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NUMERO 858 |
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Edition du 29 Juillet 2016
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Edito
Pour éradiquer le Djihadisme il faut utiliser les mêmes méthodes qu'avec le cancer
Comme la langue d'Esope, Internet peut porter le meilleur, mais aussi le pire.
Pourquoi ne pas l'affirmer avec force ? Sans Internet et les réseaux sociaux qui se sont multipliés dans cette dernière décennie, le développement du Djihadisme n'aurait pu se faire.
On ne pourra m'accuser de parti pris ou de volonté de « créer du buzz », comme on dit maintenant, car je suis certainement l'un des plus anciens parlementaires à avoir dit et écrit, dès 1994, qu'Internet allait autant changer l'Humanité que ne l'avait fait, 5 siècles plus tôt, l'invention de l'imprimerie. A la demande d'Alain Juppé, alors Premier Ministre, j'avais rédigé en 1996 et 1997 un ouvrage particulièrement prémonitoire, que j'avais intitulé « Des pyramides du Pouvoir aux réseaux de Savoirs ». De nombreuses annonces faites dans cet ouvrage se sont maintenant réalisées. J'y soulignais combien « Les réseaux » allaient prendre d'importance et je présumais déjà, avec tristesse, que les Pouvoirs Politiques, dans le haut de leurs pyramides, ne verraient pas venir la puissance de ces réseaux. C'est maintenant si vrai que les gens de la base, le Peuple, ressentent que leurs responsables politiques sont souvent « hors sol » et n'éprouvent pas avec la même intensité les angoisses qui leur noud le ventre. Aussi, aujourd'hui, j'ai décidé de sortir un peu de ma ligne éditoriale respectée dans RT Flash depuis 1998 qui veut que chacun de mes éditoriaux aborde essentiellement des sujets mettant en exergue l'évolution des connaissances humaines dans les domaines des Sciences et des Technologies. Des centaines de milliers, sinon des millions de chercheurs, partout dans le Monde nous permettent d'annoncer que la somme des connaissances de l'Humanité va connaître une croissance exponentielle dans le Siècle qui vient. Dans la seule prochaine décennie, c'est à dire d'ici 2026, l'Humanité va acquérir autant de connaissances nouvelles que notre Monde n'en avait acquis depuis l'origine de l'Homme.
Or, nous ne connaîtrions pas cette croissance exponentielle des connaissances si Internet ne permettait pas de renier entre eux tous les chercheurs du Monde.
Mais cela est le meilleur…
Dans le même temps, Internet produit le pire. Il permet à des fous d'Allah, cachés au cœur du Moyen-Orient, de pénétrer dans des cerveaux faibles et de les inciter, avec le don de leur vie, à provoquer des actes de terrorisme dont le but ultime est de créer la peur et d'obtenir des réactions médiatiques d'une telle ampleur que nous pourrions croire que nous sommes en guerre !
C'est, à mon avis, une très mauvaise interprétation car, quand on emploie le mot de « guerre ». On laisse croire que les forces auxquelles nous sommes opposés sont de même importance que nos propres forces, les forces détenues par les Démocraties.
Or, il n'en est rien ! Même si les forces de DAECH semblent être partout dans le monde, avec la résonance médiatique donnée par les médias, ils ne sont, au mieux, que quelques centaines, en Syrie et Irak, à semer des idées mortifères, grâce à Internet, qui touchent des esprits faibles dans le Monde entier.
Et oui, soyons réalistes, ils ne sont que quelques centaines à semer la terreur alors que nous sommes des milliards, dans nos Démocraties, à chercher la Paix et l'accès au Bonheur !
Ce n'est donc pas de guerre dont il faut parler, mais d'un cancer qui frappe notre Humanité …
Pour trouver une solution à la grave situation actuelle ce ne sont pas exclusivement des solutions politiques qu'il faut aller rechercher, mais celle-ci se trouve, sans hésitation, dans une utilisation pertinente des technologies les plus récentes
Et là, permettez-moi de retrouver la ligne éditoriale de RT Flash !
Examinons comment des chercheurs du Monde entier font progresser, depuis quelques années, nos connaissances sur le cancer, et essayons de voir si certaines des méthodes expérimentées ne pourraient pas tarir le djihadisme dans nos Démocraties.
Dans le cancer, certaines de nos cellules, parce qu'elles ne sont plus protégées par notre immunité, reçoivent des messages qui les incitent à se reproduire sans fin. Pour lutter contre cela, les chercheurs les plus en pointe, réussissent actuellement à réactiver l'immunité naturelle des malades du cancer en permettant aux lymphocytes T de redevenir opérationnels. D'autres voies porteuses d'espérance ont pour finalité de couper les cellules cancéreuses de toute nourriture et de toute communication.
Or, à l'origine, à l'origine, ces djihadistes sont des êtres humains comme les autres, qui, en quelques semaines, parfois, se transforment en cellules cancéreuses qui ne respectent plus aucune règle et qui sont prêts à se suicider pour détruire les cellules saines qui les entourent.
Il faut donc agir avec les esprits faibles qui sont visés par les propagandistes de DAECH, comme nos chercheurs le font avec les cellules cancéreuses.
