celui-ci possède l'immense avantage sur le kérosène liquide de bien mieux résister aux fortes chaleurs. En effet, la superturbine capable d'entraîner un avion hypersonique soumettra le carburant à des températures supérieures à 400 °C qui décomposent le kérosène en résidus solides bouchant les tuyaux d'alimentation et encrassant le réacteur lui-même. En revanche, grâce à ses molécules solides, le charbon a pu, dans de récents tests, supporter 800 °C. Les chercheurs pensent produire le premier combustible solide à partir du charbon dans trois ans. Il sera alors testé dans un réacteur ordinaire. L'aviation civile subsonique pourrait l'adopter sans plus attendre. Car ce charbon en poudre possède aussi l'avantage d'être bien moins polluant que le kérosène. Le Point : http://www.lepoint.fr/data/PNT1438/3804102P.html
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Le grand constructeur américain lancera d'ici à la fin de l'année Seville et DeVille, deux modèles de Cadillac reliées à l'internet. Divers types d'applications seront disponibles en option : courrier électronique, navigation sur le web, lecture de CD-ROM, etc. Afin de respect des règles de sécurité routière, ces services ne seront accessibles sur écran qu'une fois le véhicule à l'arrêt. Sur la route, les mails seront lus par le système de synthèse vocale OnStar Virtual Adviser. L'automobiliste pourra aussi télécharger son courrier électronique sur un Palm Pilot pour le lire ultérieurement. Ces modèles permettront également, via le réseau hertzien Verizon développé conjointement par Bell Atlantic et Vodafone, de téléphoner en toute sécurité, l'appel s'effectuant par commande vocale et la communication en main libre. Brève rédigée par @RTFlash General Motors : http://www.generalmotors.com/cgi-bin/format_daily_news.pl
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