Il faut les déceler et leur couper toute possibilité de contact avec leurs endoctrineurs.
Ces jours derniers, que ce soit pour l'attentat de Nice ou celui de Saint Etienne du Rouvray, les premières études mettent en évidence le rôle joué par Internet et les téléphones dans les radicalisations des auteurs.
Certes, pour l'un des auteurs de l'attentat de Saint Etienne de Rouvray, remarqué par la police depuis 2015, le juge d'instruction a jugé préférable de le faire sortir de prison et de le mettre sous contrôle judiciaire, avec un bracelet électronique. Cette idée n'était certainement pas mauvaise, tant le djihadisme radical est semé dans les prisons par des individus qui ont pour seule mission, en se faisant incarcérer, de semer la parole de haine et d'endoctrinement aux solutions les plus extrêmes.
Mais là où le juge a eu tort en décidant de réintégrer ce futur terroriste dans son milieu familial, est de ne pas avoir tenté, comme on l'aurait fait avec une cellule cancéreuse, de totalement l'isoler de l'extérieur et de lui interdire toute sortie. Ayons bien conscience que le forcené de Saint Etienne de Rouvray a commis son abominable crime, dans les moments de liberté autorisés par le Juge.
Si ce personnage odieux n'avait pu sortir de chez lui, sans immédiatement alerter les forces de police les plus proches, il lui aurait été difficile de perpétrer ce triste attentat.
Mais ce n'est pas par le seul bracelet électronique, (d'autant qu'ils ne sont pas encore équipés d'un positionnement GPS comme le sont maintenant de nombreuses montres ), qu'on éradiquera ce cancer qu'est le djihadisme. Pour cela, il était nécessaire que ce djihadiste déjà confirmé ( 2 tentatives de départ vers la Syrie) ne puisse plus communiquer par Internet, par téléphone, par courrier, ou par tout autre moyen de communication, avec des personnes de l'extérieur et se rendre en toute liberté sur des sites djihadistes qui prêchent la haine. Il ne devrait recevoir aucune visite. Dans le cas de ce forcené qui se trouvait chez ses parents, la Loi devrait prévoir les plus graves sanctions pour les proches qui seraient tentés de lui fournir des moyens de communication. La résidence de ce djihadiste aurait dû être surveillée 24 H sur 24, 7 jours sur 7, sous tous les angles, par des caméras automatiques qui signaleraient toutes les entrées et sorties. Les proches eux-mêmes devraient renoncer à Internet et devraient être avertis que toutes leurs conversations téléphoniques seraient surveillées. Les proches seraient avertis qu'il serait particulièrement grave, pour eux, de porter à l'extérieur et de ramener au djihadiste des messages confiés par des inconnus.
Certes, comme dans le cas des cellules cancéreuses, les djihadistes découvriront des voies inconnues à ce jour pour communiquer avec l'extérieur. Il faudra, en permanence, être en éveil, découvrir et fermer à jamais ces voies nouvelles de communication.
Si depuis des années nous avions appliqué systématiquement ce système ultime de privation de communication à tous les djihadistes présumés, il est à penser que tous les attentats connus par la France depuis 2012 auraient été beaucoup plus difficile à organiser par ces personnages frappés de folie.
Je sais que certains vont me traiter de farfelu quand ils vont découvrir ce système d'isolation totale d'un individu dangereux ou susceptible de se radicaliser . Ils le qualifieront aisément « d'usine à gaz ». Mais cela ne me fâchera pas tant je suis surpris parfois, lors de congrès scientifiques, d'entendre des chercheurs, qui n'ont jamais rien « trouvé » de critiquer facilement les idées lumineuses proposées par leurs collègues « chercheurs-trouveurs ».
Il est nécessaire que l’État lance, sans retard, un appel d'offre public pour inciter les entreprises les plus innovantes de notre Pays, à proposer, sans retard, un système intégré, facile à installer, raisonnable dans son prix et particulièrement difficile à craquer par des hackers, dans les maisons et appartements dans lesquels devront être totalement isolés les personnages dangereux ou susceptibles de se radicaliser.
Si ces personnages dont l'isolement complet est décidé par le juge vivent seuls dans leur maison ou leur appartement, des associations reconnues qualifiées par la Ministère de la Justice, devront désignés des personnes assermentées pour leur apporter quotidiennement de quoi vivre,
Dorénavant, les déclencheurs d'alerte devraient être placés beaucoup plus en avant qu'actuellement.
Dès qu'un individu se rendra régulièrement sur un site djihadiste (nous avons les moyens pour le savoir), dès qu'un individu, par sa présentation, son habillement, ses conversations, se rapprochera du djihadisme, il devra savoir que la justice pourra prendre la décision de totalement l'isoler pour de nombreux mois sinon plusieurs années.
De bonnes âmes rétorqueront, immédiatement, que la méthode que je propose est trop inhumaine, et qu'on ne peut ainsi isoler totalement des êtres humains. Je les comprends, mais accepteraient-ils que, peu à peu, ces cellules cancéreuses que sont les djihadistes se multiplient et perpétuent de nombreux attentats ?
Si nous n 'éradiquons pas ce cancer mortel qu'est le djihadisme, il va se généraliser et, alors, les moyens que devront employer nos Démocraties, les rapprocheront de plus en plus des régimes totalitaires, comme nous le constatons actuellement en Turquie.
Faisons en sorte qu'en 2050, lorsque l'Humanité aura atteint les neufs milliards d'êtres humains, que les Pouvoirs Publics d'alors ne soient pas incités, sinon obligés, de marquer de façon inviolable chaque être humain par une puce placée au plus profond d'un muscle, pour que chacun soit suivi, à chaque instant, quel que soit l'endroit où il se trouvera sur terre. Certes, ce traçage universel devrait faire en sorte qu'aucun crime reste impuni mais, cela n'éradiquerait pas le cancer généralisé qui guette nos Sociétés. En effet, les cellules cancéreuses sont prêtes à se sacrifier pour remplir leur terrible mission. Il en est de même pour les djihadistes radicalisés.
René TREGOUET
Sénateur Honoraire
Fondateur du Groupe de ¨rospctive du Sénat
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Chaque année, 500 000 personnes contractent la dengue hémorragique et 20% d’entre eux en meurt. Pour lutter contre cette épidémie, il existe depuis peu un vaccin efficace mais il est important de développer également en parallèle de nouveaux outils permettant de surveiller les moustiques et de s’en protéger. La technologie pourrait changer la donne. L’intelligence artificielle AIME a en effet été conçue pour détecter l'ampleur d'une épidémie trois mois avant qu'elle ne se déclenche. L’idée est de changer d’approche. Plutôt que de tenter de stopper la progression des épidémies, pourquoi ne pas agir en amont, avant même le déclenchement ? Testé au Brésil et en Malaisie, AIME - pour Artificial Intelligence in Medical Epidemiology - a repéré le commencement d’une épidémie du virus Zika et de la dengue avec près de 90% de précision dans un rayon de 400 mètres.
Les cofondateurs ont créé un algorithme qui utilise onze variables différentes comme des données météorologiques, sur les zones de construction, sur la mortalité due à la dengue. pour atteindre ce niveau d’exactitude. Le résultat se traduit ensuite par un cercle sur une carte et indique la probabilité que la maladie s’étende sur des points donnés.
Les départements de santé et les Villes peuvent donc désormais anticiper et développer une meilleure stratégie pour allouer les ressources et informer les populations concernées par une épidémie. En aidant ainsi les pouvoirs publics, cette intelligence artificielle pourrait sauver des vies. Artcicle rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
AIME
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Le constructeur informatique japonais Fujitsu travaille à appliquer l'intelligence artificielle (IA) dans ses propres bureaux d’études et usines pour améliorer les process de conception et fabrication de ses produits.
Dans la conception de cartes électroniques, Fujitsu utilise cette technologie pour déterminer le nombre de couches du circuit imprimé et réduire le temps de conception de près de 20%. Pour cela, un moteur d’analyse au Machine Learning corrèle les spécifications du circuit à réaliser (taille de la carte, nombre de composants, nombre de broches de connexion…) avec les données d’une base d’apprentissage construite à partir des produits du passé.
L’intelligence artificielle est mise aussi en œuvre dans l'outil de recherche de modèles 3D de composants "équivalents" avec une précision de 98%, selon Fujitsu. Une fonction utile pour remplacer un composant en rupture d’approvisionnement, défectueux ou trop cher par un composant équivalent, de même qualité ou moins cher. Le constructeur l'utilise pour favoriser également la réutilisation de composants existants.
Autre application : le contrôle en ligne par vision de la production. Les modèles traditionnels de reconnaissance de composants, de leur forme et de leur position réclament un grand effort de développement. Le recours à un modèle d’apprentissage au Machine Learning réduit par dix les temps de création du système de contrôle visuel tout en améliorant la précision de reconnaissance. Fujitsu profite de cette expérience en interne pour la mettre à la disposition d’autres industriels sous la forme de services.
Le constructeur propose de les aider à collecter les données utiles sur les produits et process de fabrication, construire les bases de données d’apprentissage et développer les moteurs d’analyse idoines. Cette offre sera lancée en octobre 2016 au Japon sous le nom de plateforme Monozukuri, avec l’objectif de générer un chiffre d’affaires de 1,5 milliard de yens (environ 14 millions de dollars) au cours de l’exercice fiscal 2018 à clôturer en mars 2018.
http://en.acnnewswire.com/press-release/english/30488/fujitsu-develops-a... Tags: IA, intelligence, Fujitsu, informatique, moteur, learning, composant, apprentissage">ACN
Article rédigée par Georges Simmonds pour RT Flash
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Matière |
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Matière et Energie
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Quand on refroidit un liquide, l’agitation aléatoire de ses molécules diminue. En dessous d'une certaine température, cette solidification conduit, soit à la formation d'un cristal à la structure bien ordonnée et très rigide, soit à un état de plus en plus visqueux, qui conduit à la formation d'un verre. Les verres, bien qu'aussi rigides que les cristaux, présentent donc une organisation spatiale différente et apparemment sans aucune sorte d’ordre. Mais certains scientifiques étaient toutefois persuadés qu'il devait exister un ordre spatial caché dans la structure du verre.
Pour parvenir à trancher ce débat très ancien, des physiciens ont eu l’idée d'exploiter une propriété très générale des phénomènes « critiques » liés aux transitions de phase, comme la transformation liquide - solide. L'émergence d’un ordre lors de la transition, s'accompagne toujours de la divergence (croissance très forte) de la réponse du matériau à une sollicitation extérieure, telle que celle d'un champ électrique.
C’est donc en mesurant la réponse non linéaire (à l'ordre 3 et 5) d’un matériau vitreux, en fonction de la température et de la fréquence du champ électrique appliqué, que les physiciens ont pu mettre en évidence les signes de la transition recherchée vers un ordre qualifié paradoxalement de « structurellement amorphe ».
Ils ont aussi démontré que l’ordre qui s’instaure correspond à une optimisation collective de l’énergie, mais sans produire aucune régularité spatiale dans l'arrangement des molécules. Les expériences montrent que la taille des domaines « d’ordre amorphe » augmente au fur et à mesure que l'on baisse la température du liquide et que l'on approche de la « transition vitreuse ».
Deux expériences bien distinctes ont été menées : l’une à Saclay, l'autre à Augsbourg. Les résultats concordants obtenus prouvent sans ambiguïté l’existence d’un ordre amorphe dans les verres. Ils invalident certaines approches théoriques décrivant les verres comme de simples liquides ultra-visqueux.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash CEA
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Selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA), les coûts moyens de l’électricité produite par les technologies solaire et éolienne pourraient diminuer de 26 à 59 % d’ici 2025. Cette étude souligne que les cadres réglementaires et incitants sont bien en place, et que les technologies solaires et éoliennes pourront continuer à réaliser des réductions de coûts pour 2025 et au-delà. IRENA estime que d’ici 2025, les coûts moyens de l’électricité pourraient diminuer de 59 % pour l’énergie solaire photovoltaïque (PV), 35 % pour l’éolien en mer, et 26 % pour l’éolien terrestre, par rapport à 2015. Le prix de l’électricité issue de l’énergie solaire concentrée pourrait, quant à lui, également diminuer jusqu’à 43 %, selon la technologie utilisée. En 2025, le coût moyen global de l’électricité à partir du PV solaire et l’éolien terrestre sera à peu près de 5 à 6 cents (dollar américain) par kilowatt-heure. "Nos travaux montrent que les prix des énergies renouvelables vont continuer à baisser, grâce aux avancées technologiques et au marché », précise le Directeur général d’IRENA, Adnan Z. Amin. « Étant donné, ajoute-t-il, que l’énergie solaire et éolienne sont déjà la source la moins chère parmi les nouvelles capacités de production dans de nombreux marchés à travers le monde, cette nouvelle réduction des coûts permettra d’élargir cette tendance et renforcer l’analyse de la rentabilité convaincante pour passer des combustibles fossiles aux énergies renouvelables. » Depuis 2009, les prix des modules photovoltaïques solaires ont baissé d'environ 80% et ceux des éoliennes de 35 %. Avec chaque doublement de la capacité installée cumulée, les prix des modules solaires PV baisse de 20 % et le coût de l’électricité à partir d’éoliennes de 12 %, en raison des économies d’échelle et des avancées technologiques.
Et M. Amin d'ajouter« Pour continuer à conduire la transition énergétique, nous devons maintenant changer d’orientation politique pour les zones de soutien qui se traduira par une baisse des coûts encore plus importante et qui permettra de maximiser ainsi l’opportunité économique énorme à portée de main. » Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash CG
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Le physicien Alain Elayi a mis au point une technologie pour produire de l'énergie électrique à moindre coût avec de l'eau.
Le physicien a travaillé à partir de principes physiques connus et éprouvés. «L'idée est d'arriver à produire de la vapeur d'eau à quasiment température ambiante...» avance Alain Elayi. Comment ? «Plus on fait baisser la pression, plus la température d'évaporation baisse» explique le physicien dont le procédé permet de produire une quantité importante de vapeur d'eau à température ambiante... sans apport d'énergie.
«Imaginons un très grand réservoir, disons de 12 mètres de haut, connecté avec la mer ou une étendue d'eau. On ferme la communication avec l'étendue d'eau. On remplit entièrement le réservoir d'eau par le haut. Une fois le plein fait, on ouvre la communication avec la mer. A 20 °C le niveau d'eau dans le réservoir va baisser autour de 10 mètres par le jeu de la pression. Instantanément, une évaporation va démarrer» détaille Alain Elayi. L'énergie produite par l'évaporation de l'eau est de «2,5 millions de joules par kilogrammes d'eau évaporée», estime Alain Elayi.
Une centrale électrique nécessite beaucoup d'énergie pour produire la vapeur nécessaire pour faire tourner une turbine. Par exemple, dans une centrale nucléaire, l'eau du circuit primaire est portée à 320 °C pour chauffer le circuit secondaire et produire de la vapeur.
«Avec cette méthode, on peut produire une énergie en économisant 92 % de l'énergie nécessaire pour chauffer l'eau sans la moindre pollution", précise le chercheur.
Au passage, le système permet également de dessaler de l'eau de mer et ouvre des perspectives intéressantes pour l'irrigation, estime encore Alain Elayi qui veut à présent démontrer que son concept est réalisable à l'échelle industrielle.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
DW
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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Une équipe de recherche dirige par Brett McGuire du National Radio Astronomy Observatory et Brandon Carroll du California Institute of Technology a découvert la première molécule chirale dans l’espace interstellaire, en l'occurrence, de l’oxyde de propylène dans un énorme nuage de gaz situé à 390 années-lumière. Une molécule est dite chirale lorsqu'elle n' est pas superposable à son image dans un miroir et ne présente donc aucune symétrie propre.
Selon Stephen Macko, géochimiste de l’université de Virginie, "Même si l’oxyde de propylène n’est pas nécessaire pour la vie, si vous pouviez avoir des molécules chirales de cette nature dans l’Espace, alors cela signifie qu’il y a des molécules qu’on peut associer avec la vie".
Les acides aminés sont toujours gauchers tandis que les sucres, composants l’ADN, sont toujours droitiers. L’équipe ignore quelle est la main qui domine l’oxyde de propylène interstellaire, mais de futures observations pourraient expliquer les raisons pour lesquelles la nature a fait ce choix d'orientation spatiale.
On sait également que certains processus, impliqués dans la formation des étoiles, semblent "privilégier" l'orientation moléculaire à gauche, alors que d'autres processus penchent au contraire pour une orientions à droite. Reste qu'on ignore encore les raisons qui déterminent ces choix. Mais en observant la formation de ces molécules dans les nuages interstellaires, les chercheurs pourraient bientôt avoir la réponse.
Article rédigé par Georges Simmonds par RT Flash Science
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Des chercheurs français sont parvenus pour la première fois, grâce aux ultrasons, à rendre temporairement perméables des vaisseaux sanguins cérébraux chez des patients atteints d’une tumeur cérébrale maligne en récidive. Une méthode qui permet d’accroître la diffusion des traitements, notamment des chimiothérapies, dans le cerveau.
Aujourd’hui, le traitement des tumeurs cérébrales primitives malignes repose sur un acte neurochirurgical, suivi de séances de chimiothérapie et/ou radiothérapie. Ces traitements permettent une rémission de la maladie de durée variable selon les patients. En fait, la Barrière Hémato-Encéphalique (BHE), limite le passage et donc la diffusion des traitements dans le cerveau.
Devant ce constat, des équipes de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (APHP), de l’Université Pierre et Marie Curie, de l’INSERM et de la société CarThera ont lancé en juillet 2014 un essai clinique chez des patients en situation de récidive de tumeur cérébrale maligne. Objectif : perméabiliser la BHE, afin d’accroître la pénétration et la diffusion des traitements dans le cerveau.
Pour atteindre cette objectif thérapeutique, les chercheurs ont utilisé un dispositif ultrasonore « SonoCloud ». « Implanté dans l’épaisseur du crâne. Ce système est activé quelques minutes avant l’injection intraveineuse du produit , ce qui permet de perméabiliser temporairement la BHE pendant 6 heures, permettant ainsi une diffusion de la molécule thérapeutique dans le cerveau 5 fois plus importante que d’ordinaire. » Pour la première fois au monde, plusieurs « ouvertures » répétées de la BHE ont pu être observées chez les 20 patients traités. La tolérance est par ailleurs excellente : la technologie n’altère pas les neurones et la BHE se referme spontanément 6 heures après la perfusion intraveineuse.
Selon le Pr Alexandra Carpentier, neurochirurgien à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, « cette méthode novatrice offre un espoir dans le traitement des cancers du cerveau, mais aussi d’autres pathologies cérébrales, comme potentiellement la maladie d’Alzheimer, pour lesquelles les molécules thérapeutiques existantes peinent à pénétrer dans le cerveau. Cette technique doit continuer son processus d’évaluation pour envisager un passage en routine clinique dans quelques années ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash WebMD
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Des chercheurs français sont parvenus pour la première fois, grâce aux ultrasons, à rendre temporairement perméables des vaisseaux sanguins cérébraux chez des patients atteints d’une tumeur cérébrale maligne en récidive. Une méthode qui permet d’accroître la diffusion des traitements, notamment des chimiothérapies, dans le cerveau.
Aujourd’hui, le traitement des tumeurs cérébrales primitives malignes repose sur un acte neurochirurgical, suivi de séances de chimiothérapie et/ou radiothérapie. Ces traitements permettent une rémission de la maladie de durée variable selon les patients. En fait, la Barrière Hémato-Encéphalique (BHE), limite le passage et donc la diffusion des traitements dans le cerveau.
Devant ce constat, des équipes de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (APHP), de l’Université Pierre et Marie Curie, de l’INSERM et de la société CarThera ont lancé en juillet 2014 un essai clinique chez des patients en situation de récidive de tumeur cérébrale maligne. Objectif : perméabiliser la BHE, afin d’accroître la pénétration et la diffusion des traitements dans le cerveau.
Pour atteindre cette objectif thérapeutique, les chercheurs ont utilisé un dispositif ultrasonore « SonoCloud ». « Implanté dans l’épaisseur du crâne. Ce système est activé quelques minutes avant l’injection intraveineuse du produit , ce qui permet de perméabiliser temporairement la BHE pendant 6 heures, permettant ainsi une diffusion de la molécule thérapeutique dans le cerveau 5 fois plus importante que d’ordinaire. » Pour la première fois au monde, plusieurs « ouvertures » répétées de la BHE ont pu être observées chez les 20 patients traités. La tolérance est par ailleurs excellente : la technologie n’altère pas les neurones et la BHE se referme spontanément 6 heures après la perfusion intraveineuse.
Selon le Pr Alexandra Carpentier, neurochirurgien à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, « cette méthode novatrice offre un espoir dans le traitement des cancers du cerveau, mais aussi d’autres pathologies cérébrales, comme potentiellement la maladie d’Alzheimer, pour lesquelles les molécules thérapeutiques existantes peinent à pénétrer dans le cerveau. Cette technique doit continuer son processus d’évaluation pour envisager un passage en routine clinique dans quelques années ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash WebMD
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Deux récentes études américaines confirment qu'une consommation quotidienne de céréales complètes permet de vivre plus longtemps. Ces aliments permettraient non seulement de diminuer de façon notable les risques liés aux maladies cardio-vasculaires, respiratoires et infectieuses mais réduiraient également les risques liés aux cancers et diabètes.
Selon ces travaux, la consommation de 90 grammes de grains entiers chaque jour réduit le risque de mortalité, toutes causes confondues, de 17 %. Les seconds travaux, basés eux sur 14 études et près de 790.000 participants, ont confirmé ce chiffre. Selon leurs conclusions publiées sur l'édition en ligne de la revue Circulation au mois de mai, un consommateur quotidien de céréales complètes diminue le risque de mort, toutes causes confondues, de 16 %.
Ces résultats viennent confirmer de précédentes recherches, qui avaient déjà prouvé que les céréales complètes réduisaient les risques de développement de maladies cardio-vasculaires comme le diabète. Si les céréales complètes, comme l'avoine, le riz, le seigle, l'orge et le sarrasin par exemple, doivent avoir la priorité dans notre assiette, c'est tout simplement parce qu'elles sont nettement plus intéressantes pour l'organisme que les céréales raffinées.
Cet effet protecteur des céréales complètes s'expliquerait par la composition de ces aliments: d'abord, le son riche en fibres qui favorisent notamment la satiété et le transit et riche en anti-oxydants qui contrent les radicaux libres présents dans le corps et responsables du vieillissement de nos cellules. Il contient également des vitamines B et bon nombre de minéraux tels que le zinc, le fer, le cuivre et le magnésium, rempart face à la fatigue et le stress.
Ensuite, le germe à l'intérieur du grain renferme des vitamines E, qui protègent le système nerveux et des vitamins B, des anti-oxydants et des nutriments indispensables au corps pour conserver les apports nutritionnels des autres aliments ingérés.
Articlez rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
BMJ
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Des chercheurs de l'université de Californie, à San Francisco, ont réussi, chez des souris souffrant d'insuffisance hépatique terminale, à reprogrammer les cellules du foie devenues fibreuses (myofibroblastes) et donc inefficaces, à redevenir fonctionnelles.
Pour obtenir ce résultat, le Pr Holger Willenbring et ses collègues des universités de Heidelberg (Allemagne) et Columbia (États-Unis) ont eu l'idée d'utiliser un vecteur viral dont la sécurité a déjà été testée chez l'homme, l'adénovirus, pour amener le cocktail de protéines salvatrices aux myofibroblastes du foie. «Une partie de ce travail repose sur la capacité du foie à se régénérer naturellement, explique le Pr Willenbring. D'où sa facilité à s'adapter aux nouvelles cellules. Ce que nous voyons, ce n'est pas seulement l'intégration complète des cellules converties dans le foie mais aussi la division et la multiplication des cellules hépatiques environnantes.»
Le nombre de nouvelles cellules hépatiques a été relativement faible, environ 1 % de tous les hépatocytes chez les souris traitées, mais cela s'est avéré suffisant pour réduire la fibrose et améliorer le fonctionnement du foie. «Une transplantation hépatique reste le meilleur traitement; mais cette nouvelle technique pourrait en plus améliorer suffisamment le fonctionnement du foie pour offrit des décennies de vie en plus aux malades", ajoute le Professeur Willenbring.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
SA: http://www.sciencealert.com/virus-therapy-has-been-used-to-heal-failing-livers
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Les macrophages sont des cellules immunitaires. D'ordinaire, ils protègent l'hôte des pathogènes. Mais le cancer les détourne et les force à soutenir sa croissance et son expansion. Ce phénomène constitue un obstacle majeur pour l'immunothérapie, qui a précisément pour but de diriger le système immunitaire contre la tumeur. Des scientifiques de l'EPFL, travaillant avec des collègues des Roche Innovation Centers à Munich et à Bâle, viennent d'identifier un «interrupteur» qui peut convertir les macrophages détournés en cellules capables de stimuler le système immunitaire pour combattre l'extension du cancer.
Ces recherches ont montré que leur comportement est ajusté par de petites molécules qu'il génèrent, appelées micro-ARN. Lorsqu'une tumeur commence à se développer, les macrophages tentent de stopper sa croissance. Mais souvent les tumeurs les détournent et les pervertissent en «macrophages associés aux tumeurs», autrement appelés MAT.
Une fois corrompus, les macrophages MAT utilisent leur micro-ARN pour protéger la tumeur contre le système immunitaire du patient, et l'aident ainsi à croître et à métastaser. Ce phénomène est courant dans plusieurs types de tumeurs. C'est l'un des principaux obstacles pour le traitement du cancer, et il conduit souvent à un pronostic défavorable pour le patient.
L'équipe de Michele De Palma à l'EPFL a trouvé comment récupérer les macrophages MAT. Les chercheurs les ont modifié génétiquement pour leur retirer la capacité de produire du micro-ARN. Résultat: ils ont reprogrammé le comportement des MAT. Au lieu de protéger la tumeur, les macrophages signalent la présence de la tumeur au système immunitaire, déclenchant des attaques contre elle – et de manière très efficace
A l'aide d'une approche bio-informatique, les chercheurs ont découvert que le coupable le plus vraisemblable est une petite famille de micro-ARN, nommée Let-7. Cela offre une cible plus spécifique: bloquer les Let-7 peut forcer les macrophages corrompus à stimuler l'immunité anti-tumeurs.
Autre découverte importante de cette équipe: cette reprogrammation des macrophages MAT empêche aussi les cellules cancéreuses de quitter la tumeur primaire. Cela signifie que l'approche pourrait aussi prévenir les métastases, à condition toutefois de parvenir à bloquer sélectivement les micro-ARN Let-7.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
EPFL
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La prothèse de genou sera-t-elle un jour remplacée par un implant 3D « vivant » capable de régénérer le cartilage ? C’est ce qu'espèrent les chercheurs de l' Inserm « Nanomédecine régénérative ostéoarticulaire et dentaire » de Strasbourg qui ont montré qu’en combinant des cellules souches et des facteurs de croissance, il est possible de réparer le cartilage ainsi que l’os abîmé.
L’arthrose est la maladie articulaire la plus répandue dans le monde. Elle conduit à la destruction du cartilage et peut s’étendre à toute l’articulation, notamment à l’os et au tissu synovial chargé de lubrifier et nourrir le cartilage. Le cartilage assure la mobilité de nos articulations en permettant le glissement entre deux os. En vieillissant, ce tapis de cellules, appelées chondrocytes, se dégrade. Les pathologies métaboliques ou l’excès de poids favorisent également ce phénomène.
Aujourd’hui, les traitements sont majoritairement symptomatiques. Seule la greffe chondrocytaire dans le genou, soit l’injection dans le genou de ses propres chondrocytes prélevés dans l’os, permet de reconstruire le cartilage. Mais cette technique s’adresse uniquement aux jeunes patients de moins de 50 ans présentant des lésions locales du cartilage. Or, les personnes souffrant d’arthrose présentent des articulations complétement attaquées par la maladie, notamment l’os sous-chondral situé sous le cartilage. Pour ces patients, la prothèse reste souvent la dernière option, bien que son efficacité soit limitée à 15 ans en moyenne.
Le Dr Nadia Benkirane-Jessel et son équipe spécialisée en nanomédecine régénérative ont alors imaginé une nouvelle génération d’implant 3D. « La technologie que nous avons mise au point concerne des membranes dotées de nanoréservoires, équivalents à des petites vésicules, contenant des facteurs de croissance qui vont permettre la régénération de l’os, souligne le Dr Nadia Benkirane-Jessel. Sur ce premier patch, nous déposons ensuite un hydrogel avec des cellules souches dérivées de la moelle osseuse du patient et qui va régénérer le cartilage ». Ce patch formé de 2 membranes permet donc la reconstruction de l’unité os-cartilage simultanément. Une double action thérapeutique qui devrait ralentir la progression de la maladie tout en réparant le cartilage pour éviter l’ablation de l’articulation et la pose d’une prothèse.
Les premiers essais sur l'animal montrent cette technique est efficace et sans danger. Reste à présent à tester son efficacité chez l’homme à l’horizon 2020 », explique le Dr Nadia Benkirane-Jessel. Si ces essais sont concluants, cette technologie permettrait de reconstruire de façon durable et robuste les articulations abîmées par les années qui passent ou les lésions articulaires.
Article rédigé par Georges Simmonds pour
Cell
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Grâce à une puissante chimiothérapie, des médecins britanniques sont parvenus à contenir la sclérose en plaques (SEP) chez 23 patients au cours d’une étude dont les résultats sont publiés dans le Lancet. Les auteurs expliquent ainsi avoir pu stopper les rechutes et le développement de nouvelles lésions cérébrales liées à la SEP, sans avoir à poursuivre une thérapie médicamenteuse.
Deux millions de personnes dans le monde sont atteintes de cette pathologie grave du système immunitaire et les traitements actuels ne permettent pas de guérir la maladie mais seulement d'en retarder l'évolution. Pourtant, bien qu’il s’agisse du « premier traitement capable de produire ce niveau de contrôle de la maladie ou de récupération neurologique, les risques liés au traitement limitent son utilisation à grande échelle », expliquent des experts canadiens cités dans la revue.
De fait, parmi les 24 malades volontaires (âgés de 18 à 50 ans) qui ont bénéficié de cette chimiothérapie très agressive, l'un est décédé de complications hépatiques et infectieuses liées au traitement. Pour les 23 autres patients, toutefois, les résultats semblent positifs. Tous étaient atteints d’une forme sévère de la maladie et ont vu leur maladie être contenue grâce à la chimiothérapie. « Huit d'entre eux ont eu une amélioration durable de leur handicap 7,5 ans après le traitement », assurent les chercheurs. Aucune rechute n'a été observée pendant la période d'étude, entre quatre et 13 ans. Après le traitement, une seule nouvelle lésion a été décelée sur 327 examens, ajoutent les auteurs de l'étude, précisant que les « avantages potentiels » du traitement « doivent être pondérés par le risque de complications graves ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Lancet
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Chaque année dans le monde, 15 millions de personnes subissent un AVC ; six millions en meurent et cinq millions conservent des séquelles permanentes. Des différences existent entre les pays, mais globalement, on connaît les grands facteurs de risques : l'hypertension, l’alimentation pauvre en fruits et légumes ou trop riche en sucre et sel, l'obésité, l’absence d’activité physique et le tabac.
Une vaste étude épidémiologique a montré que la pollution atmosphérique est l’un des principaux facteurs de risque d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), notamment dans les pays en développement. Ces travaux ont été menés dans 188 pays entre 1990 et 2013. Les chercheurs ont passé au crible 17 facteurs de risque d’AVC et ont évalué le coût social et économique de ces AVC (nombre de journées perdues à cause d'une mortalité prématurée et années de vie productive en moins).
Premier constat : 90 % de ce coût serait lié à notre mode de vie, et donc à des facteurs de risque modifiables. Parmi eux, essentiellement : le tabagisme, la mauvaise alimentation, la sédentarité.
Mais ces recherches ont également montré que, depuis 20 ans, le rôle joué par la pollution atmosphérique comme facteur de risque d'AVC avait considérablement augmenté. Ainsi, en 2013, dans les pays à hauts revenus, la part du « fardeau » de l’AVC attribuable à la pollution est évaluée à 10 %, un chiffre en forte hausse depuis 1990.
Dans les pays à bas et moyens revenus, cette proportion s’élève à 34 % - et à 40 % dans certains pays d’Asie du sud et d’Afrique sub-saharienne, notamment à cause de la pollution de l'air intérieur induite par l'utilisation de combustibles solides pour se chauffer ou faire la cuisine.>
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Lancet
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Une équipe française a mis en évidence le potentiel thérapeutique du lithium chez une patiente atteinte d’un trouble autistique rare associé au gène SHANK3. Cette molécule, habituellement utilisée pour traiter les troubles bipolaires, a pu être identifiée grâce au criblage à haut débit de composés chimiques sur des neurones humains obtenus à partir de cellules-souches pluripotentes dont celles de la patiente traitée.
Ces travaux marquent une première étape vers une approche médicale plus personnalisée des personnes atteintes de troubles du spectre autistique. Ils ont été menés sous la direction d'Alexandra Benchoua et Marc Peschanski au sein du laboratoire I-STEM (CECS/AFMTéléthon/INSERM), en collaboration avec les Pr Thomas Bourgeron (Institut Pasteur/Université Paris Diderot/CNRS) et Richard Delorme (hôpital Robert-Debré/AP-HP).
On estime qu’environ 1 à 2 % des enfants avec autisme et retard mental présentent une déficience du gène SHANK3, celle-ci étant responsable du syndrome de Phelan-McDermid.
La perte d’une des deux copies de SHANK3 cause une diminution de la quantité de la protéine SHANK3 et entraîne des atteintes principalement au niveau des synapses. Ces recherches visaient à identifier les médicaments susceptibles d’accroître l’expression du gène en activant la seconde copie toujours fonctionnelle. Toutefois, SHANK3 n’étant exprimé que dans les neurones, il a donc fallu, pour mener cette approche, produire in vitro des neurones humains portant les mutations des patients à traiter.
Les chercheurs ont ainsi développé un modèle de production de neurones humains à partir de cellules-souches pluripotentes. Celui-ci a permis de réaliser un criblage à haut débit de composés pharmacologiques afin de choisir ceux augmentant l’expression de SHANK3 dans les neurones et donc ayant le plus de chance d’être efficaces. Les composés identifiés ont ensuite été testés sur des neurones de patients porteurs de mutations SHANK3.
Parmi les 202 composés testés, le lithium et l'acide valproïque ont montré la meilleure efficacité en permettant de rétablir des niveaux corrects de SHANK3 et donc d’améliorer le fonctionnement des cellules neuronales.
Une pharmacothérapie au lithium a ensuite été proposée à une des patientes pour laquelle le lithium avait prouvé son efficacité lors des tests in vitro pratiqués sur ses propres neurones. Après un an de traitement, cette étude pilote a permis de mettre en évidence chez la patiente une diminution encourageante du degré de sévérité de l’autisme.
Les chercheurs envisagent aujourd’hui la mise en place d’un essai randomisé en double aveugle pour confirmer ces résultats chez un plus grand nombre de patients atteints de ce trouble autistique lié aux mutations de SHANK3.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash EBM
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